TOUT EST DIT

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vendredi 28 septembre 2012

L'Albanie, l'Italie et la Grèce signent un protocole d'entente sur le gazoduc TAP

L’Albanie, l'Italie et la Grèce ont signé jeudi 27 septembre 2012 à New York un accord pour la construction du gazoduc TAP, qui, s'il est approuvé par un consortium d'investisseurs, fournira les trois pays avec du gaz de la mer Caspienne en Azerbaïdjan.

L’accord sur le TransAdriatic Pipeline (TAP) a été signé par le ministre des Affaires étrangères de l'Albanie, Edmond Panariti et ses homologues, le ministre italien des Affaires étrangères Giulio Terzi et le grec Dimitris Avramopoulos. Les ministres se trouvent actuellement à New York pour participer aux travaux de l'Assemblée générale des Nations Unies.

A ce document paraphé, un protocole d'accord au niveau politique, devra suivre une analyse technique visant à créer le cadre de nouvelles infrastructures. Le TAP se présente comme l'un des nombreux projets concurrents pour amener le gaz du gisement azerbaïdjanais de Shah Deniz vers l'Europe, qui vise à réduire la dépendance actuelle des fournisseurs, y compris la Russie.

En signant cet accord, les trois pays donnent tout leur soutien politique au projet, ce qui augmente les chances pour lui de sortir vainqueur. Nabucco West, l'autre projet concurrent, prévoit le transfert de gaz par la Turquie à la destination finale de l'Autriche.

Le chef de la diplomatie italienne, Giulio Terzi di Sant'Agata déclare que «pour (son) pays, le TAP fait partie d'un plus vaste tableau de la sécurité énergétique". Le ministre grec Avramopoulos signale que le projet «est très important en ces temps économiques difficiles assurant la création  d’emplois et stimulant  la croissance. Il faudra de nouvelles négociations afin de parvenir à la signature de l'accord final. "

Pour Edmond Panariti, "le développement de ce projet permettra de créer 2 000 nouveaux emplois en Albanie". Le ministre albanais ajoute que le sous-secrétaire d'État adjoint américain à la diplomatie de l'énergie, Amos Hochstein, a joué un rôle important dans la réalisation du protocole d'entente entre les trois États.

Le consortium d‘investisseurs du projet comprend la société suisse EGL, la norvégienne Statoil et l’allemande EON Ruhrgas.

Dominique Strauss-Kahn au secours de la Grèce ?

Dominique Strauss-Kahn va-t-il aider la Grèce à réduire sa dette colossale ? Les rumeurs vont bon train depuis l'arrivée, mercredi, de l'ancien directeur général du FMI à Athènes. La presse grecque s'interroge en effet sur sa présence et certains murmurent déjà qu'il pourrait conseiller le gouvernement d'Antonis Samaras, au moment où la Grèce se trouve une fois de plus dans une impasse dans le cadre de ses négociations avec la troïka (UE, BCE, FMI) sur le remboursement de sa dette.
Pour l'instant cependant, rien n'a été confirmé, DSK s'étant contenté de se livrer à des activités touristiques et de loisir, en se rendant notamment, mercredi soir, au "Rich Club", un night club branché situé en bord de mer au sud d'Athènes, dans le quartier de Glyfada, explique le quotidien grec 'To ethnos"...

