TOUT EST DIT

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ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

lundi 25 juin 2012

A LIRE !!
Que faire si un besoin urgent vous saisit place du Panthéon ?

On peut se précipiter dans l'un des cafés branchés de la rue Soufflot. Encore faut-il être d'humeur à s'acquitter d'une consommation ou à soutenir le regard du patron.

Pour ceux qui, par principe, s'y refusent, la montagne Sainte-Geneviève ne manque pas d'endroits où l'on peut, sans péage, parvenir là où le roi se rend seul.

Les plus pressés - et les plus républicains - choisiront la mairie du Ve, les lecteurs de Joyce le Collège des Irlandais et les matheux l'Institut Poincaré. Par la rue d'Ulm, les humanistes pourront pousser jusqu'à l'Ecole normale.

Musées et universités, palaces et grands magasins, monuments, administrations ou jardins publics : Paris abonde de WC gratuits où souffle l'esprit.

Insolites et pittoresques, ce sont autant d'occasions de joindre l'utile à l'agréable et le corps à l'esprit. Mais il faut les connaître et oser y entrer.

« Pisser à Paris » fournit leur mode d’emploi et en dresse l’inventaire culturel.


Biographie des auteurs

Journaliste et conseillère éditoriale, Nathalie Marx est chasseuse de tendances parisiennes. Editeur et essayiste, Claude Lussac est un piéton de Paris depuis un demi-siècle.

COMBIEN NOUS COUTE NOTRE DEPUTE

 INDEMNITÉ MENSUELLE BRUTE

 

Indemnité de base : 5.515 €

Indemnité de résidence : (3% de l'indemnité de base) 165 €

Indemnité de fonction : (25% de l'indemnité de base) 1.420 €

soit un total de 7.100 €
Pour le Président de l’Assemblée Nationale 19.170  € (On comprend mieux les larmes de Mme ROYALE qui, en plus aurait habité l’Hôtel de Lassay).

Majorations :

 

Indemnités représentative de frais de mandat : 6.412 €

L'indemnité représentative de frais de mandat sert à payer le loyer pour une permanence, les frais de réception, les frais d'habillement, les frais de transport, etc.
 Allocation pour la rémunération des collaborateurs : 9.138  €
Cette allocation est affectée à la rémunération d’un à cinq collaborateurs. En cas de non emploi de la totalité de l'allocation, la part restante peut être cédée par le député à son groupe politique pour la rémunération d'employés de ce groupe.

Déplacements

 

Véhicule :
Les déplacements à Paris et dans la région parisienne sont assurés par des véhicules du parc de l'Assemblée nationale ou par taxi en cas d'indisponibilité de ces derniers (plafonné à 2.750 € par an).
Le président de l'Assemblée nationale, les trois questeurs, les présidents de groupe et ceux de commission ont droit à une voiture avec chauffeur.
Train :
L'accès est gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1ère classe.
Métro :
Carte nominative gratuite de la RATP. (Mais je dois avouer ne pas avoir rencontré nos députés dans le Métro)
Avion (pour les députés métropolitains) :
L'Assemblée nationale prend en charge chaque année :
40 voyages aller et retour entre Paris et la circonscription lorsqu'elle est desservie par une ligne aérienne régulière.
6 voyages aller et retour en France métropolitaine, hors circonscription.


RETRAITE
trait de soulignement
La caisse de pensions des députés est alimentée par une cotisation prélevée sur l'indemnité parlementaire et par des subventions de l'Etat.
À partir de la législature de 2012, les députés ne pourront plus acquérir de droits à retraite dans deux régimes différents pour la même période de cotisation.
Si un député décide de cotiser à la caisse de pensions au taux de 15,7% au lieu de 7,85%, un mandat de 5 années ouvre droit à 10 années sur les 40 à réaliser pour liquider sa pension.
La pension moyenne pour un député est d'environ 2 400 € net par mois

Les Verts ? Dans les pommes !


Ici Rio, à vous Paris… Deux jours après la clôture du sommet de la Terre, le constat est unanime : une fois encore, la montagne onusienne s’est contentée d’accoucher d’une souris. Résultat, aucune avancée sur les deux enjeux majeurs du sommet (économie verte et création d’une organisation mondiale de l’environnement). Le bilan final flirte avec l’anorexie, avec un pauvre accord sur la protection des océans.


Mais qui s’en étonnera ? Depuis toujours, la culture de l’échec semble inscrite dans les gênes de ces grands raouts médiatiques, où les bonnes volontés des uns se heurtent aux intérêts des autres. « Notre maison brûle, et nous regardons ailleurs », avait déclaré Chirac en 1992, lors du premier sommet de la Terre. Satanée myopie ! Vingt ans plus tard, avouons que le regard de la France est toujours plongé dans le flou.


