TOUT EST DIT

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dimanche 31 juillet 2011

La Grèce handicapée par une grève des taxis en pleine période touristique

Une grève des taxis contre la dérégulation du métier, qui entrera lundi dans sa troisième semaine, porte un coup à l'économie fragile de la Grèce et handicape le secteur névralgique du tourisme.
Aucun taxi jaune ne circule plus à Athènes ni dans aucune ville depuis mi-juillet. Les propriétaires de taxis ont multiplié les blocages dans les ports, aéroport, et sur les autoroutes, entravant la circulation et abandonnant sous un soleil de plomb des myriades de touristes chargés de valises au pied des bateaux ou des avions.


Dans un pays où le secteur du tourisme représente un cinquième du PIB et où les taxis assument un rôle de quasi service public, - entre l'aéroport d'Athènes et le port du Pirée d'où partent les ferries vers les îles, ainsi que dans les îles elle-mêmes peu desservies par les transports en commun - les professionnels du tourisme s'impatientent, et demandent une solution "immédiate".
Après l'intervention de la justice, les protestataires ont mis un bémol à leurs actions les plus impopulaires, en levant les péages sur les autoroutes ou en ouvrant les portes de l'Acropole pour laisser les touristes entrer gratuitement.
"Je ne peux pas contrôler ces gens", s'est indigné mercredi le président des taxis d'Athènes, Thymios Lybéropoulos sur la télévision Alter.
 

Il a souligné avoir "la chair de poule" quand il pense à ce que ses collègues menacent de faire pour résister à la réforme, dictée par les créanciers du pays, l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI).
Comme celle des routiers l'an dernier, la dérégulation des taxis s'inscrit dans le cadre de mesures visant à ouvrir à la concurrence des métiers protégés en Grèce, avocats, pharmaciens ou ingénieurs, afin de relancer l'économie en récession depuis trois ans.
Dans le cas des taxis, le ministre des Transports estime que la réforme servira aussi à "lutter contre l'argent noir" dans un secteur où les licences sont achetées et vendues "d'une manière qui favorise l'évasion fiscale".
Renommés pour leur faible qualité de service, les taxis grecs ont longtemps résisté avant d'accepter de donner des reçus à leurs clients ou de ne pas fumer dans leur voiture.
Jeudi, certains ont tenté de bloquer des cars de touristes au Pirée, jetant de l'huile sur la chaussée pour empêcher la police de les disperser.
Le bras de fer avec le gouvernement a commencé début juillet, quand le nouveau ministre des transports a refusé d'appliquer un accord survenu avec son prédecesseur, avant le remaniement du 17 juin, qui prévoyait de lier "le nombre de taxis à la population de chaque ville".
Ce compromis aurait permis de limiter le nombre de voitures en circulation, ce que demandent les taxis qui estiment que la libéralisation va "créer un encombrement" de voitures, et "faire chuter la valeur" de leurs licences chèrement acquises.
Après avoir rencontré le ministre vendredi, ils ont maintenu leur mouvement. "Nous allons continuer à lutter jusqu'à ce que nos demandes soient satisfaites", a lancé M. Lyberopoulos.
Dans la semaine, le Premier ministre Georges Papandréou s'était déclaré à l'écoute, tout en restant ferme sur la nécessité de la réforme.
Selon les médias, la grève a causé 1,2 milliard de pertes au Pirée, certains bateaux de croisière renonçant à acoster et continuant plus loin en Méditerrannée pour débarquer leurs touristes.
"Alors que le nombre d'arrivées a augmenté de 10 à 15%, les revenus provenant de la consommation des touristes sur place ont chuté de 10%", relève le président de l'union de commerçants, Vassilis Krokkidis.
"Je viens de rentrer de Rhodes (île du Dodécanèse, sud) et tous les touristes étaient cloués à leurs hôtels", déplore-t-il.
D'autant plus que le secteur du tourisme est déjà touché cette année par la chute de 20% du tourisme intérieur, les Grecs partant moins en vacances à cause de la récession.