Le satyricon à Athènes
Quoi qu'il en soit, DSK prépare bel et bien son retour dans la sphère économique, et souhaite visiblement tourner le plus vite possible la page des scandales sexuels qui lui ont valu depuis mai 2011 des poursuites judiciaires, et lui ont coûté son poste au FMI, ainsi que sa candidature probable à la présidence de la République française...
Le site internet 'Rue89' révèle ainsi que DSK aurait créé une société de conseil baptisée Parnasse, dont l'objet serait de donner des "conseils, conférences, informations dans les domaines économique, social, immobilier, politique tant en France qu'à l'étranger". 'Rue 89' précise que les statuts de Parnasse ont été déposés le 1er septembre dernier au tribunal de commerce de Paris.
De fait, Dominique Strauss-Kahn se montre de plus en plus souvent en public dans un cadre professionnel : Le 21 septembre dernier, il a donné une conférence à l'Université privée de Marrakech, et a confié à 'i-Télé' et à l'AFP qu'il souhaitait "retrouver un rôle" qui se situerait davantage "dans la réflexion" que dans l'action : il a notamment regretté "l'absence d'idées nouvelles" de ceux qui gèrent actuellement la crise de l'Euro...
Une idée inédite, DSK en a lui-même soufflé une récemment aux dirigeants européens. Le 14 septembre, invité au "Yalta European Strategy" en Ukraine, organisé par Euro-RSCG, il a suggéré que les pays dont la dette est la mieux notée (Allemagne, France, Pays-Bas...) et dont les taux d'intérêt sont très faibles, voire négatifs, "remettent au pot une partie de l'écart de taux" au profit d'autres en difficulté, comme l'Espagne ou l'Italie. Ce dispositif, temporaire, se traduirait concrètement par des réunions tous les quinze jours, afin de décider de quelle façon sera rétrocédé cet écart de taux. Parallèlement, les pays endettés seraient tenus de poursuivre leurs réformes structurelles pour redresser leurs finances.
Dans sa quête pour retrouver sa crédibilité auprès de la communauté économique et politique internationale, M. Strauss-Kahn devra cependant franchir encore quelques étapes dans son agenda judiciaire : en France, la Cour d'appel de Douai fera savoir le 28 novembre prochain si elle accepte ou non la demande des avocats de DSK d'annuler sa mise en examen dans l'affaire du Carlton, où il est mis en cause pour "proxénétisme aggravé en bande organisée"...
Aux Etats-Unis, où la procédure pénale a été abandonnée en août par la femme de chambre accusant DSK de l'avoir agressée sexuellement, les avocats de l'ancien patron du FMI seraient actuellement en pourparlers avec ceux de Nafissatou Diallo, afin de trouver un accord financier et éviter la tenue d'un procès civil, a rapporté récemment la chaîne télévisée 'CNN'.

Florange, chaud comme la braise


C'était l'un des cauchemars de Nicolas Sarkozy, qui avait fait de ce dossier un étendard de son volontarisme politique. Las, les sidérurgistes de Florange vivent toujours avec une épée de Damoclès suspendue au-dessus des hauts-fourneaux, les deux derniers de Lorraine. Probable que Florange, parmi d'autres dossiers plus bouillants que chauds, hante désormais les nuits de François Hollande. Il représente le symbole de la désindustrialisation inéluctable de la France et illustre la difficulté du pouvoir politique, sinon son impuissance, à contrecarrer les plans d'un géant mondial qui inscrit sa stratégie dans une logique financière. Le combat du pot de terre contre le pot de fer. Mittal se désengage de l'Europe où le marché de l'acier, plombé par une consommation en berne, s'affaisse. Les hauts-fourneaux ont été mis en veille, la fermeture est programmée, les salariés se savent en sursis. François Hollande a d'autant plus une obligation de résultat que, juché sur un camion, il avait harangué les métallos en lutte, promettant une loi qui obligerait les firmes à céder les usines rentables qu'elles s'apprêteraient à fermer. Le temps joue contre lui. À défaut d'une loi, il faut s'en inspirer. Aussi tente-t-il de convaincre Mittal de céder le site pour l'euro symbolique à un repreneur... qui reste à trouver. On peine à imaginer que Mittal accepte facilement de favoriser un concurrent sur un marché en crise. Le « président de l'emploi » en est là. Pour compliquer l'équation, il a sur son bureau un rapport concluant à la viabilité de l'aciérie sous réserve d'investissements massifs. C'était déjà la promesse de Nicolas Sarkozy…