François Hollande a, certes, été l’un des rares chefs d’Etat à faire le déplacement à Rio. Mais au pays de la samba, le président a donné l’impression de ne plus trop savoir sur quel pied danser. Là encore, qui s’en étonnera ? Alors qu’il avait défendu la place de l’écologie dans sa campagne présidentielle, Hollande semble déjà avoir oublié ses bonnes résolutions. L’éviction de Nicole Bricq du ministère de l’Écologie en est la plus parfaite illustration. Coupable d’avoir défié les compagnies pétrolières en préconisant une remise à plat de tous les permis d’exploitation (notamment celui accordé à Shell en Guyane), Bricq est allée droit dans le mur. D’où l’embarras des Verts, qui s’interrogent à juste titre sur ce « drôle de message » adressés aux écologistes.


Ces derniers se consoleront comme ils peuvent en se disant qu’ils ont au moins deux des leurs au gouvernement : Pascal Canfin (qui ça ?) au Développement et Cécile Duflot au Logement. Et pourquoi pas à l’Environnement ? Il n’y a finalement que les écolos à ne pas se poser la question. À tel point que Daniel Cohn-Bendit n’a pas manqué de mettre les pieds dans le plat, cette semaine, en dénonçant la course aux portefeuilles : « Nous incarnons aujourd’hui l’insoutenable légèreté de l’arrivisme ». La messe est dite. Les Verts voulaient du pouvoir, ils en ont les miettes. Impossible, dans ces conditions, de peser sur les grands enjeux environnementaux. Quoi qu’il arrive, Shell conservera son forage en Guyane, Duflot son maroquin ministériel, et Hollande son gouvernement à la sauce « united colors ». Mais qui s’en étonnera ?

Soirée à Rome


Le président de la République n'arrête plus de voyager ! Du Mexique au Brésil et après un court passage à Paris pour cause de nouveau gouvernement, il s'est rendu à Rome pour un sommet informel à quatre destiné à préparer le prochain Conseil européen. Des palabres, toujours des palabres, et si par le passé, ces réunions de réglages et de conciliations avaient été si déterminantes, elles auraient pris le dessus sur toutes les autres formes de diplomatie parallèle destinées à rendre présentables des décisions collectives qui n'ont rien de spontané. Qui s'intéresse encore aux décisions du Conseil européen ? De moins en moins de monde et même si c'est dramatique pour l'idée européenne, les dirigeants ne peuvent mettre leur mouchoir dessus. Ils doivent être pédagogues et démontrer la pertinence de l'institution. Il y a urgence. Si Mario Monti, Mariano Rajoy, Angela Merkel et François Hollande sont capables de rapprocher ainsi leurs points de vue, de lisser les aspérités nées de leurs divergences sur les moyens d'enrayer la crise de la dette, de relancer la croissance sans aggraver la dépense publique, peut-être alors que l'Europe donnera l'impression d'être un peu moins un bateau ivre.


La fébrilité qui perdure dans la zone euro témoigne de la fragilité persistance des économies. Si l'Allemagne est en meilleure santé et surtout dispose d'un outil industriel performant, elle n'est pas à l'abri du ralentissement des échanges même si ses exportations pluricontinentales l'exposent moins que les pays aux périmètres commerciaux plus étroits. Conscient des relations plus compliquées qu'hier entre Paris et Berlin, Mario Monti s'imagine désormais en médiateur. S'il vante le moteur franco-allemand dont le couple doit être bien réglé, il tient à avoir les meilleures relations avec le Président et la chancelière pour que son réformisme éclairé soit encouragé par ses deux voisins et reconnu par les banques. La solidarité est au sein de l'Union intéressée et ce n'est pas nouveau. Encore faut-il éviter de verser de l'huile sur le feu. À Rome, les quatre n'ont pas pris le risque d'aggraver les choses.

