dimanche 1 mai 2011
Pippa, petite sœur de Kate et reine de beauté du mariage princier
Libye : L'Otan visait-elle le fils de Kadhafi ?
Le commandant en chef de l'opération « Protecteur unifié », le général Charles Bouchard de préciser : « Nous regrettons toute perte de vie, particulièrement celle de civils innocents ». L'Otan soutient en effet que toutes ses cibles « sont de nature militaire et ont été clairement liées aux attaques systématiques du régime Kadhafi sur la population libyenne et les zones peuplées. Nous ne visons pas les individus ».
Pour sa part, la Russie doute que les frappes de l'Otan n'aient pas eu Kadhafi pour cible. Le ministre russe des Affaires étrangères dénonce l'usage « disproportionné » de la force en Libye par les forces de la coalition.
Dans la soirée de samedi, une frappe d’un avion de l’Otan au-dessus de Tripoli a tué le plus jeune fils du leader libyen et trois de ses petits-enfants. C’est le porte-parole du gouvernement, Moussa Ibrahim, qui a annoncé la nouvelle du « martyre » de Seif al-Arab Kadhafi, 29 ans (à ne pas confondre avec son frère ainé Saif al-Islam Kadhafi).
Sale temps pour le muguet
La floraison précoce du muguet, liée aux fortes températures enregistrées en avril, a conduit les producteurs nantais à jeter une partie de leur cueillette, a déclaré samedi la Fédération des maraîchers nantais. Les producteurs de la région nantaise ont "trié au maximum" les brins pour pouvoir commercialiser un muguet de la meilleure qualité possible, a expliqué Gaëtan Corgnet, responsable de la commission muguet de la Fédération des maraîchers nantais. Le muguet de la région nantaise représente environ 80 % de la production française, contre 20 % pour la région bordelaise.
"Entre 20 et 50%" de la production, suivant les entreprises, a été jetée, indique M. Corgnet, producteur à Arthon-en-Retz (Loire-Atlantique), en déplorant une année 2011 "qui ne sera pas rentable économiquement" pour les maraîchers. L'éclosion du muguet avec deux semaines d'avance a engendré "un nombre de manipulations beaucoup plus élevé qu'à l'ordinaire" pour éviter qu'il ne fane avant la date fatidique du 1er mai, a-t-il affirmé. "Il a fallu également louer beaucoup plus de surface de frigo" pour y conserver les brins, ce qui a augmenté les coûts de production, a-t-il expliqué. Au niveau de la production, "les prix sont stables", a-t-il dit.
Plusieurs fleuristes nantais reconnaissent une hausse des prix. "J'ai dû payer 20 % de plus pour avoir la même qualité de muguet que l'année dernière, je suis forcée de répercuter sur le prix de vente", témoigne une fleuriste. "Je le vends à 1,80 euro au lieu de 1,50 l'an dernier", renchérit une autre, en reconnaissant que l'unique carton de muguet commandé cette année "est déjà un peu abîmé".
La floraison précoce des brins cette année remonte aux premiers coups de froid de l'automne, survenus dès fin octobre. "Fin décembre, le muguet était parfaitement réveillé", a expliqué Patrick Verron, conseiller muguet auprès des maraîchers nantais. La douceur des températures qui a suivi, en janvier et février, lui a permis de pousser et de sortir de terre "dès mars".
Aujourd'hui, les traditionnelles clochettes blanches, payées l'an dernier 42 centimes le brin à Rungis, devraient coûter chez le fleuriste et à la sauvette plusieurs dizaines de centimes supplémentaires par rapport à l'an dernier. A Paris, Monceau Fleurs affichera 2,90 euros la paire de clochettes et huit euros environ pour le pot de trois brins.
Qui va cueillir les tulipes ?
La présence de nos compatriotes serait particulièrement problématique dans les grandes villes telles que Rotterdam, Utrecht, Amsterdam et La Haye. Marnix Norder, l’un des conseillers municipaux de La Haye, a employé le terme "tsunami de Polonais" pour qualifier la présence polonaise évaluée entre 20 000 et 30 000 personnes dans cette ville. Malgré la réaction de l'ambassade de Pologne, le terme a été repris par le monde politique.