Ayraultisme 


Jospin, jospiniste ; Villepin, villepiniste, ou encore Fillon, filloniste… : à chaque Premier ministre, son style, son adjectif utilisé dans le langage courant.
Ayrault, ayraultisme ? La malicieuse correspondance phonétique – érotisme – prête à sourire. Mais la conjoncture invite à tout sauf à la plaisanterie, dans un pays en pleine déprime, où se pose pourtant la question du… « désir ». Du « désir d’avenir » précisément, deux termes jadis associés par la socialiste Ségolène Royal. Mais cette envie de futur ne relève pas du passé. Bien au contraire, alors que vient de s’abattre sur la France le coup de massue des chiffres angoissants du chômage.
D’abord avec le trac, puis avec plus d’assurance, Jean-Marc Ayrault est venu défendre, hier soir sur France 2, sa politique, et notamment sa clef de voûte, le projet de loi de Finances 2013 officialisé aujourd’hui, mais dont les grandes lignes sont connues : serrer les boulons de toutes parts, en essayant de ne pas étrangler la croissance. Pas sûr que pour sortir d’un tel étau, une autre majorité aurait abouti à des équilibres différents. Ou aurait exprimé un message vraiment autre, ponctué de « stop à la dette » ou de l’effort « juste ». Les marchés sont aux aguets et se déchaîneraient au moindre signe de relâchement, avec, en perspective, la menace d’une spirale comparable à celle de la Grèce ou de l’Espagne. Nous n’en sommes pas là, et notre sort reste enviable par rapport à celui de ces deux autres pays européens à l’économie exsangue. Mais la population y donne le sentiment de vouloir réagir, même si c’est sur le mode protestataire.
Chez nous – ne nous en plaignons pas – la rue reste calme, mais sans que l’on sache si cela relève du choix raisonné ou de la résignation devant la situation sociale.
Le Premier ministre a lui-même souligné le danger de ce « défaitisme ». « Je veux redonner de l’élan », a-t-il martelé, évoquant de façon implicite la dimension psychologique du malaise national.
Sur sa propre volonté de faire avancer le pays, sa sincérité était manifeste, derrière un flegme plus british que prof d’allemand. Mais aura-t-il la durée, la ténacité, pour redonner un cap à un peuple déboussolé ? Alors le mot « ayraultisme » pourra(it) revendiquer sa place dans le dictionnaire.

Sifflets 


M. Montebourg, qui ne doute de rien, a joué du muscle hier à Florange contre ArcelorMittal : un bras de fer commence, a-t-il lancé aux salariés promis au chômage. Las, ils l’ont sifflé… Il faut dire qu’ils en ont entendu, des promesses. Et notre ministre du Redressement productif a beau avoir du talent, comment rester crédible, après tant d’espoirs déçus ? C’est la limite du volontarisme politique, contre laquelle s’était déjà cogné M. Sarkozy : tout fier et tonitruant que l’on soit, on ne gagne pas un bras de fer contre la réalité. Personne, pas même M. Montebourg, ne peut faire taire le patron de PSA, M. Varin, qui ferme Aulnay et commente : moi, les clients, je ne peux pas les inventer… Entre réalisme et résignation, la voie est étroite. Et notre Président, qui présente aujourd’hui son budget de redressement, le sait bien : il n’y a pas loin des vivats de la victoire aux sifflets du désespoir.