Allemagne : 1 Europe : 0

  L'Euro, c'est fini pour les Bleus. Après avoir étrillé les Grecs en quart de finale, l'Allemagne, elle, est toujours en course. Comme l'avait remarqué en son temps Gary Lineker, « le foot est un sport inventé par les Anglais qui se joue à onze contre onze et à la fin, ce sont toujours les Allemands qui gagnent ». Difficile de ne pas faire un parallèle avec l'euro. Exit le ballon rond, place à la monnaie unique, dont l'avenir semble de plus en plus menacé.
Porte-drapeau de l'austérité dans la zone euro, Angela Merkel a certes lâché du lest, vendredi, lors du mini-sommet de Rome, en acceptant de mobiliser 1 % du PIB européen, soit 130 milliards d'euros, en faveur de la croissance. Mais en même temps, la chancelière allemande continue d'imposer à ses partenaires la marche à suivre. En rappelant à François Hollande que « la croissance et des finances solides sont les deux faces d'une même pièce », Angela Merkel prône encore et toujours le choix de l'austérité pour les pays en crise. À commencer par les pays latins, dont les budgets nationaux sont depuis trop longtemps dans le rouge.
Bien sûr, les Allemands redoutent plus que tout un effondrement de l'Union monétaire, qui mettrait à mal leur économie. Mais une certaine lassitude se fait sentir outre-Rhin. À quoi bon, pour les Allemands, financer un plan de relance puisque la croissance, ils l'ont déjà ? Pourquoi adhérer à un projet d'union bancaire alors que leurs banques semblent ignorer la crise ? Comment autoriser la mise en place d'euro-bonds alors que les obligations allemandes affichent une santé insolente ?
Isolée sur la scène européenne, Angela Merkel dispose toutefois d'un atout autrement plus déterminant : le soutien de son opinion publique. Un sondage publié hier dans le Journal de Dimanche révèle ainsi que les Allemands adhèrent en masse à la stratégie de crise de leur chancelière. Résultat, ils sont 78 % à souhaiter la sortie de la Grèce de la zone euro en cas de défaut de paiement. Allez, dehors les Grecs, comme à l'Euro 2012 !
Pour la énième fois depuis le début de la crise, les dirigeants des vingt-sept États-membres vont converger, jeudi prochain, vers Bruxelles pour un Conseil européen présenté comme décisif. La pression exercée sur l'Union européenne ne viendrait pas seulement des marchés mais aussi du G20 et du FMI. François Hollande, qui milite notamment pour une mutualisation de la dette européenne et une union bancaire, parviendra-t-il à faire entendre sa voix ? Rien n'est moins sûr. Que voulez-vous ? L'Europe est une sorte de sport inventé par six pays, qui se joue aujourd'hui à vingt-sept et à la fin, les Allemands gagnent. Les Grecs seront sans doute les premiers à l'apprendre à leurs dépens.

Les Chinois s'intéressent de plus en plus aux grands vins de Bordeaux

Le géant de l'agroalimentaire Bright Food s'est offert l'un des plus grands négociants en vins de Bordeaux, DIVA Bordeaux. Plusieurs propriétés et châteaux ont été rachetés ces dernières années par des investisseurs chinois.

C'est un pas de plus des Chinois, qui ont acheté ces dernières années de nombreux château et propriétés, pour maîtriser la filière des grands vins de Bordeaux. Le géant de l'agroalimentaire chinois Bright Food, via sa filiale à 100 % Shanghai Sugar Cigarette ans Wine (SSCW), va contrôler DIVA Bordeaux (33 millions de chiffre d'affaires en 2011), selon un communiqué commun publié ce samedi. Ce négociant indépendant en grands vins de Bordeaux, un des premiers exportateurs du négoce en vins de Bordeaux, a signé un accord "en vue d'une alliance afin d'accélérer" son développement international, "plus particulièrement en Chine".
Mais cela passe par une prise de contrôle de DIVA Bordeaux par SSCW. Le fondateur et actuel président, Pierre Beuchet, et l'actuel directeur général, Jean-Pierre Rousseau, vont demeurer au capital "à hauteur de 30 %". Ce dernier "conserverait ses fonctions à la tête de la société dont il deviendrait également président pour un mandat de cinq ans minimum". Un représentant de SSCW serait nommé président du conseil de surveillance de la société. Le finalisation de l'opération aura lieu "très prochainement", a précisé le communiqué. En revanche, les autres sociétés du réseau DIVA ne sont pas cocnernées par cette alliance.