UNION POUR LE MAGHREB OU UNION POUR LA MÉDITERRANÉE : Le choix revient aux peuples maghrébins

«Il n'est point de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va» (Sénèque)



Ce mois de juillet est l'occasion pour nous de revenir sur l'Arlésienne de Bizet constituée par l'Union pour la Méditerranée inaugurée avec faste il y a de cela trois ans. La configuration actuelle a remis aux calendes grecques cette utopie, notamment du fait des convulsions des pays arabes et du changement de stratégie qui donnerait à croire qu'au lieu de négogier avec les pays, dans la plus pure tradition de la diplomatie de la canonnière, on met en oeuvre une nouvelle invasion pour s'assurer l'énergie.


Où en est l'Europe?

Avec sa lucidité coutumière, Hubert Védrine nous donne sa vision de l'Europe. Pierre Haski rapporte ses propos. «L'occasion était donnée par un débat à l'Académie diplomatique internationale -dirigée par Jean-Claude Cousseran autour d'un recueil de textes d'Hubert Védrine entre 2003 et 2009, «Le Temps des chimères» (Fayard). Hubert Védrine parle de chimères. Les «chimères»? De belles idées véhiculées par l'Occident au temps de sa splendeur, comme son «assurance universaliste», le «monopole du leadership occidental», une «vision simpliste du prosélytisme démocratique», le «droit-de-l'hommisme» ou le «manichéisme». Sans oublier le «devoir d'ingérence» cher à Bernard Kouchner, qu'il rapproche du «logiciel caché profond» de l'Occident: «L'évangélisation». Autant de vaches sacrées occidentales que pourfend l'ancien chef de la diplomatie».(1) (2)

Plus grave encore, il y a une fracture entre les pays du Sud de l'Europe et ceux du Nord. Les premiers reprochant aux seconds de ne pas tenir compte de l'histoire de la civilisation méditerranéenne dans laquelle la Grèce et l'Italie ont eu un rôle majeur. Nous lisions: «Ignorée au début de la construction européenne, la Méditerranée a, depuis, fait l'objet de plusieurs tentatives d'intégration, toutes vouées à l'échec. La crise qui frappe actuellement la rive Sud montre qu'une nouvelle approche est nécessaire. La Méditerranée a vécu dans le passé de nombreuses périodes de guerre et de paix. (....) A son tour, l'histoire contemporaine a vécu une succession de fractures qui ont déclenché des tensions, voire de véritables guerres: dans le Maghreb, dans le Machrek, en Espagne, en Grèce, à Chypre, dans les Balkans, dans l'ex-Yougoslavie, en Palestine, et ainsi de suite. Au Nord comme au Sud, l'ensemble du Bassin méditerranéen se lie difficilement avec les régions continentales. » (2)

Même des reproches sont faits à la création de l’Union Européenne, dans le sens que les aspirations des pays du Sud de l’Europe n’ont pas été pris en compte ! L´Union européenne s'est créée sans prendre en considération les spécificités de la Méditerranée, telle une Europe séparée du «berceau de l'Europe». Comme si une personne privée de son enfance ou de son adolescence pouvait se développer normalement... Depuis un certain temps déjà, notre chère mer ressemble à une frontière maritime, s'étendant du Levant au Ponant et séparant l'Europe, d'un côté, de l'Afrique et de l'Asie mineure, de l'autre. A de nombreuses reprises, les décisions concernant le sort de la Méditerranée ont été prises hors de son territoire ou sans tenir compte de son opinion. (...) La tentative du président Nicolas Sarkozy de créer une nouvelle «Union pour la Méditerranée» a été accueillie avec mépris par l'Europe continentale (par l'Allemagne en particulier). Du reste, la proposition française a été hâtivement mise en oeuvre. La peur de l'immigration provenant de la côte méridionale ne suffit pas à elle seule à déterminer les grandes lignes d'une politique réfléchie. La côte méridionale reste sur ses réserves, gardant toujours en mémoire l'expérience du colonialisme. Aujourd'hui, il se passe peu ou prou la même chose, avec cette guerre qui vient d'éclater en Libye».(2)