Le boulet social


Les chiffres avaient été annoncés mauvais. Ils le sont pour le seizième mois consécutif ! Le cap psychologique et symbolique des trois millions de chômeurs est franchi. Le gouvernement se refuse à prendre sa part de responsabilité aussi, les attaques coordonnées au sein de la majorité contre l’héritage abominable du quinquennat Sarkozy sont destinées à ne pas désespérer la France de la gauche.
Pourquoi ne pas admettre que cette situation stressante pour toutes les familles qui ont dans leur proximité des chômeurs résulte d’abord de la crise ? Faire porter la faute aux autres n’aura qu’un temps. C’est une stratégie de court terme alors qu’il faut oser se projeter dans un avenir dont l’horizon est incertain. Si les Français sont patients, ils ne sont pas inconscients. La situation est grave, et l’urgence d’une réforme profonde du marché du travail exige de l’audace politique.
Les emplois aidés sont une recette bien pâle alors que le nombre de demandeurs d’emploi s’est encore accru de 0,8 % en un mois. Que faut-il faire et quelles sont les dispositions économiques intelligentes qui doivent être prises pour casser cette machine infernale qui tue le travail ? Le gouvernement doit apporter des réponses, même si cela fait quarante ans qu’a été entamée la dégradation du marché de l’emploi.
Depuis le premier choc pétrolier il n’y a eu qu’une série de courtes rémissions d’un mal qui témoigne d’un handicap structurel français. Tous les pays de l’Union européenne souffrent. Personne ne peut le nier mais l’addition dans l’Hexagone est élevée et n’est pas la simple conséquence de plans sociaux qui ont été reportés en raison des élections.
À force de soigner les maux sans traiter les causes, on est emprisonné dans une spirale infernale où le manque de travail génère une angoisse permanente. Aujourd’hui, dans un contexte sombre, trop d’investisseurs et de chefs d’entreprise doutent. Il existe désormais un blocage, peut-être exagéré mais bien réel, lié à l’accroissement de la pression fiscale annoncée dans l’Hexagone. Les groupes transnationaux ne font pas dans le patriotisme économique mais dans le business.
Depuis New York, François Hollande a le droit d’invoquer « une situation dont nous héritons », mais ce que les gens lui demandent, ce sont des solutions pour d’abord freiner, puis stopper, les suppressions de postes. Ou du moins parvenir à une situation où le nombre d’emplois créés est nettement supérieur à celui de ceux qui sont détruits. Le projet de budget 2013 est donc attendu. Pour mesurer l’exacte volonté d’un pouvoir qui s’est fait élire en proclamant : « Le changement, c’est maintenant. »