Un développement à l'international
Grâce à cette prise de contrôle par Bright Food, DIVA Bordeaux va pouvoir renforcer son développement à l'international, notamment en Chine, en s'appuyant sur la force du réseau de distribution de Bright Food, qui dispose de plusieurs centaines de magasins spécialisés. SSCW est la plus grande entreprise sucière de Chine, dont les activités vont de la production à la distribution. La société exploite le plus important réseau de distribution alimentaire et d'intermédiation au nom de Bright Food en Chine, qui couvre plus de 60.000 points de ventes, y compris des supermarchés et des hypermarchés. L'entreprise gère aussi des accords de distribution pour un grand nombre de produits et de marques nationales et internationales. De son côté, Bright Food a noué d'importants accords de coopération avec des multinationales comme Pepsico, Nestlé, Coca-Cola, LVMH (Hennessy), Martell, Diageo...
Cette force de frappe permettra à DIVA Bordeaux de renforcer son offre "en couvrant un éventail large allant des grands crus classés aux petits châteaux en passant par les vins rares de collection et ainsi divesifier son portefeuille de clients", a souligné le communiqué. "Avec notre surface financière, notre connaissance du marché chinois et grâce à la culture du vin, nous pourrons ainsi asseoir la culture du vin en Chine et soutenir le développement international de DIVA Bordeaux", a expliqué le vice-président de Bright Food et président de SSCW, M. Ge. En outre, le développement d'un vin de Bordeaux destiné au marché chinois "est également à l'étude".

Les vins de Bordeaux font tourner la tête des Chinois
Sur les 11.300 châteaux recensés dans le Bordelais, plus d'une vingtaine sont dans les mains d'investisseurs chinois, qui raffolent du luxe à la française. Parmi tous ces achats, le plus gros a été réalisé par le milliardaire Cheng Qu (pétrole, immobilier, tourisme...), propriétaire de cinq châteaux totalisant plus de 150 hectares. L'actrice Zhao Wei s'est fait un petit plaisir en s'offrant le château Monlot. Et la tendance devrait s'accélérer. D'autant que le marché chinois explose et apprécie plus particulièrement les vins de Bordeaux. En 2011, les exportations des vins de Bordeaux ont bondi de 110 % en volume en 2011.

ATTENTION DANGER !

Des dièses et des bémols


On ne change pas une équipe qui gagne dans les urnes ! Parce que tous les ministres qui étaient candidats ont été élus députés et ont rempli le contrat fixé par Jean-Marc Ayrault pour être reconduits dans son deuxième gouvernement. Ce ne pouvait donc être qu'un copié-collé amélioré du précédent, mais il aura fallu être patient à l'heure de la fête de la musique pour en entendre la proclamation ! Si la liste était inachevée, il ne servait à rien de l'annoncer comme imminente pour gérer ensuite son report d'heure à heure. Cela a fait désordre. Comme si l'impréparation avait gâché un exercice simple pour peu que les susceptibilités soient gérées et que les sensibilités soient respectées et équitablement représentées.
Hormis quelques modifications des périmètres de compétence et quatre ajouts, ce gouvernement est celui de la continuité assumée. Politiquement, on constate que les proches de Ségolène Royal ont été choyés. Delphine Batho dont la mésentente avec Christiane Taubira n'était un secret pour personne, obtient le portefeuille de l'Ecologie, du développement durable et de l'énergie. Elle n'était que ministre déléguée. Elle est désormais ministre de rang. La conciliante Nicole Bricq a accepté le commerce extérieur érigé en ministère de plein exercice pour céder son poste tandis que la garde des Sceaux sera seule place Vendôme. Guillaume Garot obtient un ministère délégué à l'agroalimentaire. Cette double nomination atteste un signe fort de l'Elysée et de Matignon en direction de la présidente du Poitou, humiliée dimanche dernier à La Rochelle. Sylvia Pinel est également ministre à part entière, ce qui satisfait les radicaux de gauche dont elle est la figure montante, tandis que la formation professionnelle et l'apprentissage obtiennent un portefeuille et que la bouillante Yamina Benguigui est recadrée avec une affectation à la francophonie, les Français de l'étranger étant confiés à une autre femme. Bref, ce gouvernement réajusté est convoqué aujourd'hui à 10 heures à l'Elysée. On est sûr qu'il ne se fera pas attendre.

La rigueur au tournant, vous aviez voté pour ça ?

Les 16,5 millions d'électeurs qui ont désigné François Hollande à la présidence vont commencer à comprendre que la politique qui va être appliquée n'est pas celle pour laquelle ils ont voté.
La question s'adresse évidemment aux 16,5 millions d'électeurs qui ont glissé un bulletin François Hollande dans l'urne.
Parce que, si c'est Libé qui pose la question, c'est que, clairement, ce n'est pas la politique pour laquelle vous aviez voté qui va être appliquée.
Rappelons : les déterminants du vote Flamby-Hollande étaient :

