TOUT EST DIT

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ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

jeudi 3 décembre 2009

Grève dans les musées : pour Mitterrand, "la réforme devra s'appliquer"

Le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, a insisté jeudi 3 décembre sur la nécessité d'appliquer la réforme dans les musées et monuments nationaux, où des grèves ont lieu depuis une dizaine de jours. Bien que peu suivies, elles entraînent cependant la fermeture au public de plusieurs établissements. "Cette réforme, elle a été menée par un gouvernement qui est issu du suffrage universel. Cette réforme devra s'appliquer."
Les syndicats protestent contre les réductions d'effectifs à venir, dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP), qui prévoit le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux. Mercredi, à l'issue de plus de deux heures d'entretien avec Frédéric Mitterrand, l'intersyndicale a dénoncé dans la soirée "une fin de non-recevoir absolue", notamment sur les suppressions d'emplois.

Des assemblées générales du personnel doivent décider, jeudi 3 décembre, de la suite du mouvement. Le Centre Pompidou, en grève depuis le 23 novembre, est toujours fermé. Il est particulièrement touché par la réduction d'effectifs.

"Le Centre Pompidou, qui est le navire amiral des musées français, avec le Louvre, est un établissement magnifique d'architecture contemporaine, un bâtiment qui a été construit pour accueillir cinq cent mille personnes par an. Il y en a trois millions", a relevé le ministre. "Il y a un nombre d'agents tel qu'on peut réorganiser, trouver des économies d'échelle qui font que cette réforme des départs à la retraite soit applicable normalement", a estimé M. Mitterrand.

Sur les trente et un musées en France, six étaient fermés mercredi en raison de la grève, selon la direction des musées nationaux.
Du côté des monuments historiques, six sur quatre-vingt-seize étaient fermés en raison de la grève, selon le Centre des monuments nationaux (CMN).
Le ministre du budget, Eric Woerth, a pour sa part jugé qu'il n'était "pas choquant" que l'Etat se pose des questions sur les effectifs dans les musées et monuments nationaux."Le bon dialogue social, ça ne veut pas dire ne prendre aucune décision ou ne prendre que des décisions absolument populaires ; c'est bien comprendre le sujet, bien faire partager aussi les soucis de l'employeur."

L'arrivée d'un enfant accroît les inégalités entre hommes et femmes

La naissance d'un enfant modifie-t-elle la répartition des tâches au sein du couple ? C'est ce qu'a tenté de savoir Arnaud Régnier-Loilier, démographe à l'Institut national d'études démographiques (INED) et spécialiste de la famille. Ses conclusions sont sans ambiguïté. "L'arrivée d'un enfant accentue le déséquilibre du partage des tâches domestiques entre hommes et femmes, écrit-il dans le bulletin de l'INED Population &Sociétés. Ce sont elles qui s'éloignent du marché de l'emploi, elles aussi qui prennent davantage en charge les tâches domestiques."
Arnaud Régnier-Loilier s'est appuyé sur une enquête internationale qui a permis, en France, d'interroger plus de 2 000 couples. Hommes et femmes ont été invités à deux reprises, en 2005 et 2008, à mesurer leur participation à sept tâches ménagères : la préparation des repas, la vaisselle, les courses alimentaires, le repassage, l'aspirateur, la tenue des comptes et l'organisation de la vie sociale de la famille. Parmi les couples interrogés, un quart a eu un enfant entre les deux enquêtes.

Ce travail montre, qu'aujourd'hui comme hier, les femmes assument l'essentiel des tâches domestiques. Parmi celles de 20 à 49 ans vivant en couple, 80 % s'occupent toujours ou le plus souvent du repassage et 70 % de la préparation quotidienne des repas. La tâche la moins mal partagée au sein du couple est la gestion de la vie sociale – invitations chez des amis, préparation des vacances, relations avec la famille –, mais même là les femmes s'impliquent nettement plus que les hommes.

Trois ans après ces résultats, une seconde vague d'entretiens a permis de mesurer si l'arrivée d'un enfant bouleversait la règle du jeu. La réponse est oui, mais pas dans le sens de l'égalité. "Une naissance accentue le déséquilibre du partage des tâches entre conjoints, constate M.Régnier-Loilier. Il devient particulièrement prononcé chez les couples ayant déjà un ou plusieurs enfants au premier entretien et qui se retrouvent avec un enfant supplémentaire de moins de 3 ans."

La dissymétrie se creuse pour la plupart des tâches domestiques : préparation des repas, courses alimentaires, passage de l'aspirateur ou tenue des comptes. Chez les couples qui n'ont pas eu de nouvel enfant, le partage des repas n'a ainsi pas bougé d'un pouce en trois ans. Chez ceux qui ont accueilli un bébé, le déséquilibre s'est accentué : la proportion de femmes s'occupant de la cuisine est passée de 51 % à 58 % lorsque le bébé est le premier enfant du couple, de 72 % à 77 % lorsqu'il a été précédé de frères ou sœurs.