Delarue converti à l’islam ?
L’animateur Jean-Luc Delarue, décédé fin août à l’âge de 48 ans, est enterré au carré musulman d’un cimetière de la banlieue parisienne. Cela c’est un fait, vérifié de source municipale, qui est en soi une information énorme. D’autant plus que sa veuve d’origine maghrébine et de religion musulmane, Anissa Khel, a commencé par mentir avec un aplomb total en affirmant qu’il était enterré au Père-Lachaise comme de nombreuses autres vedettes.
La sépulture de l’emblématique enfant de la télé est située dans une division du cimetière où sont regroupés des caveaux de familles musulmanes. « Il y a une concession au nom de Mme Anissa Delarue » à Thiais dans laquelle repose l’animateur.
Le père du défunt, Jean-Claude Delarue, sidéré d’avoir été totalement mis à l’écart des obsèques, a récemment déclaré que son fils s’était converti à l’islam avant sa mort : « Il a épousé une jeune femme musulmane et je suppose qu’il a dû d’une manière ou d’une autre faire acte de conversion avant le mariage. Je me bats encore pour savoir quand il a été inhumé et pourquoi je n’ai pas été invité avec la famille à rendre un dernier hommage à mon fils. »
Enveloppé dans trois draps blancs
Emmené dans une maison funéraire du boulevard Ménilmontant, Jean-Luc Delarue aurait été veillé selon le rite funéraire musulman et enveloppé dans trois draps blancs. Le lendemain de sa mort, il est enterré dans l’un des carrés musulmans de l’immense cimetière de Thiais. A cette date, Jean-Claude Delarue ne sait pas que son fils est mort, encore moins qu’il a déjà été enterré.
Selon le rite musulman, le défunt doit en effet être enterré le plus rapidement possible, dans les heures qui suivent son décès. Le personnel du cimetière est sermonné et la discrétion absolue est prônée : le lieu de la sépulture doit rester inconnu.
C’est Arnaud Gachy, le plus proche collaborateur de l’animateur, qui annonce à Jean-Claude, totalement exclu de tout, qu’une « célébration de recueillement » aura lieu au Père-Lachaise. Et c’est encore Arnaud Gachy qui lui indique, ainsi qu’à Elizabeth Bost (ex-compagne de Jean-Luc Delarue et mère de son fils de 6 ans) les dernières volontés de Jean-Luc : « Il nous a simplement dit que Jean-Luc refusait que sa mère et la mère de son fils viennent à ses obsèques. Mais qu’il souhaitait la présence de son fils ». Le petit Jean, 6 ans, n’assistera pas aux funérailles, Elisabeth Bost en ayant décidé autrement.
Jean-Claude Delarue se souvient : « On nous avait donné rendez-vous au niveau des concessions provisoires, pas très loin du funérarium. Il y avait six tombes anonymes et sur l’une d’elles, un portrait de Jean-Luc. »
L’ambiance est glaciale, ni Gachy ni Anissa ne lui adressent la parole.
« Nous ne nous sommes recueillis devant rien », pleure aujourd’hui Jean-Claude Delarue. A partir de là, il commence à se poser des questions. Il a entretenu des liens proches avec son fils durant toute sa maladie, malgré les tentatives d’Anissa pour les éloigner. Cette fois la guerre avec la veuve de son fils est déclarée.
Mohamed Delarue
Il n’est pas exclu que cette conversion soit d’abord une affaire de gros sous, du moins pour l’animateur. Jean-Luc Delarue, qui se savait déjà très gravement malade, a épousé Anissa en mai dernier pour être sûre que ce soit bien elle qui hérite de sa fortune et pas la partie de sa famille avec laquelle il était brouillé (il n’a pas adressé la parole à sa mère depuis des années) et encore moins son ex-compagne, avec laquelle il était à couteaux tirés. Jean-Luc Delarue a veillé par disposition testamentataire à ce que la mère de son fils, Elizabeth Bost, n’assiste pas à ses obsèques et ne gère pas un centime ni un centimètre carré des biens immobiliers qu’il laisse à son fils.
Anissa, elle, en bonne musulmane, a dû exiger sa conversion pour se marier avec lui comme sa religion l’y oblige. Selon le Coran, la femme musulmane ne peut s’unir qu’à un coreligionnaire. En se convertissant, Jean-Luc aura dû prendre un prénom musulman. Le plus beau, le plus conseillé étant bien sûr celui du Prophète. Puis Anissa l’a fait inhumer selon le rite de ses ancêtres à elle.
La guerre de succession de Mohamed Delarue s’annonce extrêmement saignante. On se croirait dans l’une de ses émissions, en plus exagéré. L’un des angles d’attaque pour contester le testament de JLD consistant à dire que le testateur n’était pas en pleine possession de ses moyens puisqu’il fut incapable de se rendre début juillet à son procès pour trafic de drogue ! Des amis proches pourraient également confirmer « la fatigue extrême » qui l’étreignait le jour de son mariage le 12 mai dernier. Sans parler – ça vole haut – des « ravages » qu’une consommation abondante de cocaïne peut entraîner sur le cerveau et la lucidité d’un patient qui rédige ses dernières volontés…
La fortune de l’animateur est estimée à 40 millions d’euros. Et là personne ne dit « Inch Allah ».

Paris comme vous ne l'avez jamais vu

Cette vidéo exclusive est une balade dans un Paris virtuel au moment de la construction du Louvre, de Notre-Dame, de la Bastille et de la tour Eiffel. Inouï !

