TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

mercredi 13 mai 2009

L'inflation en France au plus bas depuis 1957

Les prix à la consommation n'ont progressé que de 0,1% sur un an, a annoncé l'Insee mercredi.

C'est une bonne nouvelle pour les ménages. Le taux de l'inflation des prix à la consommation (IPC) pour le mois d'avril est de + 0,2% par rapport à avril 2008, soit la même progression que pour le mois dernier, selon l'étude de l'Insee parue mercredi. Sur un an, l'inflation est de 0,1%. Selon l'Institut, il faut remonter à 1957 pour trouver une progression annuelle aussi faible. Pour le mois d'avril, l'accroissement reflète principalement les hausses de prix saisonnières, du fait des vacances de printemps. Ainsi, les prix des services de transports et de communications augmentent de 1,1% (+1,6% sur un an), du fait de la hausse des tarifs des transports aériens, qui connaissent une hausse de 6,2% en avril (contre + 4,6% en avril 2008 et + 10,7% sur un an). Les prix de l'alimentation sont également en légère hausse : + 0,1%, contre 0,7% l'année dernière. Sur un an, les prix de ce secteur ont augmenté de 1%, contre 5,2% entre avril 2007 et avril 2008.

La modération globale du taux d'inflation tient essentiellement aux prix de l'énergie. En avril, ils sont restés stables par rapport au mois précédent (- 2%). Sur un an, en revanche, ils ont perdu 13,8% suite aux fortes baisses enregistrées fin 2008. Le retour à la stabilité, pour ce début d'année, résulte d'une hausse des prix des produits pétroliers (+2,7%), dans le sillage de celle des cours du pétrole brut et de la baisse des tarifs du gaz de ville (-9,9% au 1er avril).

«A l'exception des loyers, on ne note quasiment plus de poche d'inflation en France», estime Nicolas Bouzou, économiste chez Asterès.

Les dépenses des ménages comme moteur de l'inflation

«Ce sont les derniers mois où les prix vont rester bas, il faut en profiter». Pour Alexander Law, économiste chez Xerfi, l'inflation annuelle de 0,1% des prix à la consommation, est une «des rares bonnes nouvelles du moment». Cette modération de l'inflation est, pour l'économiste, «le dernier rempart à l'effondrement des ménages. Elle leur permet de conserver un bon niveau de dépense, au regard du contexte actuel». Pour l'économiste, les prix vont «rester sages au cours du prochain trimestre». En revanche, d'ici à la fin de l'année, l'inflation devrait reprendre, du fait de l'augmentation progressive des cours du pétrole. Une augmentation des prix jugée «nécessaire» par l'économiste, pour faire remonter le PIB de la France. Il estime le taux d'inflation pour 2010 autour des 0,4 ou 0,5%. Pour Alexander Law, «Une reprise pérenne de l'inflation viendra forcément de la consommation des ménages qui tireront les prix à la hausse».

LE ZAPPING

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

LE TEMPS SUR LA FRANCE

Royal veut «réconcilier la gauche avec la radicalité»

L'ancienne candidate à la présidentielle était l'invitée mardi à Athènes d'un colloque sur l'avenir des gauches en Europe.

À chacun sa façon de parler d'Europe. Tandis que Martine Aubry mobilise les élus socialistes rue de Solferino, Ségolène Royal disserte en Grèce, à l'invitation des socialistes européens, sur la crise de la social-démocratie. Plus de cinq mois après le congrès de Reims, la présidente de Poitou-Charentes n'a pas encore trouvé quelle place occuper au PS. Mais elle vit sa vie, forte de son statut d'ancienne candidate à la présidentielle. Au sein de la direction du parti, on fait mine de s'en accommoder. «Ce n'est pas un problème de mauvaise volonté, mais Ségolène n'a pas encore fixé son désir. Et nous, on ne voit pas comment lui proposer quelque chose qui ne soit ni insultant ni embêtant pour elle», dit-on dans l'entourage de la première secrétaire.

Mardi, Ségolène Royal a participé à un colloque sur «l'avenir des gauches en Europe» organisé à Athènes par les quotidiens espagnol El Pais et grec To Vima avec quelques grandes figures de l'Internationale socia­liste, le président du Pasok (le PS grec), Georges Papandreou, l'ancien premier ministre italien Massimo D'Alema ou l'ancien président du gouvernement espagnol Felipe Gonzalez. Assis dans le public, Jean-Pierre Chevènement, présent à Athènes par hasard, écoute d'une oreille critique. Lui, il «votera blanc» le 7 juin, dit-il.