La campagne visant les immigrés bat son plein sous l'impulsion du Parti pour la liberté, formation xénophobe dirigée par Geert Wilders, qui soutient le gouvernement du Premier ministre Mark Rutte. Cela avec le consentement de la société néerlandaise, de moins en moins favorable à l'intégration européenne.
Le "tourisme des allocations" dans le collimateur
Malheureusement, ce climat xénophobe, attisé par les médias, atteint le pouvoir. En février dernier, Henk Kamp, le ministre des Affaires sociales et de l'Emploi a déclaré dans le quotidien néerlandais De Telegraaf que les immigrés d'Europe de l'Est sans domicile fixe et sans emploi devraient être renvoyés chez eux, voire expulsés s’ils refusaient de partir.Débu avril, ce même ministre a présenté au Parlement une liste de propositions censées mieux réglementer la situation dans ce secteur du marché du travail. Kamp explique vouloir en finir avec des intermédiaires frauduleux qui ne respectent pas la loi et font subir aux immigrés un travail forcé. Ses propositions visent également ce que l'on appelle, à Amsterdam et à La Haye, "le tourisme des allocations". Il s'agit de Polonais, de Roumains, ou de Bulgares qui viennent aux Pays-Bas à la recherche d'une vie meilleure, mais qui, en perdant leur emploi (ou en n'en trouvant pas), se retrouvent rapidement à la rue et survivent à l'aide des allocations.
Ainsi, le ministre laisse entendre que sans moyens de subsistance, les immigrés provenant des pays de l'UE perdraient au bout de trois mois le droit de séjourner aux Pays-Bas. Dès lors, les Polonais, les Roumains, mais aussi les Allemands et les Français, sans emploi depuis trois mois, devraient dire adieu au pays des moulins et des tulipes.
De plus, tous les travailleurs immigrés en provenance des pays de l'UE feraient l'objet d'un enregistrement auprès des bureaux de l’immigration. Les autorités locales seraient ensuite chargées de vérifier leurs conditions de logement (il arrive aujourd'hui que jusqu'à vingt immigrés polonais, ou roumains vivent entassés dans un seul appartement). Quant aux employeurs qui escroquent les immigrés avec leurs offres "nourri, logé" à prix d'or, ils seraient sévèrement punis. Kamp souhaite également que l'accès aux allocations sociales soit réservé aux personnes maîtrisant le néerlandais.
La Pologne fustige des "lois discriminatoires"
Un bon nombre de propositions du ministre néerlandais frôlant la discrimination, le gouvernement polonais n'a pas tardé à réagir. "Nous sommes critiques et nous espérons que des lois discriminatoires n'entreront pas en vigueur au Royaume des Pays-Bas. Nous attendons également que la Commission européenne examine très attentivement cette affaire", a déclaré récemment le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères, Marcin Bosacki.Le ministère des Affaires étrangères polonais a adressé à La Haye une lettre officielle, indiquant que l'idée d'expulser des Polonais sans emploi des Pays-Bas remettait en question l'une des libertés fondamentales de l'UE, celle de la libre circulation des personnes. Sur ce point, Varsovie compte sur le soutien de Bruxelles. D'ailleurs, fin février, Viviane Reding, la vice-présidente de la Commission européenne en charge de la justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté, a bien mis en garde La Haye contre toute tentative d'enfreindre les règles communautaires.
L'attitude des Hollandais provoque la colère des organisations de Polonais vivant aux Pays-Bas. Małgorzata Bos-Karczewska, responsable du portail de la communauté polonaise Polonia.nl et présidente de l'Association des experts polonais aux Pays-Bas, a publié dans le prestigieuse quotidien NRC Handelsblad, un article cinglant sur l'hypocrisie néerlandaise. Titrant son papier "Travaillez ou dégagez !", elle conseille aux Polonais des Pays-Bas d'aller s'installer en Allemagne, qui ouvre en mai 2011 son marché du travail.