Ces inégalités sont liées au décrochage professionnel des femmes. A la naissance d'un enfant, nombre d'entre elles délaissent le marché du travail : 25% des femmes qui ont accouché d'un premier bébé entre 2005 et 2008 ont cessé ou réduit leur activité, 32 % parmi celles qui ont eu un enfant supplémentaire. Envie de profiter d'un moment privilégié, souci de se conformer aux modèles sociaux, nécessité d'avoir du temps pour absorber le surcroît de travail domestique: tout se mêle pour éloigner les femmes du marché du travail.

Qu'il ait été désiré ou contraint, ce choix finit cependant par les confiner dans le rôle traditionnel de la femme au foyer et accentue encore le déséquilibre au sein du couple. "Le changement de situation professionnelle de la femme explique une bonne partie de l'évolution de l'organisation ménagère, souligne le démographe. Si elle a réduit ou cessé son activité, elle prend en charge plus souvent les tâches les plus quotidiennes (repas, vaisselle)."

Ce bouleversement des équilibres qui régissent le couple au quotidien ne se fait pas de gaieté de cœur : les femmes qui assurent presque toute l'organisation ménagère sont celles qui se disent le moins satisfaites de leur vie familiale. Et leur amertume croît avec le nombre d'enfants : 50 % des mères d'au moins trois enfants déclarent des taux d'insatisfaction élevés, contre 40 % des mères de deux enfants et 30 % des femmes sans enfants. Les hommes, en revanche, ne semblent pas mécontents de la situation : le nombre d'enfants, qui n'influe en rien sur leur taux d'activité, ne pèse aucunement sur leur degré de satisfaction.

Selon M. Régnier-Loilier, l'insatisfaction des femmes est liée au creusement du déséquilibre dans la répartition des tâches. "L'arrivée d'un enfant s'accompagne de tâches supplémentaires, parentales notamment, le plus souvent assumées par les femmes, écrit-il. Ajoutée à la dégradation de la répartition des tâches ménagères, cela pourrait rendre compte de l'insatisfaction plus forte des femmes ayant eu un enfant. (…) Malgré l'idéal d'égalité, la répartition des tâches au sein du couple reste fortement déséquilibrée."
Anne Chemin

Les leçons des minarets

Derrière le minaret, derrière la mosquée, les opinions publiques européennes devinent désormais l'intolérance, et réagissent en conséquence.
Il ne fait pas bon être suisse. Depuis dimanche, l'expression «crétin des Alpes» refait florès. De bons connaisseurs du pays de Guillaume Tell vous expliquent doctement que la montagne, par définition, ça bouche la vue, et qu'il ne faut donc pas compter sur les Helvètes pour voir loin, pour voir large et pour voir juste. Si on comprend bien ce qui se dit, le vote contre les minarets n'a aucune importance puisqu'il est l'œuvre de gens sans importance. On est libre de se satisfaire de cette explication géographico- sociologique, mais chacun sent bien qu'elle a des limites et qu'elle sert surtout à rassurer tout le monde à bon compte.

Si on voulait faire progresser le débat, on s'interrogerait sans fard sur la véritable raison de ce vote, qui n'a surpris que ceux qui aiment être surpris. Les Suisses ont dit non parce qu'ils ont peur, et la peur n'est pas une question de neurones. S'ils ont peur, c'est malheureusement parce que, depuis des années, ceux qui parlent le plus haut t le plus fort au nom de l'islam tiennent des propos ambigus, inquiétants et parfois guerriers. Et on ne pense pas seulement à Ahmadinejad. Pas une semaine sans qu'un imprécateur enfiévré, quelque part en Égypte ou en Arabie saoudite, ne voue aux gémonies l'Occident, ses valeurs et ses «turpitudes». Dès lors, dans l'esprit du citoyen européen lambda, dire non à un minaret, c'est dire non à cet islam-là, qui nourrit le si redouté scénario du «choc des civilisations».

Le drame qui est en train de se produire sous nos yeux, c'est que, derrière le minaret, derrière la mosquée, les opinions publiques européennes devinent désormais l'intolérance, et réagissent en conséquence. À tort ou à raison, elles estiment que l'islam est une religion à visée impériale, qui va doucement mais sûrement imposer sa loi. Bien sûr, en France, à droite comme à gauche, tel ou tel vous vante la formidable capacité d'assimilation de la République, qui en a vu d'autres, mais ce discours commence à tourner à vide et même leurs auteurs le reconnaissent à demi-mot. Car ils doivent bien constater que le communautarisme gagne, et pas dans sa forme la plus réjouissante.