Alors que la crise vient de frapper l'idéologie libérale, «tout devrait réussir à la gauche européenne», a estimé Ségolène Royal, en prononçant le discours introductif. Pour être à la hauteur d'un enjeu «historique», elle a invité les sociaux-démocrates à être «lucides» sur eux-mêmes : «À nous de descendre de notre piédestal programmatique, de nos certitudes et d'un certain contentement de nous-mêmes.» À moins d'un mois des européennes, elle ne s'est pas appesantie sur les enjeux électoraux, préférant une réflexion générale sur le «social-humanisme du XXIe siècle».

«Je crois qu'il faut se battre»

Mêlant dans son discours ses idées favorites (démocratie participative, croissance verte, ordre juste) et sa réflexion sur l'Europe, Ségolène Royal a livré quelques pistes pour «réinventer» la gauche, avec un mot-clé : «la réconciliation». Réconciliation du «citoyen avec l'Europe», réconciliation avec «les valeurs de progrès», réconciliation «de l'Europe avec le monde». Mais pas seulement. «Il faut aussi réconcilier la gauche avec la radicalité qui se développe partout en Europe», a-t-elle déclaré, alors qu'Athènes a connu des révoltes violentes il y a quelques mois. «Je crois qu'il faut se battre, donner de la voix, mener le rapport de forces jusqu'au bout lorsqu'une situation est injuste et qu'elle résulte d'un cynisme absolu de quelques prédateurs financiers ou de responsables politiques sans morale publique.» Elle a tempéré ensuite son propos en plaidant pour «une gouvernance qui garantisse des réformes justes».

Délaissant le théâtre français, Ségolène Royal a élargi ses critiques aux droites européennes dans leur ensemble, qui «retournent leur veste et reprennent sans vergogne le vocabulaire de la gauche, sans changer pour autant de politique».

Devant le parterre de leaders européens, Ségolène Royal s'est placée en porte-drapeau de l'Internationale socialiste : «À nous d'utiliser cette devise qui porte en elle toutes les valeurs dont le nouveau siècle à besoin, la devise de l'Internationale socialiste : «Le courage de faire la différence !»». Ségolène Royal a choisi sa campagne.

Hadopi : qui a voté pour, qui a voté contre ?

La loi Création et Internet a été approuvée par les députés à 296 voix contre 233. Mais qui a voté contre à l'UMP et qui pour au PS ? Analyse détaillée du scrutin.

La loi instaurant l'Hadopi est donc passée à l'Assemblée. La majorité, chauffée à blanc par l'échec d'un premier scrutin le mois dernier du fait de l'absence des députés UMP, avait tenu à ce que ce vote se fasse selon le mode du scrutin public , où l'on connaît le vote de chaque député, afin qu'un maximum de parlementaires soient présents. Pari gagné : 557 votants au total sur 577 députés, et 296 voix pour sur 317 députés UMP au total.

A droite et au centre :

Qui a voté contre cette loi au sein de l'UMP ? Ils sont six : François Goulard (Morbihan), Lionel Tardy (Haute-Savoie), Franck Marlin ou Christian Vanneste (Nord), opposants affichés au projet de loi, qui ont combattu la ministre Christine Albanel lors des débats. Mais aussi Michel Zumkeller, député du Territoire-de-Belfort, Denis Jacquat (Moselle), qui étaient restés discrets.

A ces députés ouvertement frondeurs s'ajoutent 17 abstentionnistes
: Jean-Paul Anciaux, Yves Bur, Olivier Carré, René Couanau, Henri Cuq, Lucien Degauchy, Yannick Favennec, François-Michel Gonnot, Jean-Pierre Grand, Christophe Guilloteau, Pierre Lang, Jacques Le Guen, Lionnel Luca, Patrice Martin-Lalande, Jean-Frédéric Poisson, Georges Tron et Marie-Jo Zimmermann. Parmi eux, quelques villepinistes (Tron, Cuq... ), mais aussi d'autres députés moins connus.

A côté du bloc affiché par les députés UMP, le reste de la majorité s'est présenté plus divisé. Au Nouveau Centre, sur 23 députés, on compte 11 votes pour, mais 6 votes contre et 5 abstentions, soit une égalité presque parfaite.

Parmi eux, ont voté contre la loi Création et Internet Jean Dionis du Séjour, autre figure de la guérilla parlementaire contre la loi (il défendait l'idée d'une sanction financière plutôt qu'une coupure d'Internet), le numéro 2 du Nouveau Centre Jean-Christophe Lagarde (Seine-Saint-Denis), mais aussi Philippe Folliot (Tarn), Jean-Pierre Abelin (Vienne), Jean-Luc Préel (Vendée) et François Rochebloine (Loire). Thierry Benoit, Charles de Courson, Francis Hillmeyer, Mme Colette Le Moal et M. Claude Leteurtre se sont quant à eux abstenus.