Dans le même ordre, Richard Werly reproche aux grands pays de l'Europe de ne pas s'occuper assez des pays du sud de l'Europe. Justement, l'Europe actuelle paraît plus engluée que jamais dans ses crises à répétition. Tous les pays du sud de l'Europe sont, à des degrés divers, dans la tourmente financière. «Les pays du sud de l'Europe écrit-il, rencontrent d'immenses difficultés. Mais ce n'est pas une raison pour les négliger, ou les pousser vers la sortie: le sort de l'UE est lié à sa partie méridionale, rappelle un journaliste du Temps. Il y a les chiffres, et ils sont impitoyables. Ceux de la Grèce, avec sa dette d'environ 350 milliards d'euros équivalente à 160% de son Produit intérieur brut (PIB), servent désormais de slogan à tous ceux, Allemagne en tête, qui clouent au pilori la mauvaise gestion et les tricheries (avérées) passées d'Athènes. Le Portugal, avec une dette publique de 126 milliards, soit 88% du PIB, ou l'Italie avec une dette d'environ 1800 milliards d'euros, soit près de 120% de son PIB viennent tout de suite derrière. La dette publique espagnole, à 680 milliards d'euros, représente environ 64% du PIB du pays... contre 1650 milliards pour la France, soit 84% du PIB de l'Hexagone, que les agences de notation ont dans leur collimateur».

Continuant son plaidoyer, il met en exergue le rôle de charnière des pays du Sud qu'il oppose aux politiques des droites extrêmes «Une telle antienne, reprise à l'envi par des formations populistes de droite dure tel que le Parti de la Liberté néerlandais de Geert Wilders, nie pourtant une évidence: le sort de l'Europe-puissance, dans l'histoire, a toujours été lié à la Méditerranée, et amputer l'UE de sa frange méridionale serait un contresens politique tant les enjeux stratégiques et économiques qui se jouent sur ce flanc sud sont déterminants. Ne parlons pas ici de l'apport colossal de la Grèce à la pensée européenne, ou de la manière dont l'identité commerciale et capitaliste européenne s'est forgée en Méditerranée comme l'a démontré Fernand Braudel. Les Printemps arabes, pourraient être des sources de vitalité pour l'Europe. Parlons juste marchés, main-d'oeuvre et actualité: Qui peut contester que les «Printemps arabes» sont potentiellement source d'une incroyable vitalité pour le continent? Les relais passent par Athènes, Naples, Gibraltar, Barcelone ou Nicosie. Berlin, qui investit tant dans le projet solaire Desertec au sud de la Méditerranée, ne doit pas l'oublier. L'Union pour la Méditerranée, justifiée mais mal pensée par Nicolas Sarkozy, ne doit pas être naufragée».(3)

Beau plaidoyer! On peut y ajouter le dernier attentat du fondamentaliste norvégien et attribué en priorité à l'Islam, alors qu'une enquête d'Europol a montré que sur les 200 «attentats» seuls trois sont du fait de réseaux terroristes islamiques.


Que reste-t-il de l'Union pour la Méditerranée?

Curieusement, même dans la tourmente, les leaders européens - pris de court par les révoltes arabes se rattrapent sur Kadhafi en démolissant la Libye, le seul pays à ne pas vouloir de l'Union pour la Méditerranée.... Justement, à propos du bilan de l'UPM, Predrag Matvejeviæ est sceptique quant aux résultats: «Trois ans d'existence, et un bilan nul. Mais La Vanguardia veut croire qu'avec un nouveau secrétaire général, l'UPM peut encore oeuvrer utilement. Les grandes civilisations qui ont placé la Méditerranée au centre de la planète se nourrissaient de mythes et de légendes dans lesquels dieux et surhommes régnaient sur la nature et ses éléments, commandant aux mortels et s'immisçant dans leur destin. (...) Mais, dans nos civilisations actuelles, les réalités comptent davantage. L'une de ces réalités, c'est l'Union pour la Méditerranée. Les balbutiements de l'UPM sont loin d'être couronnés de succès. » (4)