Pour conjurer les périls, il devient de plus en plus urgent de réaffirmer les valeurs de la République et de faire en sorte que la religion musulmane soit à cent pour cent «républicanocompatible». À cet égard, légiférer sur la burqa ne serait pas un luxe. Et il n'est pas besoin d'organiser un référendum pour savoir ce que les Français en pensent.
MÊME SI DIEU N'EXISTE PAS, L'OCCIDENT S'EST FAIT SUR LE CHRISTIANISME, LE RESTE IMPORTE PEU.

SOUVENONS NOUS DE CHARLES MARTEL !

Les Français de plus en plus hostiles aux mosquées

Selon un sondage Ifop, 41 % des personnes interrogées s'opposent à l'édification de lieux de culte musulmans contre 22 % en 2001.

Si les Suisses ne s'étaient préoccupés des minarets, la France les aurait probablement ignorés. Mais une fois le sujet lancé, l'opinion s'est enflammée. Quelque 46 % des Français interrogés par l'Ifop sont favorables à leur interdiction. Près de 40 % les acceptent et 14 % ne se prononcent pas. «Les Français sont partagés, note le responsable du sondage Jérôme Fourquet. Mais la crispation autour de l'islam n'a jamais été aussi forte.»

Ce ne sont plus seulement les minarets qui fâchent, mais bien les mosquées. Seuls 19 % des Français acceptent qu'on en construise si des fidèles les demandent. C'est la proportion la plus faible de ces vingt dernières années. Tandis que le nombre d'opposants a retrouvé le niveau des années 1980. «À l'époque, le Front national émergeait, tout comme SOS-Racisme et les grandes manifestations», rappelle Jérôme Fourquet. En 1989, 38 % des Français refusaient de voir une mosquée près de chez eux. Les décennies suivantes voient ce rejet faiblir. En 2001, y compris après les attentats du 11 Septembre, il ne restait qu'un noyau de 22 % d'opposants. Les autres ayant alors rejoint le camp des indifférents (46 %). «En 2009, avec le retour des tensions, l'opinion s'est radicalisée sur la place de l'islam en France et se prononce clairement contre sa visibilité», analyse Jérôme Fourquet. Quelque 41 % des sondés refusent maintenant la construction d'une mosquée.


«Comme si vingt ans de droit à la différence ou encore la laïcité positive prônée par Nicolas Sarkozy n'avaient été qu'un discours de surface, sans prise avec le pays», soulève l'Ifop. Le président avait même envisagé de toiletter la loi de 1905 pour permettre le financement public du culte musulman. Tandis que les services de l'État priaient les maires de s'impliquer pour sortir l'islam de lieux de culte insalubres. Or, cette «normalisation» de l'islam voulue par le gouvernement et les élites politiques se révèle brutalement à contre-courant de l'opinion. Le décalage est particulièrement marqué pour les électeurs de Nicolas Sarkozy. Ils sont 48 % à refuser l'édification de mosquées et 55 % à repousser les minarets. Et seulement 25 % (mosquées) et 33 % (minarets) parmi ceux qui ont voté Ségolène Royal ou François Bayrou.

Hormis les professions libérales, les plus jeunes et les plus âgés, tous se montrent réticents. Les ouvriers sont les plus mobilisés. 65 % contestent l'édification des mosquées, suivis par les professions intermédiaires, les artisans et les commerçants. Qu'ils vivent à la campagne ou en ville, les Français s'inquiètent. Et particulièrement dans le Nord-Est et le Sud-Est. L'Ile-de-France est moins crispée.

Sur le site du figaro.fr, près de 49 000 lecteurs ont répondu à la Question du jour de mardi « Faut-il interdire la construction de nouveaux minarets en France ? » pour plébisciter l'interdiction à 73 %. En Allemagne, Der Spiegel a obtenu dans les mêmes conditions 78 % d'opposants aux minarets. Alors même que l'immigration est mieux acceptée en France que dans les autres pays européens, selon les récents sondages, «l'islam inquiète. Il reste perçu comme une religion de conquête», décrypte-t-on à l'Ifop. «Son expansion et ses rites collectifs heurtent le fond catholique de notre société.» Le minaret, même sans muezzin, apparaît comme le symbole «trop voyant» de la présence musulmane en France.

NE SOYONS PAS DUPES, SI LE PROBLÈME DES MUSULMANS DE FRANCE N'EST PAS RÉGLÉ RAPIDEMENT
LE FN FERA UN BON SCORE AUX PROCHAINES ÉCHÉANCES, ET JE SERAI CERTAINEMENT DE CEUX QUI VOTERONT FN.