  • L'hostilité à toute forme de communautarisme ethnique ou religieux,
  • Le fait qu'il sache que la France n'est pas les États-Unis,
  • La jeunesse et l'éducation seront la priorité de son mandat,
  • Le fait qu'il soit maire de Tulle et non de Neuilly sur Seine,
  • Le fait qu'il sache que le vote pour Marine Le Pen serait le fruit d'une révolte devant l'accroissement des inégalités et qu'on ne peut y répondre qu'en combattant ces inégalités,
  • Le fait qu'il ait affirmé la nécessité d'une politique de relance économique,
  • L'écologie, du développement régional, de la répartition des compétences et le rôle important des corps intermédiaires,
  •  Le fait qu'il soit un Européen convaincu.
source : le Monde, 4 Mai 2012.
En moins de deux mois, chers électeurs socialistes, vous avez eu droit :
  • à une France des plus clivées et non pas la France apaisée dont vous rêviez,
  • le projet de Taubira d'établir les class actions, un projet qu'approuvent les libéraux et par ailleurs une idée tout droit venu des États-Unis,
  • la poursuite de la république des fils à papa, le jet privé Tulle-Paris,
  • la poursuite de la confusion entre vie privée et vie publique, sur fond de peopolisation à outrance,
  • l'installation du vote extrémiste (Front National et Front de Gauche) dans le paysage politique,
  • la constatation du fait qu'une relance économique avec les recettes classiques socialistes est impossible ! C'est ce que dira la Cour des Comptes fin juin, elle le dit depuis des années,
  • la poursuite de la centralisation du pays,
  • la brouille avec deux de nos principaux partenaires européens : le Royaume Uni et l'Allemagne.
Vous avez le droit d'en vouloir à Hollande. Rien que la composition du gouvernement (négociée jusqu'à la dernière minute dans les couloirs de Canal +, lire le Point) en dit long sur ce qui va désormais se passer : toujours plus de taxes et d’impôts pour payer un État toujours plus lourd, alors que sa faillite menace, toujours plus de peopolisation de la vie politique, avec des quinquas qui sortent avec des jeunes femmes de 24 ans, toujours moins d'Europe, étant entendu que la politique que mène la France est incompatible avec l'idée de coopération européenne.
Quant à la rigueur dont Libération parle, elle semble être une évidence : quand la France dépense 1 euro, elle emprunte entre 25 et 30 centimes. Vous vous dites que c'est aux riches / aux entreprises / aux capitalistes / aux marchés de payer ? C'est croire que la masse taxable est une donnée stable. Or, ça n'est pas le cas. Pourquoi pensez-vous que la conjoncture s'est dégradée en un mois ? D'une part, sachant qu'ils vont être massacrés par le fisc, les Français ont déjà levé le pied et commencé à épargner, tout simplement. Et évidemment, la conjoncture internationale a empiré. Est-ce que Hollande pensait que l'Espagne et la Grèce n'auraient aucun impact sur nous ?
NB : l'austérité, c'est équilibrer le budget, donc baisser la dépense publique de 30%. On en est encore très loin !

NKM et Charles Maurras


L’événement politique d’hier, dans la presse et les médias, c’était la déclaration de NKM, ancienne ministre de l’Ecologie, et porte parole de Nicolas Sarkozy pendant la campagne selon laquelle : « Christophe Buisson ne voulait pas faire gagner le président mais Charles Maurras ». Cette déclaration souligne les lacunes historiques de l’ancienne ministre. Charles Maurras était, dans la première moitié du XXe siècle, le chantre du « nationalisme intégral », prônant avant tout la restauration monarchique, la régionalisation, le corporatisme. Où a-t-elle vu des traces de ces idées dans le programme et les déclarations du candidat qui bien au contraire s’en est pris aux corps intermédiaires? Par ces déclarations, elle fait mine de s’en prendre à un conseiller mais vise de plein fouet l’ancien président, auquel elle doit absolument tout. « Les voluptés de l’ingratitude » disait un auteur français du XIXe siècle…  En effet, M. Buisson n’a jamais pris la parole pendant la campagne. Dès lors, les accusations de NKM ne peuvent que porter sur des déclarations du chef de l’Etat qu’elle prête  à son conseiller. Dès lors, sa déclaration vise l’ex-Président qu’elle accuse d’avoir défendu des idées maurrassiennes. D’ailleurs, le propos de NKM, reprenant le cliché véhiculé par la presse de gauche,  sous-tend que l’ancien président était une sorte de marionnette manipulée sur le plan idéologique par l’un de ses conseillers. Rien n’est plus faux et inepte. L’ancien chef de l’Etat a toujours assumé ses propos et dit ce qu’il pensait lui-même, après s’être entouré de différents avis. Il faudrait qu’elle en dise plus. A quoi pense-t-elle ? Aux déclarations du candidat Sarkozy sur la nécessité des frontières ? De mieux maîtriser l’immigration ? De revoir les accords de Schengen ? Mais cela n’a rien à voir avec Maurras ! C’est le bon sens même et cela correspond à l’attente de 80% des Français quelque soit leur préférence idéologique ! La vérité, c’est que NKM revêt le costume des pires clichés de la gauche socialiste française pour tenter de s’imposer comme leader de l’opposition. Elle est bien mal partie et avec elle l’ensemble de opposition si cet état d’esprit l’emporte dans ses rangs.  

