Dominique Strauss-Kahn devrait arriver dimanche matin en France, selon des informations publiées, mercredi 31 août, sur le site du Figaro, qui précise que l'ancien patron du Fonds monétaire international devrait arriver par le vol 007 d'Air France à 8 h 35, à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en compagnie de son épouse, Anne Sinclair.
mercredi 31 août 2011
DSK attendu dimanche matin en France
OH LA VACHE !!! ET SA TRUIE SERA AVEC LUI ? HUMILIÉE MAIS LES DENTS AUSSI LONGUES QUE JAMAIS.
L'hommage de Frédéric Mitterrand
Le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, a rendu hommage à Jean-Jacques Aillagon. "Poursuivant avec énergie les travaux de rénovation du château, du musée et du domaine national, le président Jean-Jacques Aillagon a engagé une politique d'accès pour de nouveaux publics qui s'est traduite par une augmentation substantielle de la fréquentation du domaine", écrit M. Mitterrand.
"Jean-Jacques Aillagon a œuvré au renforcement de l'attractivité et au développement du rayonnement international du domaine, valorisant son patrimoine et créant de nouvelles dynamiques artistiques. Il a ainsi organisé une série d'expositions qui ont connu un grand succès (...)", selon le ministre. "Jean-Jacques Aillagon a profondément rénové le regard que le grand public et les visiteurs étrangers portent sur le domaine en associant aux visites des œuvres d'artistes reconnus tels que Jeff Koons, Xavier Veilhan, Takashi Murakami et Bernard Venet", poursuit M. Mitterrand.
Catherine Pégard nommée à la présidence du château de Versailles
Catherine Pégard, conseillère de Nicolas Sarkozy, a été nommée mercredi 31 août en conseil des ministres"présidente de l'établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles". Ancienne journaliste, âgée de 57 ans,
Pour les présidents d'établissement public, l'âge de la retraite est fixé à 65 ans, sauf dérogation. Pour maintenir Jean-Jacques Aillagon à la tête du château de Versailles, il aurait fallu modifier les statuts de l'établissement public par un décret en Conseil d'Etat introduisant une exception à cette limite d'âge, avait-on indiqué à l'Elysée. Cette option n'a pas été retenue.
Certaines personnalités du monde culturel ont bénéficié récemment de dérogations à l'âge légal de la retraite. C'est le cas notamment de Jean-Paul Cluzel qui avait 63 ans lorsqu'il a été nommé en janvier dernier pour cinq ans président du nouvel établissement public du Grand Palais.
Un vrai sujet d'insécurité pour le PS
Lors de son opération commando surprise à Marseille, sur la sécurité, Martine Aubry ne l'a pas vu, pas aperçu et n'a pas dit un mot de « l'affaire ». Elle embarrasse pourtant le PS au plus haut point et pourrait, si un juge allumait la mèche, voir le bâton de dynamite enfoui sous le Vieux Port exploser bientôt. On saura en effet le 8 septembre si Jean-Noël Guérini, soupçonné d'avoir profité de ses fonctions publiques pour avantager les intérêts privés de son frère, est mis en examen dans l'enquête sur les marchés présumés frauduleux de l'agglomération marseillaise. Auquel cas le puissant baron qui règne sur le conseil général et siège au Sénat n'aurait d'autre choix que de se placer en congé du parti. C'est l'option d'évidence posée par Harlem Désir qui a mis les pieds dans le plat. Seulement voilà, le sulfureux et roué Guérini, réputé bagarreur, ne l'entend pas ainsi. Au nom de la présomption d'innocence, il a déjà prévenu qu'il ne démissionnerait pas. Mieux, ou pis, il suggère à Harlem Désir, dont il rappelle cruellement une condamnation naguère pour recel d'abus de biens sociaux, de donner l'exemple ! L'attaque fait mal - du pain bénit pour la droite en pleine primaire et à la veille des sénatoriales - et le PS, conciliant jusqu'ici envers le cas Guérini, symbole du clientélisme de l'une de ses plus influentes fédérations, doit enfin sortir de sa grande mansuétude. Quitte à donner raison à Arnaud Montebourg, pourfendeur solitaire du système « féodal » marseillais. Après DSK, Guérini sera-t-il un nouveau sparadrap collé aux basques des duellistes Aubry et Hollande, au regard de leurs états de service rue de Solférino ?
