Le frère de Fidel l’avait promis, le frère de Fidel l’a fait : depuis vendredi les voitures sont en vente libre à Cuba. Le système étant quelque peu essoufflé, il s’agit par ce biais aussi d’y introduire quelques doses d’économie de marché. Evidemment comme on ne se refait pas, l’Etat a ajouté quelques taxes. Tant et si bien que les autos ne sont pas données. Ainsi une berline est vendue 239 500 dollars alors que le prix catalogue de son constructeur est de 46 000 dollars. Des Cubains se plaignent. Ils craignent de ne pas y arriver avec un salaire moyen mensuel d’environ 20 dollars. Ce sont des aigris, incapables de comprendre le triomphe du socialisme. Car enfin, comment ne pas voir que si les tarifs sont à ce point élevés, c’est que là-bas, tout le monde est riche ?