Attali : "Sans davantage d'intégration, nous coulerons"

 Le président de PlaNet Finance et écrivain, Jacques Attali, revient pour le JDD sur les résultats de ce sondage exclusif. Il a aussi dirigé les travaux de la Commission pour la libération de la croissance française.
Les chiffres de ce sondage vous effraient-ils?
Non, je les trouve plutôt rassurants. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’euro reste populaire et cela dément l’emprise des discours anti-européens. Mais les deux questions posées sont d’une nature différente : on peut, sans compétence particulière, être politiquement pour ou contre l’euro, mais il faut disposer d’informations complexes pour avoir un avis sur les conséquences d’une sortie de la Grèce. Et à mon sens, on aurait tort d’en prendre les risques à la légère.
Vous voulez dire que les enjeux nous dépassent?
Si la Grèce sort de l’euro, l’euro disparaîtra vraisemblablement dans la foulée. Car la crise que nous affrontons venue d’Amérique ne peut plus être résolue en Europe sans un immense effort collectif des Européens. J’avais déjà expliqué en 2007 qu’elle serait comparable à la crise de 1929. Autrement dit, si nous, Européens, ne sommes pas capables d’aller vers davantage d’intégration politique, nous nous séparerons et nous coulerons. Déjà, si la Grèce sort de la zone euro, les marchés se diront que nous, Européens, n’avons pas été capables de résoudre une crise qui concerne un pays dont le PIB est à peine de 2% de celui de l’UE. Et que nous ne serons pas capables de régler les problèmes de l’Espagne et des autres pays concernés.
Nostradamus-Attali
Mais qui va payer? Qui doit payer?
Il faut choisir : soit les dettes doivent être remboursées par ceux qui ont emprunté, soit par ceux qui ont prêté. À moins de pouvoir, par la croissance, donner à chacun les moyens de s’en sortir. Ou encore, dans l’attente au moins d’une solution politique, obtenir que la Banque centrale européenne joue un rôle majeur en mettant sur la table entre 1.000 et 3.000 milliards d’euros.
Les Allemands ne semblent pas ravis de cette perspective…
Si la Grèce sortait de l’euro, la première victime du chaos qui s’ensuivrait serait l’Allemagne. Les banques allemandes sont engagées pour des centaines de milliards d’euros dans le reste de l’Europe. Les entreprises allemandes vivent très largement de leurs exportations en zone euro. L’Allemagne ne doit donc pas avoir peur de laisser la BCE jouer un rôle central. Il ne faut pas que l’Allemagne craigne un retour de l’inflation, qui est possible si d’énormes sommes sont injectées dans les circuits financiers. Les Allemands pensent toujours que Hitler est né de la crise inflationniste. C’est faux : l’hyperinflation date de 1922. Et Hitler est arrivé au pouvoir en 1933 du fait de la dépression. Ce n’est pas la même chose.
Les Européens sondés par l’Ifop pensent que l’Europe n’est pas en mesure de régler la crise grecque…
La Grèce va de toute façon demander à renégocier son plan de rigueur beaucoup trop dur. Il faut un plan de croissance, mais il suppose des choix très importants. Par exemple, la Banque européenne d’investissement, qui est le plus grand établissement public du monde et qui doit être un acteur majeur de la relance, prête de moins en moins pour ne pas perdre son triple A. En fait, elle prête même de moins en moins parce qu’elle prête à des pays qui, eux, voyaient leur note dégradée. Pour que le plan de croissance décidé à Rome fonctionne, il faut que la BEI prête plus et accepte de perdre son triple A.
Sentez-vous une crainte des Européens de perdre leur souveraineté du fait des mesures qui doivent être prises pour résoudre la crise?
Mettre en place une surveillance et un contrôle communs des budgets, ce n’est pas un abandon de souveraineté. Cela ne signifie pas que les autres Européens auront un droit de regard sur la façon dont la France dépense son budget. Il s’agit juste de veiller à ce qu’aucun membre de l’euro zone ne dépasse la limite des déficits décidés en commun. Chacun conservera la liberté de dépenser à sa façon mais sans aller au-delà du déficit convenu. Si on n’accepte pas cela, ce seront les marchés qui nous l’imposeront de façon particulièrement humiliante. Si l’intégration politique et économique n’avance pas, l’Allemagne et la France souffriront de dépressions majeures. La France doit accepter cette amorce de fédéralisme politique européen. Elle a tout à y gagner.
HOLLANDE DOIT CÉDER À LA RÈGLE D'OR, C'ÉTAIT LA POLITIQUE DE NICOLAS SARKOZY, IL SERA OBLIGÉ D'Y PASSER LE BAMBIN, NOSTRADAMUS-ATTALI A RAISON.