Dîner
Le premier réflexe a été de croire à une blague : Frédéric Mitterrand, candidat d’un « Dîner presque parfait ». Mais non, l’info n’était pas une intox, notre ministre de la Culture apparaîtra vraiment dans l’émission de téléréalité, fin septembre. Comme n’importe quel candidat, précise M6, le ministre fera ses courses, cuisinera, dressera la table et recevra ses invités - au ministère, bien sûr… Grand bien lui fasse, au ministre, s’il a envie de se dandiner en tablier devant les caméras. Mais n’a-t-il donc rien d’autre à faire ? Et puis l’on croyait qu’il avait compris la leçon, après le scandale de ses amours en Thaïlande, complaisamment décrites dans un livre. Je me ferai plus discret, promettait-il alors… ça n’a donc pas duré, il a craqué pour le « Dîner ». Et après, Monsieur le ministre, vous nous ferez quoi : Cabinet Story, L’Elysée Célébrités - ou le Dîner de cons ?
Le premier réflexe a été de croire à une blague : Frédéric Mitterrand, candidat d’un « Dîner presque parfait ». Mais non, l’info n’était pas une intox, notre ministre de la Culture apparaîtra vraiment dans l’émission de téléréalité, fin septembre. Comme n’importe quel candidat, précise M6, le ministre fera ses courses, cuisinera, dressera la table et recevra ses invités - au ministère, bien sûr… Grand bien lui fasse, au ministre, s’il a envie de se dandiner en tablier devant les caméras. Mais n’a-t-il donc rien d’autre à faire ? Et puis l’on croyait qu’il avait compris la leçon, après le scandale de ses amours en Thaïlande, complaisamment décrites dans un livre. Je me ferai plus discret, promettait-il alors… ça n’a donc pas duré, il a craqué pour le « Dîner ». Et après, Monsieur le ministre, vous nous ferez quoi : Cabinet Story, L’Elysée Célébrités - ou le Dîner de cons ?
Rythmes scolaires : l'enfant d'abord
« L'organisation du temps scolaire n'est pas prioritairement conçue en fonction des élèves. » Ce constat de la Cour des comptes, en mai 2010, rejoignait la conclusion affligée de l'Académie de médecine : « L'enfant n'est pas au centre de la réflexion. »
S'agissant de l'école, il faut bien admettre que c'est un comble, souligné avant les vacances par la Conférence des rythmes scolaires présidée par le recteur Forestier et Odile Quintin, ex-responsable de l'éducation à la Commission de Bruxelles. La France est le pays où les écoliers suivent le plus grand nombre d'heures de cours (913, contre 634 en Allemagne et 608 en Finlande), ont les journées les plus chargées (six heures à l'école élémentaire), les semaines les plus courtes et, avec la Grèce, les vacances les plus longues. La scolarisation annuelle est de 144 jours, contre une moyenne de 180 dans les pays de l'OCDE.
Conséquences : une intensité de travail excessive, des élèves fatigués, donc moins réceptifs à l'enseignement, avec un risque accru de décrochage chez les plus fragiles. Le parallèle s'impose naturellement avec le travail salarié, soumis à une productivité croissante et générateur d'un stress dont les effets sont connus.
On peut, bien sûr, invoquer les heureuses contreparties de ces contraintes et, spécialement, des plages de loisirs élargies. Élèves et salariés auraient plus de temps pour la détente et la récupération de la fatigue accumulée. Rien n'est moins certain. D'abord parce que le travail ne s'arrête ni pour les uns ni pour les autres, à la frontière de l'école ou de l'entreprise. Il y a les « devoirs de maison » - y compris pour les salariés - grâce (ou à cause) du portable. Ensuite, parce que les loisirs sont de moins en moins le Carpe diem (« Cueille le jour ») vanté par le professeur de français Robin Williams, dans le film culte Le cercle des poètes disparus. Il faut « faire » toujours plus, sans laisser de place à la vacance du temps, à ce vide bienfaisant où quelque chose de neuf, de non prévu, peut advenir.