En exclusivité, Dassault Systèmes a confié au Point.fr l'extrait d'un film montrant l'évolution de Paris au cours des siècles. Il s'agit d'un document unique au monde. Jamais encore une mégalopole n'avait eu l'honneur de posséder son double virtuel. Durant deux ans, une vingtaine d'infographistes vidéo et d'ingénieurs de la firme française, conseillés par une armée d'archéologues et d'historiens, ont bâti un Paris interactif en 3D à des époques-clés de son histoire. Un Paris virtuel qui se visite soit dans la salle d'immersion vidéo au siège de Dassault Systèmes (une expérience inouïe), soit sur Internet, dès samedi prochain (ici).
Pour l'instant, ce Paris bis n'est qu'une ébauche qui ne présente que les principaux monuments parisiens (les arènes de Lutèce, le Louvre, Notre-Dame, la Bastille, la tour Eiffel et l'Exposition universelle de 1889). Au fil des ans, Mehdi Tayoubi, créateur de cette machine à remonter le temps parisien, compte étoffer la Ville lumière avec le maximum de monuments. Une tâche... herculéenne. Samedi 29 septembre, il donne rendez-vous aux Parisiens place de l'Hôtel de Ville pour une soirée exceptionnelle intitulée "La soirée à remonter le temps". Le Paris d'autrefois apparaîtra sur neuf écrans géants disposés en arc de cercle. Aux commandes du navire : Jean-Marc Léri, directeur du musée Carnavalet, pour une visite exceptionnelle de la capitale.
À noter que cette reconstitution historique de Paris est marquée par deux scoops exceptionnels. D'abord, c'est la première fois que le premier Louvre, celui de Philippe-Auguste, est visible, car il n'en reste ni peinture, ni gravure, ni enluminure. Historiens et archéologues ont dû improviser. Ensuite, regardez bien, le film montre la présence d'une cathédrale Notre-Dame romane démolie au fur et à mesure de la construction de l'actuelle cathédrale gothique. C'est une hypothèse absolument nouvelle posée par Didier Busson, archéologue à Paris. Cette église dont l'existence restait inconnue jusqu'ici aurait été érigée seulement quelques décennies avant que l'évêque Maurice de Sully ne décide de doter Paris de la plus grande cathédrale de France répondant aux nouveaux canons esthétiques. Selon Busson, cette cathédrale romane serait signalée dans les textes de l'époque sous le nom d'"église nouvelle". Par ailleurs, les nombreux décors romans découverts dans l'actuelle Notre-Dame proviendraient de celle-ci.
Regardez la vidéo de 12 minutes retraçant 20 siècles d'histoire parisienne. Exceptionnel :


La visite de DSK fait jaser la Grèce

Que vient faire Dominique Strauss-Kahn à Athènes ? C’est la question que se posent la plupart des blogs et sites internet de journaux grecs ce matin. Des vidéos amateurs, de mauvaise qualité, circulant sur la toile, montrent l’ancien directeur général du FMI, vêtu de noir, sortir de l’hôtel Grande Bretagne, situé sur la place Syntagma hier soir, «accompagné d’une femme blonde élégante» comme le précise le site du grand quotidien To ethnos

D’autres vidéos le montrent, plus tard dans la nuit, au «Rich club». Un bar restaurant et boite de nuit de bord de mer, dans le quartier de Glyfada, très à la mode. Réputé pour sa musique forte et sa clientèle select, le «Rich club» se vante d’organiser des soirées mémorables. Yannis Panopoulos, le patron des lieux s’est donc empressé de poser en photo avec DSK.


La presse s’interroge surtout sur le moment choisi par DSK pour venir à Athènes. D’un côté, le gouvernement de coalition, de plus en plus fragile, doit approuver un nouveau plan de rigueur impossible à mettre en œuvre, de l’autre la rue continue d’exprimer sa colère. Après la grève générale de 24h, hier, les grèves à répétitions continuent avec les inspecteurs des impôts aujourd’hui et les médecins demain.

ETHNOS RELATE QU'IL EST DESCENDU DANS UN HOTEL DE PLAKA ( pas loin de la place de la constitution ) qu'il s'est baffré dans une taverne chique du coin en compagnie d'une blonde, et QU'IL EST PARTI POUR SE DISTRAIRE DANS UNS BOITE DE NUIT HUPPÉE DE GLYFADA
LE NEULLY D'ATHÈNES.