Minarets : la mission burqa opposée à un référendum

Toutes tendances politiques confondues, ils refusent de suivre l'exemple suisse, jugé «excessif».
À droite comme à gauche, la classe politique française a toujours été hostile au référendum d'initiative populaire en vigueur en Suisse, qui traduit une méfiance à l'égard du Parlement. Dans notre histoire politique récente, seuls des partis contestataires - les écologistes lors de la présidentielle de 1981 et le Front national depuis 1984 - l'ont préconisé. Les députés qui siègent à la mission d'information sur la burqa ne dérogent pas à cette tradition de méfiance envers la démocratie directe. Sur tous les bancs de l'Assemblée, ils ne sont pas opposés aux minarets et ne souhaitent pas l'organisation d'un référendum sur cette question.

À droite, Lionnel Luca (UMP, Alpes-Maritimes) se distingue certes par sa critique du «concert de protestations sur le vote du peuple helvétique, révélateur de l'idée que certains se font de la démocratie et du suffrage universel». Il souligne que «les Suisses reconnaissent la liberté de culte mais refusent une ostentation considérée comme une provocation. C'est parfaitement leur droit.» Mais le député UMP ajoute aussitôt que «le minaret est un problème suisse et pas un problème français». Et il ne préconise nullement un référendum.

Nouveau président du Centre national des indépendants, aile droite de la majorité présidentielle, Gilles Bourdouleix (Maine-et-Loire) précise qu'il est «respectueux de l'expression démocratique de nos voisins suisses». Mais le maire de Cholet a accepté de délivrer le permis de construire d'un minaret dans sa commune «tout en étant très vigilant sur sa hauteur et l'absence d'appels à la prière».

Même le souverainiste Jacques Myard (UMP, Hauts-de-Seine), aux positions souvent iconoclastes, juge «excessive» la décision des Suisses, tout en expliquant le verdict des urnes par «des attitudes de prosélytisme des fondamentalistes radicaux islamiques». Beaucoup de députés UMP partagent le diagnostic de l'ancien pasquaien, pour qui «le seul moyen de rétablir des relations de tolérance est de bannir les signes tels que le port de la burqa et d'affirmer fermement les principes de laïcité, d'égalité des sexes et de dignité de la personne dans les sociétés multireligieuses» .

Seuls les deux députés du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers - qui ne siègent pas à la mission d'information sur la burqa - ont salué le résultat du référendum suisse et ont réclamé une consultation identique dans notre pays. Christine Boutin considère pour sa part que «la généralisation de la construction de minarets laisserait penser que la France cesse de défendre ses valeurs et son histoire». Sans se prononcer explicitement pour l'interdiction des minarets, la présidente du Parti chrétien-démocrate estime que «les minarets symbolisent les terres d'islam et la France n'est pas une terre d'islam».

«Un piège»

À gauche, André Gérin, député maire communiste de Vénissieux (Rhône), qui préside la mission d'information sur la burqa - il avait réclamé le premier sa création, aussitôt acceptée par l'UMP - voit au contraire dans la question des minarets «un alibi» et dans le référendum organisé en Suisse «un piège». «Ensemble, avec l'immense majorité des musulmans, nous agissons pour que l'islam devienne républiquement compatible, en combattant sans faiblesse la poussée intégriste», a argumenté le député communiste. Toutes sensibilités confondues, les parlementaires ne souhaitent pas plus que Nicolas Sarkozy l'organisation d'un référendum sur l'interdiction des minarets en France.

Le Premier Ministre Turc Erdogan déclarait en 1997 : « Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les dômes nos casques et les croyants nos soldats » (source Le Point)

HONTE A NOS POLITIQUES, LA PEUR DE L'ISLAM LES PARALYSE AU POINT QU'ILS FONT DU CLIENTÉLISME.

L’Euro trop cher ?

L’euro a progressé face au dollar et au yuan chinois. Une telle remontée n’est pas pour favoriser la croissance des pays européens
L’euro progresse face au dollar
L’euro gagne du terrain sur le dollar et par conséquent sur le yuan rattaché depuis des années au dollar. Mardi soir, la monnaie européenne représentait 1,5110 dollar. En octobre 2008, il était évalué à 1,25 dollar.
Pourquoi une telle hausse ?
L’euro retrouve la faveur des cambistes notamment suite à l’annonce de nouvelles positives pour l’économie dans la zone euro. La production a augmenté essentiellement en France et en Allemagne tandis que le chômage s’est stabilisé, voire a même diminué outre-Rhin. Enfin, la confiance des investisseurs a été confortée par l’intervention de la Banque centrale des Emirats arabes unis qui a annoncé son soutien financier aux établissements bancaires de Dubaï. Depuis quelques jours, la menace d’une crise du secteur bancaire suite à l’annonce de la dette publique de Dubaï était planante. Les investisseurs s’étaient donc retournés vers une valeur sure comme le dollar, délaissant ainsi l’euro. L’annonce de la Banque centrale a relancé les investissements plus risqués, l’euro s’en est trouvé favorisé. Côté dollar, sa valeur s’explique par une volonté des décisionnaires d’avoir un dollar faible, allié à des taux d’intérêt fixés par la Banque fédérale américaine proches de 0% afin de relancer le crédit.