Les choses sérieuses commencent lorsque l'enfant dit « J'sais pas quoi faire ! ». Au lieu de quoi, comme le souligne le rapport Forestier, il faut s'alarmer de l'engouement des jeunes pour tous les « écrans » qui saturent l'existence d'images et, de manière plus générale, pour les techniques d'information et de communication. 9 % des 8-10 ans ont un compte Facebook, alors que l'âge légal d'inscription est de 13 ans ! Les parents le déplorent. Mais que font-ils pour ouvrir à leurs enfants d'autres horizons, eux qui passent en moyenne cinq heures par jour devant la télé, sans parler du reste ?
Toute réforme, certes délicate, doit s'appuyer sur la redécouverte de l'extrême singularité de l'enfant, trop souvent traité comme un majeur miniature et soumis, y compris à l'école, aux exigences des adultes : la semaine de quatre jours pour arranger une majorité de parents ; les longues vacances d'été pour satisfaire les intérêts des lobbies du tourisme...
Ce qui veut dire, à rebours d'un certain discours d'alignement de l'école sur les attentes et besoins de la société, « remettre l'enfant au centre », restaurer la symbolique de l'espace scolaire en tant que lieu à part et donc, comme le suggérait Hannah Arendt, « séparer le domaine de l'éducation des autres domaines ». Une idée folle ? Mais n'est-ce pas notre pratique actuelle qui l'est plus encore ?
Là où il fait bon vivre
Août s’achève. Demain commence l’automne météorologique et, avec lui, ce temps appelé « rentrée ». Cet épisode rituel affectera d’abord nos chers députés, qui sont appelés aujourd’hui à débattre en commission du budget de l’État. Seront ensuite atteints les « amis de la Libye », aimable expression qui étiquette les pays qui contribuent, avec de l’argent et parfois avec des armes, à défaire le régime du colonel Mouammar Kadhafi.
Aussi bien à l’Assemblée nationale qu’à la conférence internationale pour « la nouvelle Libye », il sera beaucoup question de gros sous, et le contraste des débats avec la détente estivale pourrait procurer à certains participants des migraines. Puis ce sera au tour des écoliers, collégiens et lycéens de reprendre les chemins, souvent goudronnés et balisés de frais, de leurs établissements.
Face à la perspective de tant de gravité à venir, qu’il n’est pas nécessaire, ou loisible, d’analyser chaque jour, une enquête mondiale, due au groupe du quotidien économique britannique « The Economist », permet de prolonger un peu le temps de l’agrément de vivre. En révélant, justement, où cet agrément est le plus grand, dans quelles métropoles de la planète l’existence est la plus agréable. La vie culturelle, l’accès aux soins médicaux, le calme social et la criminalité, la qualité de l’environnement ont notamment été pris en compte. Il apparaît finalement que deux pays dont on parle peu, qui de leur côté consacrent relativement peu de temps à faire la leçon au reste du monde, sont considérés comme des bastions d’un bel art de vivre. Dans le Top 10 des villes les plus agréables, l’Australie place quatre cités et le Canada, trois. Bravo ! Les capitales autrichienne, Vienne, et finlandaise, Helsinki, ainsi qu’Auckland, en Nouvelle-Zélande, complètent le palmarès.
Il n’empêche que Paris et la France restent au sommet, au coude à coude avec l’Espagne, de la fréquentation touristique mondiale, et peuvent donc se prévaloir aussi de charmes uniques. L’essentiel, sous chaque latitude, n’est-il pas de se sentir chez soi ?
Parti Socialiste : Rocard les exaspère!
Pour avoir expliqué que DSK était victime d’une « maladie mentale », l’iconoclaste Rocard a eu droit à une volée de bois vert.
Michel Rocard n’est jamais… décevant. Dans un monde politique où prévaut la langue de bois (et parfois de béton armé), lui, il balance – franco de port – ce qu’il a sur le cœur et dans la tête. Cela a toujours été comme ça, et cela forge la singularité du personnage. Mais avec l’âge – l’ancien Premier ministre, extrêmement agile, a aujourd’hui 81 ans –, cette propension historique s’accentue.