Les producteurs du sud des Pays-Bas crient leur désarroi. Ils préviennent qu'il n'y aura personne pour cueillir les fraises et les pommes, les Hollandais ne voulant plus mettre la main à la pâte.
Les syndicats peinent à mobiliser pour ce 1er mai.
Après plusieurs années de fortes mobilisations, le 1er mai 2011 fait figure de recul pour les syndicats français, qui n'ont pas réussi à faire descendre les travailleurs dans la rue. Les centrales ne s'attendaient pas à une grande mobilisation, la journée tombant, cette année, un dimanche, comme le faisait remarquer Nadine Prigent, de la CGTqui remplaçait dans le défilé parisien un Bernard Thibault souffrant d'un lumbago. "C'est toujours un rendez-vous compliqué pour les organisations syndicales, mais les attentes sociales sont très importantes", assurait-t-elle.
Les autres leaders syndicaux ont eux aussi pris acte de la faible mobilisation. Pour François Chérèque "le syndicalisme ce n'est pas seulement manifester dans la rue, c'est aussi les accords interprofessionnels". La CFDT "en a signé cinq ces trois derniers mois, notamment sur l'assurance chômage, l'emploi des jeunes, et les retraites complémentaires". Quant à Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, elle a relevé que "les mobilisations difficiles sont le signe de temps difficiles, mais pas celui du renoncement ou de l'acquiescement à la politique du gouvernement".
FAIBLE MOBILISATION EN RÉGIONS
A Paris, on comptait quelques milliers de manifestants, 12 000, selon la police, derrière les banderoles de cinq centrales syndicales (CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa). Soit un peu plus de la moitié de l'effectif de 2010, qui était monté à 21 000, toujours selon les ofrces de l'ordre. Force Ouvrière, qui avait choisi de manifester à part dimanche matin, n'a quant à lui rassemblé que 300 personnes environ.
La banderole unitaire derrière laquelle défilait le cortège parisien appelait à la"solidarité internationale et (au) progrès social". Les thèmes défendus étaient à la fois "le soutien aux peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté", et "l'égalité des droits" entre travailleurs français et étrangers, en réaction à "la préférence nationale" défendue par le Front national, en progression dans l'opinion selon les sondages.
Dans les régions, la mobilisation a été faible: De 2000 à 5000 personnes à Marseille, selon les organisateurs, de 1200 à 3500 à Toulouse, de 2200 à 3300 à Lyon, 2000 à 3000 à Bordeaux, 500 à 1000 personnes à Rennes, autant à Lille, Dunkerque, Orléans, et à Caen .
A un an de la présidentielle, la gauche était également présente dans les cortèges. "On n'est pas obligé d'être dans la rue" pour célébrer la journée internationale des travailleurs, a déclaré la première secrétaire du PS Martine Aubry, qui défilait à Lille, estimant que les salariés manifesteraient "en 2012 dans les urnes". Candidat à la primaire socialiste, François Hollande a pris place dans la manifestation parisienne.
L’invasion venue de l’Est n’aura pas lieu
A partir du 1er mai, le marché du travail allemand sera entièrement ouvert aux ressortissants des Etats qui ont rejoint l’Union européenne en 2004. Les Polonais, les Tchèques, les Slovaques, les Hongrois et les Baltes pourront désormais travailler librement en Allemagne sans que l’agence pour l’emploi n’étudie auparavant leur profil pour vérifier qu’ils n’occupent pas un poste auquel pourrait prétendre un travailleur allemand.