Une surévaluation qui inquiète
Les ministres des Finances de la zone euro rassemblés dans l’Eurogroupe et le Fonds monétaire international (FMI) se sont inquiétés d’une telle hausse de l’euro face aux dollar et yuan chinois. "Nous sommes d'accord avec lui (le directeur du département Europe du FMI, Marek Belka ndlr) lorsqu'il dit que l'euro est surévalué et qu'un certain nombre d'ajustements sont souhaitables", a déclaré Jean-Claude Juncker,le président de l’Eurogroupe. Le seuil de 1,51 dollar atteint par l’euro pourrait ralentir la reprise économique dans les pays euro, une telle hausse étant un frein pour les exportations. Nicolas Sarkozy s’est lui-même prononcé sur la baisse du dollar "Je me reconnais comme un ami des Américains mais enfin on ne peut pas continuer comme ça avec un euro qui a augmenté de 50% de sa valeur par rapport au dollar (...) comment voulez-vous qu'on aille vendre des avions aux Etats-Unis ?".

La Chine fait bande à part
Les instances européennes avaient déjà fait passer le message à la Chine concernant la faiblesse du yuan, sans grande conviction. "Nous avons expliqué à nos amis chinois (...) que nous souhaiterions une appréciation ordonnée et graduelle du yuan par rapport à l'euro", "Nous estimons anormal qu'une économie (comme la Chine) qui se trouve en forte progression dévalue le cours de sa monnaie par rapport à une zone monétaire (la zone euro) dont les performances de croissance sont largement moins positives", a déclaré Jean-Claude Juncker ajoutant que les Chinois n’avaient pas l’air convaincu par une monnaie chinoise forte. Les autorités chinoises imposent en effet un yuan faible afin de privilégier la remontée de la croissance du pays.
Magali MASSA

Air France veut revoir la rémunération de ses navigants

La direction d'Air France veut réviser les accords collectifs des pilotes et des personnels de cabine, avec pour objectif un gain d'Ebit de 120 millions d'euros, qui s'ajouterait à un plan d'économies et de restructuration de 500 millions.
Après avoir dévoilé le mois dernier son nouveau service court et moyen-courrier, Air France va devoir aborder dans les prochains jours la phase la plus délicate de la restructuration du réseau intra-européen, lourdement déficitaire. La direction veut en effet renégocier les accords collectifs définissant les conditions de travail et de rémunération des personnels navigants d'Air France, pilotes et personnels de cabine. Avec pour objectif, selon nos informations, un gain d'Ebit de 120 millions d'euros, qui s'ajouteraient aux 500 millions d'Ebit supplémentaires à trouver au niveau du groupe Air France-KLM au cours des prochains mois, pour permettre le retour à l'équilibre du réseau domestique et européen sur l'exercice 2011-2012.

Sur ces 500 millions, les recettes supplémentaires attendues de la reprise de part de marché sur les lignes domestiques et européennes, grâce à la nouvelle offre disponible à partir d'avril, ne devraient pas dépasser 90 millions. Tout le reste, soit 410 millions d'euros, devrait donc provenir des mesures d'économies et de restructuration, dont 220 millions via une réorganisation des escales françaises, de la logistique et une densification des appareils et 190 millions par des suppressions de fréquences. Air France devrait en éliminer 15 cet hiver et KLM, 12, tandis que Regional fermera 4 lignes au départ de Clermont-Ferrand en janvier prochain vers Strasbourg, Marseille, Lille et Toulouse.

Cependant, la négociation qui devrait s'engager avec les syndicats de navigants ne se limitera pas à un simple plan d'économies. Selon « La Tribune », la direction souhaiterait obtenir de ses navigants un gain de productivité pérenne« de 15 % à 20 % ». Mais plus qu'une augmentation du temps de travail,il s'agirait de modifier le système actuel de rémunération des navigants, basé sur une part de salaire variable importante en fonction du nombre d'heures de vol, afin de permettre le retour à une croissance rentable.« L'objectif n'est pas de baisser les salaires ou de voler plus, mais de réaménager le système de rémunération variable,explique une source proche du dossier. Aujourd'hui, les coûts marginaux des personnels navigants sont égaux aux coûts moyens. Résultat, 1 % d'activité en plus se traduit par 1 % de coûts supplémentaire, ce qui ne nous permettra pas de retrouver une croissance rentable, quand l'activité repartira. »
Crainte de sureffectifs

Pour tenter de convaincre les navigants, la direction d'Air France-KLM a brossé en interne un tableau particulièrement sombre de la situation du moyen-courrier. La marge d'exploitation, avant impôt, serait devenue négative de 13 % sur les lignes européennes d'Air France et de KLM et de 12 % sur le réseau français, pour des chiffres d'affaires respectifs de 2,4 milliards, 1,4 milliard et 1,8 milliard d'euros. La recette unitaire, en baisse régulière depuis au moins dix ans, a plongé de près de 15 % en un an. Quant à la clientèle de la classe affaires, sa part est passée de 34 % en 1996 à 9 % en 2007.