Intervenant lundi soir dans Le Grand Journal de Canal + et interrogé sur le « cas DSK », Rocard, sous l’œil ahuri de François Hollande, a expliqué, sur le mode de la plus grande évidence, que Dominique Strauss-Kahn était atteint d’une « maladie mentale » qui se traduisait par « une difficulté à maîtriser ses pulsions ». « C’est dommage, il avait un vrai talent », a conclu Rocard, grand pourfendeur de toutes les hypocrisies.
Outrés par ce que Rocard a dit de leur ami DSK, mais un peu gênés aux entournures, Lang et Fabius sont montés au créneau. Lang, perfide : « Je crois que Rocard a quelques difficultés aussi à maîtriser les siennes, de pulsions. » Fabius, pincé : « Je ne savais pas que Rocard était un expert médical international reconnu. »
Intervenant lundi soir dans Le Grand Journal de Canal + et interrogé sur le « cas DSK », Rocard, sous l’œil ahuri de François Hollande, a expliqué, sur le mode de la plus grande évidence, que Dominique Strauss-Kahn était atteint d’une « maladie mentale » qui se traduisait par « une difficulté à maîtriser ses pulsions ». « C’est dommage, il avait un vrai talent », a conclu Rocard, grand pourfendeur de toutes les hypocrisies.
La perfidie de Lang
Mais puisque DSK n’est plus dans la course, pour qui va-t-il voter ? Rocard balance, dit-il, entre Hollande (« le plus populaire ») et Aubry (« la mieux placée techniquement »). Et Royal ? « Je ne crois pas à ses capacités pour cette fonction », cingle-t-il. Pourtant elle, elle y croit. Rocard, du tac au tac : « Dans une société de libre expression, le droit de dire n’importe quoi est un droit fondamental de la personne humaine. »Outrés par ce que Rocard a dit de leur ami DSK, mais un peu gênés aux entournures, Lang et Fabius sont montés au créneau. Lang, perfide : « Je crois que Rocard a quelques difficultés aussi à maîtriser les siennes, de pulsions. » Fabius, pincé : « Je ne savais pas que Rocard était un expert médical international reconnu. »
La bombe grecque n'est toujours pas désamorcée
Ce mercredi, le gouvernement d'Angela Merkel doit avaliser le dispositif de l'accord du 21 juillet pour la stabilisation de la zone euro, notamment un deuxième plan de sauvetage d'Athènes. Mais son adoption par les parlements allemand slovaque et finlandais est incertaine. Helsinki exige des garanties de la part d'Athènes. Et la participation des créanciers privés est encore à définir...
Les dix-sept chefs d'État ou de gouvernement de la zone euro étaient partis en vacance le 22 juillet en assurant avoir « stabilisé la zone euro ». Las, la batterie de mesures prises à Bruxelles la veille est en péril. Les susceptibilités nationales notamment sont sur le point de torpiller le nouveau programme d'aide à la Grèce d'un montant de 109 milliards d'euros et toute l'architecture d'aide aux pays en difficulté.
- Les contreparties à l'aide
Le premier écueil est l'exigence par la Finlande d'obtenir une « garantie » (collatérale) de l'État grec pour toute nouvelle aide à Athènes. Un temps, Helsinki évoqua un gage à prendre sur des immeubles grecs. Puis à la mi-août la ministre finlandaise des Finances, Jutta Urpilainen, a annoncé avoir conclu un accord bilatéral avec son homologue grec pour que ce dernier lui reverse sur un compte à part l'aide financière qu'il obtiendrait d'Helsinki...
De quoi annuler purement et simplement le soutien dont Athènes a urgemment besoin pour boucler ses fins de mois. Plusieurs autres pays de la zone euro, l'Autriche, la Slovaquie, les Pays-Bas, se sont en effet engouffrés dans la brèche, réclamant d'être traités comme leurs homologues finlandais. L'alternative est soit des garanties pour tous, soit pas d'accord pour la mise en oeuvre des mesures du 21 juillet...