Cette institution poursuit Predrag Matvejeviæ a été lancée il y a trois ans par Nicolas Sarkozy. Elle a d'abord été accueillie avec scepticisme aussi bien par les pays du Nord, qui redoutaient une division de l'Union européenne, que par les pays du Sud, dont la cohésion n'est pas la principale qualité. Les premiers pas de l'UPM ont été lents, tant dans l'approbation des statuts que dans la nomination des dirigeants et la distribution des responsabilités. Le conflit au Proche-Orient a eu tôt fait d'assombrir ses débuts, en mettant à bas la stratégie de gestion de l'eau et en faisant avorter les deux derniers sommets (...) (...)Ce projet a besoin d'une volonté politique affirmée et d'une dotation financière suffisante. Il est indispensable que nous, citoyens et entreprises de la Méditerranée, soyons convaincus de son importance. L'UPM ne peut pas laisser s'évaporer l'enthousiasme que suscite cette renaissance ni se satisfaire d'un même passé commun: elle doit oeuvrer à l'avenir commun de ses peuples et se lancer sans tarder dans des actions ambitieuses.(4)

Pour sa part, le député socialiste Arnaud Montebourg n'a pas été tendre avec la politique de la France et partant de l'UPM. Dans une conférence à l'Idri, il a qualifié le 27 avril à Alger, l'Union pour la Méditerranée (UPM) de «coquille vide». Pour lui «l'échec de l'UPM est dû également à l'accroissement du nombre de ses membres alors qu'au départ il ne concernait que les pays du pourtour méditerranéen».(5)


Qu'en est-il de la Turquie, chaînon majeur ?

Il est intéressant de noter que l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne connaît toujours, avec les gouvernements actuels (France Allemagne, Grèce...), un refus. Les architectes de l'UPM pensaient «régler le problème» en diluant les espérances de la Turquie dans la coquille vide de l'UPM. En fait, le problème est plus profond et au risque de nous répéter, le moteur du refus concerne la peur de l'Islam. Même les plus hautes autorités n'hésitent plus à pointer du doigt l'Islam. Le refus de la Turquie dans l'Europe tient de l'obstination irrationnelle. On connaît les positions de Giscard d'Estaing qui ramène l'adhésion de la Turquie à un problème ethnique et d'essence chrétienne. Cependant, un homme politique a toujours été constant dans ses positions: Michel Rocard n'est pas un inconnu. Pour lui, l'adhésion de la Turquie est un facteur contribuant à la «paix régionale». «Nous partageons avec la Turquie un héritage historique.» «La Turquie est aux frontières de l'Europe, mais elle lui est historiquement intégrée depuis la Grèce antique jusqu'à nos jours.»(6)

A l'autre bout de l’énigme, pour ce qui est de la Croatie, la Moldavie, voire la Serbie, c'est l'Europe qui propose un traitement accéléré de leur intégration. C'est dire si d'un côté c'est le TGV, de l'autre l'escargot perclus de rhumatismes. Par ailleurs, l'Europe - sans publicité - a déclaré en décembre 2008, dans les faits, Israël 28e Etat de l'Europe avec tous les avantages du fait des relations upgrading. Curieusement, l'Europe et l'Occident commencent à «redécouvrir» les vertus de la Turquie vue de plus en plus comme un modérateur, notamment après les convulsions actuelles du Monde arabe. Passerelle entre l'Orient et l'Occident, la Turquie pourrait s'imposer dans les prochaines années comme un acteur géopolitique majeur. La Turquie aurait dû se méfier des promesses qui lui ont été faites -l'adhésion à l'Europe suivrait son cours...normal - lors de la mise en place du canular traquenard de l'Union pour la Méditerranée».

UP Méditerranée ou UP Maghreb? Quelle priorité?

Quelle est l'alternative pour les pays du Maghreb, maintenant que l'Union pour la Méditerranée est en panne, faute de combattants! On sait le forcing qui a amené à sa mise en place. Mettre autour de la même table Bachar el Assad et Israël, il faut le faire!. Que deviennent les acteurs du premier show? Exit Moubarak, Ben Ali. Kadhafi et El Assad luttent justement pour garder leur trône contre une coalition européenne. Il est pratiquement admis que l'UPM, dans sa configuration ancienne, a vécu. Les replâtrages, les calculs d'épicier quant à la distribution des sucettes (les postes: il n'est que de voir comment le secrétariat général a été confié à un Jordanien puis après sa «démission» à un Marocain), on constatera que l'Algérie avec sa politique de un pas en avant, deux pas en arrière, s'est faite marginaliser et elle est absente dans les rares projets toujours en projets.