Mais pour l'heure, aucun syndicat ne semble prêt à réviser des accords valables jusqu'en 2011 pour les pilotes et 2013 pour les personnels navigants commerciaux (PNC), en soulignant que la baisse de l'activité a déjà sensiblement amputé les rémunérations des navigants. La masse salariale de cette catégorie a effectivement baissé de 4 % au premier semestre, soit autant que celle des personnels au sol. A ces pertes de revenus s'ajoute la crainte de sureffectifs, qui seraient déjà de l'ordre de 800 hôtesses et stewards cet hiver et qui devraient encore s'accroître avec la suppression annoncée d'un poste de PNC sur les A319 d'Air France. Même souci du côté des pilotes, qui déplorent une centaine de sureffectifs cet hiver et dont l'activité en général serait tombée à une cinquantaine d'heures de vols par mois en moyenne au lieu des 75 heures théoriques. Difficile dans ses conditions d'envisager un effort de productivité alors même que, actuellement, l'activité ne génère pas assez de travail pour tout le monde.
BRUNO TREVIDIC, Les Echos

Richard Bielle

Le président du directoire de CFAO est sorti de sa réserve naturelle pour vanter aux marchés les attraits de la filiale de distribution africaine de PPR, qui fait son entrée à la Bourse. Attaché depuis dix ans à rendre une nouvelle jeunesse à la société plus que centenaire, dans le sillage d'Alain Viry, qui lui a transmis les commandes le mois dernier, ce diplômé de l'Ecole supérieure de commerce de Paris est un grand discret. Le natif d'Orléans n'en est pas moins familier de l'exubérance africaine. Petit-fils d'exploitants forestiers du « temps béni des colonies », il a grandi au Gabon, où son père était employé par la SCOA, une ex-rivale de la CFAO passée aujourd'hui dans le giron de cette dernière. Le profil de financier de l'ancien de Renault Trucks et d'ING Barings le prédisposait à établir son bivouac dans une entreprise réputée pour sa volonté de rigueur. Ce père de trois garçons, amateur de tennis et de football, fera sans doute preuve de moins de cynisme que ses lointains prédécesseurs à la tête de l'entreprise, qui affirmaient il y a un siècle : « Sans courir au-devant de pertes et de sacrifices inutiles, nous sommes décidés à pousser les affaires à la dernière limite, pour faire pièce à nos concurrents actuels et pour décourager tous ceux qui peuvent encore être tentés de venir s'installer près de nous »

Martine Aubry décline sa vision de l'identité nationale

Martine Aubry a bouclé, mercredi 2 décembre à Rennes, son tour de France du projet du PS pour 2012, en proposant aux Français une "nouvelle donne économique, durable" et "sociale" et en dessinant les contours de "la France qu'on aime". En appelant aux mânes de Ferry, Jaurès, Blum, Zola, Camus, Césaire et à l'héritage des Lumières, la patronne du PS a prononcé un discours offensif d'environ une heure devant plus de cinq cents personnes réunies dans une ancienne halle.
Sans "décliner le projet des socialistes pour 2012", qui est "en chantier", Mme Aubry a appelé, à l'issue de sa tournée de deux mois dans huit villes, à "changer", "réinventer les réponses aux défis de la mondialisation, des chocs démographiques, écologiques et technologiques".
"C'est une nouvelle donne que nous devons proposer", a-t-elle fait valoir.

"Une nouvelle donne économique et durable" avec un "Etat stratège" qui "devra donner trois directions" : "mutation écologique de notre industrie, révolution numérique de nos services, transformation biologique et raisonnée de notre agriculture". Prônant une "social-écologie", elle souhaite "une nouvelle donne sociale fondée sur un autre partage des richesses" avec une "sécurité sociale professionnelle tout au long de la vie".

"LA FRANCE QU'ON AIME"

Il faut aussi "une nouvelle donne démocratique face à un président autocratique", lance-t-elle. S'en prenant à Nicolas Sarkozy sans le nommer, la maire de Lille a déploré que le "modèle social" de la France "se fissure". "Les responsables, ce sont ceux qui favorisent les égoïsmes au détriment du collectif", "ceux qui, au nom de l'identité nationale, tentent de diviser les Français au lieu de les unir". Ce débat-là "ne nous intéresse pas", a-t-elle assuré, citant de Gaulle : "Il y a deux catégories de Français : ceux qui disent qu'il y a deux catégories de Français et les autres."