Des négociations sont en cours pour « trouver une solution (...) qui va satisfaire tous les États membres de la zone euro » a déclaré, confiant, le chef de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker lundi soir. L'idée fait en tout cas tache d'huile et pas seulement chez de « petits » bailleurs de fonds du mécanisme d'aide : la ministre allemande des Affaires Sociales, Ursula von der Leyen, propose, au grand dam de la chancelière Merkel, d'envisager des garanties via les réserves d'or des États percevant une aide de leurs partenaires...
- Le rôle des parlements nationaux
Cette revendication de contrepartie pour tout nouvel effort financier envers un État dispendieux comme la Grèce est en fait formulée par les gouvernements pour justement amadouer leurs parlementaires et les inciter à donner leur aval aux mesures du 21 juillet dernier. Or rien n'est moins sûr dans plusieurs États-membres. Et quand bien même un feu vert serait arraché, cela ne le sera qu'à la dernière minute. En Slovaquie, le partenaire de la coalition du Premier Ministre Iveta Radicova, le parti SaS (Liberté et solidarité) se montre peu solidaire d'Athènes. Son chef tient les propositions de l'UE pour un retour « au socialisme » et la création « d'une union de la dette ». Il n'entend pas avaliser un élargissement de la mission du Fonds européen de stabilité financière (FESF) ni même sa recapitalisation. En Finlande, sans l'assurance de garanties pour toute nouvelle aide, la ratification de l'accord du 21 juillet semble en péril au Parlement. Enfin, et surtout, le Bundestag tranchera le 29 septembre s'il accepte les attendus négociés par la chancelière Merkel. Le point central sera justement le rôle que le Parlement allemand obtiendra pour le déblocage de toute nouvelle aide. Dès le 7 septembre, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe indiquera déjà à quelles conditions la chancelière Merkel peut faire peu de cas du Bundestag pour aider un pays partenaire de la zone euro. Très soucieux dans ses précédents arrêts sur les questions européennes de ne pas diminuer les prérogatives du Parlement, Karlsruhe pourrait assujettir toute décision concernant les plans d'aide et le FESF d'un vote au Bundestag. Pour les pays bénéficiaires, à l'instar de la Grèce, cela n'augure rien de bon car une fraction croissante de la majorité d'Angela Merkel est très réticente à payer pour les États membres en difficulté. Au point que ces jours-ci le poste même de la chancelière semble en jeu sur ce dossier.
- La participation des banques et assureurs prives
Athènes souhaitait initialement que l'opération d'échange de dettes de ses créanciers privés pour un montant de quelques 135 milliards d'euros commence dès août. Or cet échange « volontaire » scellant la participation des banques, assureurs et autres gestionnaires d'actifs privés au plan d'aide à Athènes peine à se matérialiser. On évoque désormais un échange pour fin octobre. Or, comme le notent les analystes de Barclays, « si cette participation du secteur privé ne concerne pas 90 % des créanciers comme stipulé dans la proposition, l'échange de titres n'aura pas lieu et la probabilité que l'entier plan de sauvetage pour la Grèce s'écroule, la Grèce faisant défaut, augmenterait considérablement ».
Le sauvetage de la Grèce et partant des mécanismes d'aide aux pays de la zone euro en difficulté (Irlande, Portugal) ne tient donc plus qu'à quelques fils.
- Les contreparties à l'aide
Le premier écueil est l'exigence par la Finlande d'obtenir une « garantie » (collatérale) de l'État grec pour toute nouvelle aide à Athènes. Un temps, Helsinki évoqua un gage à prendre sur des immeubles grecs. Puis à la mi-août la ministre finlandaise des Finances, Jutta Urpilainen, a annoncé avoir conclu un accord bilatéral avec son homologue grec pour que ce dernier lui reverse sur un compte à part l'aide financière qu'il obtiendrait d'Helsinki...
De quoi annuler purement et simplement le soutien dont Athènes a urgemment besoin pour boucler ses fins de mois. Plusieurs autres pays de la zone euro, l'Autriche, la Slovaquie, les Pays-Bas, se sont en effet engouffrés dans la brèche, réclamant d'être traités comme leurs homologues finlandais. L'alternative est soit des garanties pour tous, soit pas d'accord pour la mise en oeuvre des mesures du 21 juillet...