Debout la République, le parti de Nicolas Dupont-Aignan, a mobilisé ses deux élus, à savoir l'intéressé et François-Xavier Villain, qui ont tous deux voté contre la loi Hadopi.

Véronique Besse et Dominique Souchet, les deux représentants du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, ont également voté contre.

Le Modem s'est clairement prononcé contre la loi, puisque tous ses membres à l'Assemblée, à savoir Abdoulatifou Aly, François Bayrou et Jean Lassalle, ont voté contre.

Dans l'opposition :

A gauche, c'est une belle unité qu'ont affiché les socialistes, communistes et verts, qui se sont prononcés quasi-unanimement contre le texte. L'ensemble du groupe Gauche démocrate et républicaine, qui regroupe écologistes et PC, a voté contre (moins un absent), soit 24 voix.

Sur 204 membres du groupe Socialiste, Radical, Citoyen et divers gauche, 190 ont voté contre. Six se sont abstenus, dont deux socialistes : Jean Michel (Puy-de-Dôme) et Arnaud Montebourg, qu'on n'avait pas entendu sur le sujet. Le député de Saône-et-Loire s'explique sur son blog. Il évoque une «longue méditation», au terme de laquelle il n'a pu se résoudre à voter contre Hadopi car «faire croire à la jeunesse que l'accès à la culture, à la musique comme au cinéma, pourrait avoir une chance d'être gratuit est une profonde erreur.».

Les autres abstentionnistes sont membres du Parti Radical de Gauche. Il s'agit de Paul Giacobbi (Haute-Corse), pressenti pour faire partie d'une prochaine ouverture, qui s'est expliqué sur son blog, de Dominique Orliac (Lot) et de Sylvia Pinel(Haute-Garonne).

Toute règle suppose une exception. Cette fois encore, un député PS s'est distingué des autres. Il s'agit de Jack Lang, qui a voté pour la loi, comme il l'avait annoncé.

Le texte de loi va désormais passer devant les sénateurs. Les socialistes, qui avaient voté pour le texte en première lecture, ont annoncé qu'ils ne prendraient pas part au vote et ne déposeraient pas non plus d'amendements.

CETTE LOI EST DÉJÀ OBSOLÈTE, LE NET VA PLUS VITE QUE LES POLITIQUES, ET TANT MIEUX

Internet: Aubry a reçu Arditi

Martine Aubry, première secrétaire du PS, a reçu aujourd'hui le comédien Pierre Arditi puis à sa suite, plusieurs cinéastes, dont Jean-Jacques Annaud et Bertrand Tavernier qui l'avaient interpellée à propos de l'hostilité du PS au projet de loi Internet adopté à l'Assemblée.
Ces deux rencontres discrètes, au siège du PS, rue de Solférino, survenant après une brouille très médiatisée, ont témoigné d'"une intensité de dialogue entre des gens farouchement attachés à la culture et qui ont envie de trouver des solutions réelles", a résumé le député Christian Paul. "On n'est pas d'accord sur tout, mais de part et d'autre, ce sont des convictions respectables", a dit M. Paul.
Martine Aubry leur "a ouvert la porte" des groupes de travail et ils ont accepté", et confirmé la tenue des Etats généraux de la culture, "un des premiers temps forts du travail" sur le projet socialiste pour 2012.
Mme Aubry était entourée du député Patrick Bloche et de la secrétaire nationale à la Culture Sylvie Robert.

La patronne du PS a reçu Pierre Arditi accompagné du metteur en scène Bernard Murat puis plusieurs cinéastes, avec la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques) et l'ARP (Auteurs-réalisateurs-producteurs), notamment Jean-Jacques Beineix, Jean-Jacques Annaud, Bertrand Tavernier et Pascal Thomas.
"Il y a eu de part et d'autre volonté de s'expliquer dans le cercle de famille", a déclaré M. Paul. Les artistes, a-t-il relaté, ont assuré qu'ils restaient "des gens de gauche" qui n'étaient "pas en train de virer à droite".
"Ce qui est commun à tous, c'est la conscience que la création est fragile, que l'économie culturelle est en permanence menacée", a-t-il ajouté.
"Nous avons défendu l'idée qu'on ne pouvait pas faire de la pédagogie à l'égard des jeunes avec une loi impratiquable", a dit M. Paul. "L'idée qu'on avait pu agir par démagogie n'a pas résisté à cette réunion", a-t-il ajouté.
Les participants ont évoqué la suite d'Hadopi, "comment trouver un nouveau mode de financement de la création et la manière dont les droits d'auteur peuvent vivre dans le monde numérique".