Hollande-Merkel, le plus dur (re)commence

Le président français et la chancelière allemande se retrouvent mercredi à Paris. Ils se sont entendus vendredi sur un plan pour la croissance. Mais à Bruxelles, le bras de fer reprendra sur la solidarité financière.
Angela a souri, François a blagué. Ils ont topé sur la croissance, et la sérénité est revenue dans le couple franco-allemand, le temps d’un mini-sommet sous le soleil de Rome, vendredi, en compagnie de l’Italien Mario Monti et de l’Espagnol Mariano Rajoy. Mais la chancelière Merkel et le président Hollande vont vivre une nouvelle épreuve jeudi et vendredi sous un climat moins romantique, à Bruxelles, où les attend un nouveau sommet européen. Dans quatre jours, la France et l’Allemagne devront s’accorder - une fois de plus - sur les moyens de sauver l’euro.
Trouvez pas qu'il a une drôle de tête ? Fini au pipi, comme ils disent chez les Normand
Vendredi, sous les fresques raphaëliennes de la villa Madama, les quatre poids lourds de la zone euro ont offert une belle image d’unité. Ils se sont entendus sur la relance de l’économie européenne. Un plan de 130 milliards d’euros, dans la ligne du projet Hollande (le JDD du 17 juin), soit 1% du PIB des Vingt-Sept. "On a empoché la croissance. Merkel a fait beaucoup d’efforts", se réjouit l’Élysée. Le président français peut savourer une victoire politique, lui qui a habilement accéléré certaines initiatives de la Commission européenne, par exemple les "project bonds" qui financeront des grands travaux. De même, la taxe sur les transactions financières est remise sur les rails après plusieurs mois d’égarements.
C’est "une première étape", estime Hollande. En fait, l’accord sur la croissance était bouclé depuis plusieurs jours. L’entretien entre les quatre chefs d’État vendredi à Rome a surtout été consacré à la solidarité financière entre les pays de l’Union. Une sorte de répétition avant le sommet de Bruxelles cette semaine. Et là, l’Allemagne renvoie systématiquement ses partenaires à leurs comptes publics dans le rouge.

Pour Hollande, "il y a urgence"

Durant la conversation, Rajoy a insisté pour que les fonds d’aide européens puissent sauver les banques. "Il y a urgence", a renchéri le président français dans ce huis clos. Merkel s’en est tenue mordicus aux principes arrêtés depuis deux ans : le soutien financier s’adresse aux États, point final. "Je suis la chancelière allemande, je ne suis pas responsable des banques", a-t-elle souligné devant les journalistes.
Dans quatre jours à Bruxelles, ce débat se fera à 27. Il sera plus long et plus compliqué qu’à Rome. Côté français, on ne désespère pas d’aboutir au moins sur un point : l’harmonisation du système bancaire européen. Dans ce projet, il y aurait une autorité centrale des établissements financiers et une garantie européenne pour les épargnants. L’Union dédommagerait les clients si leur banque faisait faillite. L’objectif est de les dissuader de vider leurs comptes - un comportement qui précipite la banqueroute.
François Hollande veut entretenir le rapport de forces avec la chancelière. Il conserve son principal atout : la France n’a toujours pas ratifié le pacte de rigueur budgétaire. Le chef de l’État entend obtenir un maximum de concessions allemandes avant de donner son imprimatur au Parlement. En ajoutant un volet sur la croissance et un autre sur la solidarité financière, il rallierait les nécessaires voix des Verts et de la gauche du PS.
HOLLANDE L'AUTRE PAYS DE LA COUARDISE.