Des négociations sont en cours pour « trouver une solution (...) qui va satisfaire tous les États membres de la zone euro » a déclaré, confiant, le chef de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker lundi soir. L'idée fait en tout cas tache d'huile et pas seulement chez de « petits » bailleurs de fonds du mécanisme d'aide : la ministre allemande des Affaires Sociales, Ursula von der Leyen, propose, au grand dam de la chancelière Merkel, d'envisager des garanties via les réserves d'or des États percevant une aide de leurs partenaires...
- Le rôle des parlements nationaux
Cette revendication de contrepartie pour tout nouvel effort financier envers un État dispendieux comme la Grèce est en fait formulée par les gouvernements pour justement amadouer leurs parlementaires et les inciter à donner leur aval aux mesures du 21 juillet dernier. Or rien n'est moins sûr dans plusieurs États-membres. Et quand bien même un feu vert serait arraché, cela ne le sera qu'à la dernière minute. En Slovaquie, le partenaire de la coalition du Premier Ministre Iveta Radicova, le parti SaS (Liberté et solidarité) se montre peu solidaire d'Athènes. Son chef tient les propositions de l'UE pour un retour « au socialisme » et la création « d'une union de la dette ». Il n'entend pas avaliser un élargissement de la mission du Fonds européen de stabilité financière (FESF) ni même sa recapitalisation. En Finlande, sans l'assurance de garanties pour toute nouvelle aide, la ratification de l'accord du 21 juillet semble en péril au Parlement. Enfin, et surtout, le Bundestag tranchera le 29 septembre s'il accepte les attendus négociés par la chancelière Merkel. Le point central sera justement le rôle que le Parlement allemand obtiendra pour le déblocage de toute nouvelle aide. Dès le 7 septembre, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe indiquera déjà à quelles conditions la chancelière Merkel peut faire peu de cas du Bundestag pour aider un pays partenaire de la zone euro. Très soucieux dans ses précédents arrêts sur les questions européennes de ne pas diminuer les prérogatives du Parlement, Karlsruhe pourrait assujettir toute décision concernant les plans d'aide et le FESF d'un vote au Bundestag. Pour les pays bénéficiaires, à l'instar de la Grèce, cela n'augure rien de bon car une fraction croissante de la majorité d'Angela Merkel est très réticente à payer pour les États membres en difficulté. Au point que ces jours-ci le poste même de la chancelière semble en jeu sur ce dossier.
- La participation des banques et assureurs prives
Athènes souhaitait initialement que l'opération d'échange de dettes de ses créanciers privés pour un montant de quelques 135 milliards d'euros commence dès août. Or cet échange « volontaire » scellant la participation des banques, assureurs et autres gestionnaires d'actifs privés au plan d'aide à Athènes peine à se matérialiser. On évoque désormais un échange pour fin octobre. Or, comme le notent les analystes de Barclays, « si cette participation du secteur privé ne concerne pas 90 % des créanciers comme stipulé dans la proposition, l'échange de titres n'aura pas lieu et la probabilité que l'entier plan de sauvetage pour la Grèce s'écroule, la Grèce faisant défaut, augmenterait considérablement ».
Le sauvetage de la Grèce et partant des mécanismes d'aide aux pays de la zone euro en difficulté (Irlande, Portugal) ne tient donc plus qu'à quelques fils.
Yannick Noah en conflit avec les impôts depuis 15 ans
Yannick Noah est la personnalité préférée des Français. Ce n'est peut-être pas le cas auprès des gens du Fisc. Depuis 15 ans, le chanteur conteste un redressement fiscal d'un million d'euros. L'affaire révélée par Le Canard enchaîné a débuté dans les années 90 quand Yannick Noah déclarait résider en Suisse. Une enquête du fisc avait alors conclu que l'ancien tennisman avait plus résider en France qu'en Suisse durant ces deux années. Étant considéré comme résident fiscal français, Yannick Noah doit donc rembourser plus d'un million d'euros.
C'est maintenant au Conseil constitutionnel de trancher après un recours déposé par le chanteur. Verdict le 13 septembre.
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