En 2010, 34.000 fonctionnaires ne seront pas remplacés

Selon Les Echos, 68.500 salariés de la Fonction publique partiront en retraite l'an prochain. Or, comme l'a promis Nicolas Sarkozy, un départ sur deux ne sera pas remplacé. Avec à la clé, une économie nette de près de 500 millions d'euros.

Avec le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, le gouvernement prévoit la suppression de 33 à 35.000 postes de fonctionnaires d'Etat dans le budget 2010, rapporte le quotidien Les Echos . Un chiffre que n'a ni confirmé ni infirmé le ministère de la Fonction publique, lequel a en revanche confirmé le maintien de la règle du non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux dans la Fonction publique d'Etat.

Selon les Echos, Bercy prévoit le départ à la retraite de 68.500 fonctionnaires d'Etat en 2010, ce qui conduirait, selon la stricte application mécanique de cette règle, à une suppression de postes comprise «entre 33.000 et 35.000». Des chiffres qui génèreraient une économie nette de 478 millions d'euros pour l'Etat.

Comme prévu, le taux de non-remplacement continue d'augmenter il était de 33% en 2008 et de 44% en 2009. C'est d'ailleurs l'un des principaux combats des huit organisations syndicales qui, depuis plusieurs mois, multiplient les journées d'actions et de manifestations pour la défense du service public et de l'emploi public. Mais dans un pays où les salaires et retraites des fonctionnaires représentent 43% des dépenses de l'Etat, la réduction des effectifs demeure la pierre angulaire de la maîtrise des dépenses publiques. Nicolas Sarkozy et le ministre de la Fonction publique Eric Woerth ont d'ailleurs répété à plusieurs reprises qu'ils ne reviendraient pas sur la règle du non remplacement d'un départ à la retraite sur deux, inscrite dans la Révision générale des politiques publiques.

«Faudrait-il par exemple arrêter le non-remplacement des départs à la retraite à cause de la crise ? On ne résout pas une crise, aussi importante soit-elle, en créant des dépenses pérennes pour 30 ans, déclarait encore lundi Eric Woerth lors d'un colloque. «La modernisation de la fonction publique est indispensable. Avec les nombreux départs à la retraite, il y a une opportunité démographique unique de la réaliser sans drame: s'arrêter n'aurait aucun sens», disait-il.

L'Enseignement supérieur et la Justice relativement épargnés

Reste à savoir quels seront les secteurs de la fonction publique les plus touchés par ce quota drastique de non-remplacement. Selon Les Echos, si l'Enseignement supérieur et la Justice devraient être relativement épargnés, plus de 50% des fonctionnaires quittant les ministères des Finances, de la Défense, du Développement durable ou encore des Affaires étrangères ne devraient pas être remplacés. En charge du Budget, Eric Woerth a commencé à rencontrer les principaux ministres et écouter les demandes de chacun, tandis que François Fillon devraient présider les ultimes arbitrages courant juillet.

Il est temps que la France rejoigne la moyenne Européenne pour le nombre de ses fonctionnaires.
Mais c'est un mal structurel et intellectuel, quand on demande à un jeune français ce qu'il voudra faire plus tard, la moitié répond : FONCTIONNAIRE.

QUELLE INSULTE À L'INTELLIGENCE !!!

Pentagone français: appel à candidatures

Le ministre de la Défense Hervé Morin a annoncé aujourd'hui le lancement officiel, d'ici au début de la semaine prochaine, de l'appel à candidatures pour la construction du "Pentagone à la française" qui doit être achevé en 2014 dans le sud de Paris.
"Avant la fin de la semaine ou au plus tard en début de semaine prochaine, le Journal officiel publiera l'appel à candidatures pour la construction du futur ministère de la Défense", a déclaré M. Morin devant la presse. Il a ensuite participé à une réunion publique avec des habitants du quartier de Balard.
Le ministre a également annoncé le lancement prochain de l'appel d'offres "pour la destruction de l'ensemble de la friche industrielle" qui occupe une partie du site.
Parmi les bâtiments appelés à être détruits, figurera l'ancien bassin des Carènes où la Marine a testé pendant des dizaines d'années les maquettes de ses navires, a confirmé M. Morin.