Pour Georges Stanechy, un des fondements de la politique étrangère européenne et tout particulièrement française et espagnole, est d'empêcher à tout prix une «Union» du Maghreb. En fait, il convient de réactiver le formidable projet de l'UMA (Union du Maghreb arabe) qui réunissait Maroc-Algérie-Tunisie-Libye-Mauritanie. Soit un ensemble d'une centaine de millions de personnes, aux compétences de niveau international par la qualité de ses cadres multilingues, aux ressources complémentaires (mines- énergie-agriculture-industrie) et au potentiel de développement en termes de marchés (infrastructures et consommations) extraordinaire. Cet ensemble représenterait un poids dans les négociations internationales, face à l'Europe ou autres, autrement plus efficace que les différents accords bilatéraux qui ne sont qu'un habillage du: «Diviser pour régner». Dans le partage de la prospérité, la renaissance de ses traditions et de son patrimoine historique, trop longtemps arasés par un colonialisme et un néocolonialisme impitoyables.(8)

Imaginons que les dirigeants du Maghreb soient fascinés par l'avenir. Imaginons que nous ayons un Jean Monnet, un De Gaulle ou un Adenauer, le Maghreb que tout unit: l'histoire la culture et même un Islam tolérant non politique dans son essence, serait une véritable force avec une jeunesse exubérante, un immense territoire supérieur à celui de l'Europe, des ressources énergétiques, un savoir-faire et surtout une vision rationnelle de la réalité que nous avons appris, il faut bien le reconnaître, de la présence coloniale, nul doute que ce Maghreb qui aurait 125 millions d'habitants en 2030 serait un acteur important du Bassin méditerranéen. Les leaders naissent aussi d'un élan de la société. C'est là où l'encadrement, les leaders d'opinion, doivent se rassembler.... Sans cette volonté, l'attente du «miracle», de «l'homme providentiel», ne donnera rien. Combien y a-t-il de colloques organisés sur l'Union pour le Maghreb entre représentants non-gouvernementaux des différents pays concernés, sur des projets communs, par la «société civile», par le «pays profond», les universités, les centres de recherche, les organisations professionnelles, patronales, syndicales ou autres?...

Le Maghreb doit travailler, d'abord, en priorité, en urgence, sur ce qui «rassemble» et non pas sur ce qui «divise». L'avenir du Sahara est l'exemple même du problème qui trouvera sa solution, dans le cadre de l'Union pour le Maghreb, sous une forme à déterminer dans la solidarité face aux pressions et enjeux imposés par l'Occident. Rien n'interdit, d'ailleurs, d'y inclure l'Egypte. L'ensemble de plus de 6 millions de km2 et un marché de 200 millions d'âmes est une opportunité pour les peuples de la région. Nul doute que cet ensemble négociera en position de force avec l'Europe qui, on s'en doute, mettra tout son poids pour le faire échouer sauf si les peuples du Maghreb en décident autrement.

1.Pierre Haski: «Quelques burqas et la République serait en danger?» Rue89 26/04/2010

2.http://www.presseurop.eu/fr/content/article/564321-des-nuages-sombres-sur-mare-nostrum 22 03 2011

3.http://www.presseurop.eu/fr/content/article/799381-sans-le-sud-l-europe-perdrait-le-nord

4.http://www.courrierinternational.com/article/2011/07/26/l-union-pour-la-mediterranee-vous-vous-rappelez 26 07 2011

5.Chems Chitourhttp://www.legrandsoir. info/Declin-du-sens-Ou-va-la-vieille-Europe.html

6.Michel Rocard, Oui à la Turquie. Ed. Seuil 2008

7C.E. Chitour: Le niet de l'Europe à la Turquie: L'Expression mars 2009

8. Georges Stanechy - Commentaire article Chitour http://stanechy.overblog.com