"L'identité de la France, ce n'est pas la droite, ce n'est pas la gauche, c'est bien plus, c'est la République", a-t-elle lancé. Dans le train pour Rennes, Mme Aubry avait assuré qu'elle ne tiendrait pas "un contre-discours à l'identité nationale" de Nicolas Sarkozy, mais un "discours sur l'identité de la France, la France qu'on aime" que veulent "retrouver" les Français.

Je lui répondrais par deux phrases du général De Gaulle:

"La France fut faite à coups d'épée. La fleur de lys, symbole d'unité nationale, n'est que l'image d'un javelot à trois lances."
"Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres."

Les vingt mots du réchauffement climatique

Adaptation

Capacité d'un système, spontanée ou planifiée, d'ajuster ses mécanismes, ses processus et sa structure à des changements climatiques hypothétiques ou réels.

Agenda 21

Plan d'action pour le XXIe siècle adopté par 173 chefs d'État lors du sommet de la Terre de Rio en 1992. Ce texte non contraignant vise à intégrer les préoccupations concernant l'environnement et le développement dans les politiques territoriales de tous les Etats.

Anthropique

Phénomènes résultant de l'action de l'homme ou entretenus par lui. Les émissions anthropiques favorisent le réchauffement de l'atmosphère.

Année de référence

Année choisie pour établir le pourcentage de réduction des émissions de gaz à effet de serre que les Etats doivent atteindre. Pour l'ONU, l'année de référence est 1990.

Atténuation

Modification des techniques de production employées par l'homme dans le but de réduire les ressources engagées et les émissions de carbone.

Changement climatique

Changements de climat durables, attribués à des processus intrinsèques à la Terre, des influences extérieures (variations de l'activité solaire par exemple) ou des activités humaines. Le changement climatique anthropique est l'évolution du climat qui est attribuée aux émissions de gaz à effet de serre engendrées par les activités humaines et altérant la composition de l'atmosphère de la planète.

Compensation

Action par laquelle un pays, une entreprise ou un individu qui émet du CO2 rémunère un gestionnaire de ressources pour financer un projet réduisant en contrepartie les émissions de gaz à effet de serre. L’objectif est de compenser les émissions générées.

Conférence des parties (COP)

Organe suprême de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques. Elle se réunit annuellement pour faire le point de l'application de la Convention et des autres instruments juridiques connexes et prend les décisions nécessaires pour favoriser l’application effective de la Convention.

Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques

Accord international visant "à stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique". Adoptée à New York le 9 mai 1992 et ouverte à la signature à Rio en juin 1992 lors de la Conférence des Nations-Unies sur l'environnement et le développement (CNUED), elle est entrée en vigueur le 21 mars 1994 après avoir été ratifiée par 165 Etats. La Convention s'appuie du point de vue de l'expertise scientifique sur le GIEC et sur le plan politique sur la Conférence des parties.

Développement durable

Développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. C'est la définition donnée par le rapport Brundtland, intitulé Notre avenir à tous et publié en 1987 par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement des Nations-Unies, qui a servi de base à la Conférence de Rio en 1992. Le développement durable intègre des préoccupations écologiques, économiques et environnementales.

Empreinte écologique

Indicateur qui vise à traduire de manière facilement compréhensible l’impact d’activités humaines sur les écosystèmes.

Equivalent CO2

L’émission d’équivalent CO2 est obtenue en multipliant l’émission d’un gaz à effet de serre par son potentiel de réchauffement global (PRG) pour la période de temps considérée. L'équivalent carbone, lui, concerne le seul poids du carbone contenu dans le CO2 émis. Un kg de CO2 vaut 0,2727 kg d'équivalent carbone.

Les Suisses auraient-ils voté tout haut ce que les Français pensent tout bas ?

Faut-il en parler ? Vaut-il mieux éviter ? Le débat ouvert dimanche par la votation des Suisses contre la construction de minarets dans leur pays a plongé le gouvernement français dans le plus grand embarras. Ce débat est-il pertinent dans le contexte français ? Si les membres de la majorité présidentielle sont partagés sur la question, force est de constater que la querelle des minarets n'a pas tardé à franchir les Alpes, sur fond de débat sur l'identité nationale et le port de la burqa.
Le porte-parole de l'UMP, Xavier Bertrand, fut l'un des premiers à allumer la mèche en déclarant dès dimanche sur RTL qu'on n'avait pas "forcément besoin" des minarets en France. Dès le lendemain, son adjoint, Dominique Paillé, soufflait sur la braise en affirmant sur France Info que, si les salles de prière sont "évidemment tout à fait indispensables", il n'en va pas de même pour les minarets.