Les ressortissants d’Europe de l’Est ont donc désormais le droit de venir en Allemagne. Mais le veulent-ils ? Pas tant que ça, répondent les économistes. "Le 1er mai ne marquera pas le début d’une immigration massive", affirme Christoph Schmidt, responsable de l’Institut de recherche économique de Rhénanie-Westphalie (WRI), à Essen. Selon ses estimations, l’Allemagne devrait accueillir au maximum 100 000 travailleurs est-européens supplémentaires chaque année, ce qui n’est pas une grande augmentation quand on sait qu’ils sont déjà 600 000 dans le pays. "Ce n’est pas comme s’il suffisait d’ouvrir la porte pour voir débarquer les spécialistes", résume-t-il.
Les jeunes de l'Est n'ont pas forcément envie de venir en Allemagne
Qui l’eût cru ? Pendant des années, nous avons craint que les Tchèques et les Polonais ne viennent inonder notre marché du travail et prendre nos emplois dès l’instant où les frontières seraient ouvertes. A présent, c’est exactement l’inverse qui se produit: les entreprises allemandes pourraient bien avoir urgemment besoin de travailleurs qualifiés venus de Pologne, de République tchèque et de Slovénie. L’Allemagne manque de bras. Et pourtant, certains indices montrent déjà que les jeunes travailleurs d’Europe de l’Est ne meurent pas forcément d’envie de venir en Allemagne.La principale explication est que bon nombre de médecins, infirmiers, ingénieurs et autres artisans sont déjà partis depuis longtemps et sont aujourd’hui au Royaume-Uni, en Irlande ou en Suède. Ces pays ont en effet ouvert leurs frontières dès 2004 et des centaines de milliers de travailleurs ont effectivement migré vers l’ouest à l’époque.Deux ans plus tard, ce fut au tour de l’Espagne, du Portugal, de la Finlande, de la Grèce et de l’Italie de leur ouvrir leur marché du travail. D’autres pays ont également accepté un minimum de travailleurs immigrés dans les professions déficitaires.
Seules l’Allemagne et l’Autriche ont fermement campé sur leurs positions. "Il y a eu un effet de dispersion, explique Herbert Brücker, chercheur à l’Institut allemand pour la recherche sur le marché du travail (IAB). Avant 2004, 60% des émigrants venus d’Europe de l’Est voulaient venir en Allemagne. Aujourd’hui, ils ne sont plus 23%."
Pour s’assurer les services de travailleurs de l’Est, les entreprises doivent avoir quelque chose à leur offrir. C’est ce que fait Alexander Wittker, dont l’agence intérimaire, Job Impulse, emploie 4000 personnes et possède 14 succursales dans les nouveaux pays membres de l’Union. Wittker propose aux entreprises allemandes d’employer des électriciens, des ouvriers outilleurs, des programmateurs ou des développeurs venant d’Europe de l’Est. A ces travailleurs, il offre en échange des bourses et des cours d’allemand et s’occupe de tout l’aspect administratif avec les autorités allemandes. Ses représentants vont jusque dans les écoles pour recruter de futurs employés. Ils vont naturellement aussi dans les universités et les écoles professionnelles, comme à Koscisze dans l’est de la Slovaquie.
Un programme national pour attirer les travailleurs étrangers
Les entreprises allemandes commencent lentement à comprendre que le personnel qualifié qu’elles recherchent ne viendra pas à elles de lui-même. L’Allemagne aurait besoin d’un vaste programme national – comme celui des années 60 – afin d’attirer les travailleurs étrangers. Qu’il s’agisse du syndicat national de l’Industrie (BDI), de la Fédération des employeurs allemands (BDA) ou de l’Association des chambres de l’industrie et du commerce (DIHK), aucune grande organisation ne prend d’initiative au niveau national, sans parler d’accord de recrutement soutenu par l’Etat.Dans les années 50 et 60, le gouvernement allemand s’était d’abord tourné vers l’Italie, puis l’Espagne, la Grèce, la Turquie et la Yougoslavie. A l’époque, c’était l’Agence fédérale pour l’emploi qui envoyait ses représentants sur place pour examiner les candidatures et fournir directement un contrat de travail à ceux qui avaient le bon profil.