Malaise dans les rangs de l'UMP. Lundi, le patron des députés UMP, Jean-François Copé, tente de calmer le jeu au micro de France Info : "Il ne faut pas en faire un débat national. C'est la pire manière de recréer de l'amalgame, de la stigmatisation." Le message est entendu. Xavier Bertrand met de l'eau dans son vin et estime désormais que "ce débat n'a pas sa place en France". "Est-ce que la question nous est posée en France concernant les minarets ? Bien sûr que non", déclare-t-il sur Radio Classique.

MINARET, IDENTITÉ...

Il est une nouvelle fois désavoué par Frédéric Lefebvre, qui estime, sur le site de l'UMP, que le "débat sur l'identité nationale était le lieu idéal" pour évoquer ce sujet et qu'il ne fallait pas "avoir peur d'en parler". Brice Hortefeux a-t-il peur ? Toujours est-il que le ministre de l'intérieur, pourtant en charge des cultes, s'est bien gardé de se prononcer. Nicolas Sarkozy a, pour sa part, décidé d'évoquer le sujet, mercredi, à l'Elysée avec des députés UMP. "Il nous a dit que c'était l'illustration que les gens, en Suisse comme en France, ne veulent pas que leur pays change, qu'il soit dénaturé. Ils veulent garder leur identité", rapporte un participant.

"Identité" ? Sur le site Internet consacré au débat sur l'identité nationale, les Français n'ont pas attendu l'aval du gouvernement pour répondre à cette question qu'on ne leur posait pas. Le site est littéralement envahi de références au vote suisse. Un constat cruel pour son initiateur Eric Besson, pour qui le débat sur les minarets n'a pas lieu d'être : "Pour ce qui concerne la France, j'aimerais beaucoup qu'on évite ce type de débat..." Raté.

Petit florilège de ce qu'on peut lire sur Debatidentitenationale.fr : "Pour moi, l'image type de l'identité nationale française, c'est un village surmonté d'un clocher d'église, mais en aucun cas surmonté d'un minaret", écrit un internaute. "A quand un référendum populaire pour que les vrais Français puissent contribuer à une vraie France ?" demande un autre. Etre français, "c'est défendre son identité comme le font les Suisses en refusant le suicide de la nation provoqué par une immigration qui ne veut pas s'intégrer mais veut nous imposer ses mœurs", estime un troisième.

DÉCOMPLEXÉE

Ailleurs, sur son blog, un élu UMP de Brest donne son avis dans un post intitulé "Les minarets en Suisse... c'est non... et chez nous... à Barbès". Il s'offusque, vidéo à l'appui, du fait que le "boulevard Barbès est toujours occupé chaque vendredi par les musulmans, qui confisquent les trottoirs, forçant les piétons à marcher sur la chaussée". Après la droite embarrassée, la droite décomplexée. André Valentin, maire UMP de la commune de Gussainville, est interrogé par le JT de France 2 sur l'opportunité d'organiser le débat sur l'identité nationale : "Il est temps qu'on réagisse, on va se faire bouffer". "Par qui ?" lui demande un journaliste. "Y en a déjà 10 millions", "10 millions que l'on paye à rien foutre"...

Quant à Christine Boutin, elle résume d'une formule son avis sur la question : "Les minarets symbolisent les terres d'islam, et la France n'est pas une terre d'islam." "La généralisation de la construction de minarets laisserait penser que la France cesse de défendre ses valeurs et son histoire", estime-t-elle dans un communiqué.
Plusieurs sites Internet de presse ont interrogé leurs lecteurs. Ces "sondages" n'ont évidemment rien de scientifique, mais le succès qu'ils ont rencontré illustre la passion qui entoure cette question. Sur Le Figaro, 73 % des 49 000 votants se prononcent contre la construction de minarets en France. Le chiffre atteint même 86 % sur le site de L'Express (plus de 19 000 participants). Les Suisses s'étaient prononcés – dans des circonstances différentes – à 57,7 % contre de nouveaux minarets.

La contagion du vote suisse ne s'est pas arrêtée à l'Hexagone. Les mêmes "sondages" organisés par des sites d'information en Espagne ou en Allemagne donnent des scores comparables. Sur le site d'El Mundo, on découvre ainsi que 80 % des lecteurs ayant répondu à la question sont d'accord avec les Suisses. Quant aux lecteurs de Die Welt, ils sont 86 % à refuser la construction de nouveaux minarets en Allemagne.
Soren Seelow

IL FAUT REGARDER LA RÉALITÉ EN FACE, LA FRANCE NE FAIT PAS EXCEPTION.