Aujourd’hui, ce sont les petits qui font tout le travail : les PME, les associations régionales, les petits intermédiaires. En avril, la chambre d’industrie et de commerce de Cottbus a mis en place un programme de formation pour une centaine de stagiaires polonais. Le syndicat patronal des métiers de la santé voudrait s’associer avec la municipalité de Neuendettelsau, en Bavière, pour parrainer des stagiaires polonais en Allemagne. Personne ne se fait toutefois d’illusion sur l’efficacité de ces initiatives face au manque de personnel dont souffre tout le pays. Cela fait longtemps qu’on pense à aller chercher les infirmières jusqu’en Inde.
Pourquoi ils détestent Hollande
Son premier meeting, mercredi soir, a agacé le camp DSK. En forme dans les sondages, le Corrézien s’attire depuis de longues années les foudres d’Aubry et Fabius.
DSK le prend de haut
Aubry le juge "fainéant"
Fabius le "prend pour un imbécile"
Docteur House en terrasse dans la capitale alsacienne
Tout le monde l'a reconnu, ce samedi midi place du Marché-Gayot à Strasbourg. Docteur House, alias Hugh Laurie, a déjeuné au Bistrot du Gayot, accompagné de deux gardes du corps et de trois autres personnes (ses musiciens?). Bien entendu, l'acteur de la célèbre série a dû se résoudre à signer quelques autographes, mais il n'a pas été importuné plus que cela.
Né en 1959 à Oxford, Hugh Laurie n'est pas seulement l'acteur vedette de "Docteur House", il est aussi écrivain, scénariste, chanteur, musicien et compositeur. Son premier album, "Let them Talk", est sorti le 18 avril dernier en France. Il y reprend des standards du blues. Hugh laurie était en concert à Berlin le 28 avril. Lundi 2 mai, il sera en concert à Cheltenham en Grande-Bretagne, après avoir effectué une belle tournée des plateaux télé. Ce soir, il doit assister à un concert dans la région, dit-on. Lequel? Mystère. En tout cas, il loge au Sofitel.
Champions des ordures

Pourtant, les possibilités de trier et recycler existent en Lituanie. Depuis 2006, le ministère de l’Environnement a acheté environ 20 000 poubelles pour collecter le verre, le plastique et le papier. De plus, le tri des déchets est un service public et peut être accessible à tous. La directrice du département de la gestion de déchets au ministère de l’Environnement affirme que l’implantation d’un système de tri des déchets est totalement gratuit. Il suffit que les habitants en expriment le souhait et s’adressent aux institutions compétentes.
Payer une amende revient souvent moins cher que recycler
Les spécialistes reconnaissent que les Lituaniens ne sont pas enclins à trier. Pourquoi le faire, alors qu'ils ne sont pas disposés à acheter des biens fabriqués à partir de produits recyclés, au contraire d’autres Européens. Par exemple, en Suède, l’inscription "fabriqué à partir de papier recyclé" serait un avantage. En Lituanie, c’est le contraire. 49% de nos concitoyens ne choisiraient pas un tel produit.Le métal, le papier ou les contenants en verre sont les produits les plus recyclés, car les habitants peuvent recevoir de l’argent. La situation est plus préoccupante en ce qui concerne le plastique. Les habitants considèrent qu'il n'a pas de valeur et personne ne le sépare des déchets ménagers. Ce n’est pas pour rien que les hommes politiques évoquent la possibilité d’introduire une consigne pour les récipients en plastique. Cela diminuerait considérablement la quantité d'ordures en plastique qui jonchent le bord des rivières ou les parcs. Elles seraient ramassées par les personnes qui cherchent à gagner quelques centimes.
Les amendes sont souvent inadaptées dans notre pays. Etre verbalisé revient souvent moins "cher" que recycler les déchets. Ainsi, explique Almontas Kybartas, le directeur de l'entreprise EMP Recycling, traiter une tonne de piles galvaniques coûte 8 000 litas (2318 euros), et le prix de l’amende pour cette même tonne non traitée coûte tout juste 500 litas (145 euros).