Vallaud-Belkacem : "Je souhaite que la prostitution disparaisse"

Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, présente mercredi sa feuille de route au Conseil des ministres.
Malgré une augmentation du nombre de députées, les femmes sont toujours minoritaires dans la nouvelle Assemblée. Comment faire progresser la mixité?
Nous pouvons largement mieux faire. Surtout si la droite se décide à laisser leur place aux femmes. Nous souhaitons supprimer les financements publics aux partis qui ne contribuent pas à la parité à compter des prochaines élections législatives. Compte tenu des marges de manoeuvre offertes par la Constitution, une solution serait d’alourdir très significativement les sanctions financières existantes, ce qui pourrait avoir comme effet de supprimer totalement les aides publiques aux partis qui font le moins d’efforts.
Jalouse des putes auxquelles elle s'attaque
Un homme va être élu à la présidence de l’Assemblée nationale, c’est une déception pour de nombreuses femmes.
Ce n’est pas rendre service à la cause des femmes que de faire de la parité l’unique grille de lecture, sans tenir compte du contexte. Les députés socialistes ont choisi librement entre des candidats aux compétences reconnues. Aucun n’a été lésé du fait de son sexe.
La parité avance lentement…
Lentement mais sûrement : au-delà des instances politiques, elle va devoir s’appliquer progressivement aux instances consultatives, comme le Conseil supérieur de la Fonction publique de l’État ou aux autorités indépendantes, comme le Conseil supérieur de l’audiovisuel. Avec les partenaires sociaux, nous voulons également avancer sur la présence des femmes dans les instances représentatives du personnel ou au sein des comités directeurs des entreprises…
Aurez-vous vraiment les moyens d’agir? Les ministres aux compétences transversales peinent souvent à peser dans les arbitrages.
Pas quand le président de la République et le Premier ministre sont eux-mêmes engagés dans la défense des droits des femmes. Quant aux moyens, je peux d’ores et déjà m’appuyer sur le service du droit des femmes qui compte 175 personnes. Pour faciliter la collaboration au sein du gouvernement, des hauts fonctionnaires en charge de l’égalité vont être désignés dans chaque ministère. Ils auront aussi pour mission de veiller à son respect dans la gestion des ressources humaines. Les collectivités publiques doivent être exemplaires en la matière. D’autres outils seront mis en place : des conférences de l’égalité pour demander des comptes à toutes les administrations, des séminaires de travail avec les ministres sur cet enjeu, des études d’impact de chaque nouvelle politique publique pour vérifier qu’elle ne lèse pas les femmes. Enfin, nous ferons de la journée du 8 mars, aujourd’hui trop consensuelle, un moment politique fort d’évaluation des avancées en matière d’égalité. Cela permettra de mettre au jour d’éventuels obstacles.
L’égalité professionnelle est inscrite à votre agenda. Réussirez-vous à placer ce thème au coeur de la conférence sociale des 9 et 10 juillet prochains?
Il l’est déjà puisqu’une table ronde sur la question de l’égalité va être organisée lors de cette rencontre. L’un des sujets essentiels, ce sera celui du temps partiel, plus souvent contraint que choisi et qui concerne une femme sur trois. Certaines employées à temps très partiel se voient de fait privées de droits sociaux. Depuis mon arrivée au ministère, je reçois de nombreuses lettres de ces femmes aux horaires décalés, aux vies hachées, obligées de cumuler les emplois pour joindre les deux bouts et de sacrifier leur vie de famille. Aucune mesure ne sera prise sans concertation mais nous envisageons la fixation d’un seuil horaire minimal pour que ces salariées bénéficient des mêmes droits que les autres. Quant à l’égalité professionnelle, nul besoin d’une nouvelle loi. Faisons déjà appliquer celle qui existe et qui prévoit de sanctionner financièrement les entreprises peu respectueuses de leurs obligations en matière d’égalité salariale.
Les associations réclament des avancées sur la question des violences...
Elles ont raison et je les entends. La loi de 2010 sur les violences faites aux femmes est une bonne loi qui, malheureusement, n’est pas bien appliquée faute de moyens mais aussi d’implication et de formation des magistrats. C’est pour moi une priorité : inciter les juridictions à avoir recours aux ordonnances de protection des victimes ; débloquer des places d’hébergement ; généraliser le dispositif du téléphone portable d’alerte qui a fait ses preuves en Seine-Saint-Denis.
Comment envisagez-vous la lutte contre la prostitution?
Mon objectif, comme celui du PS, c’est de voir la prostitution disparaître. Je ne suis pas naïve, je sais que ce sera un chantier de long terme. Cette position abolitionniste est le fruit d’une réflexion tirant les leçons des insuffisances des dispositifs actuels. Dans cette optique, le Parlement a adopté l’an dernier une résolution qui préconise la pénalisation des clients. Tous les partis l’ont votée. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, et moi-même ne resterons pas inactifs sur cette question. Sans aucun jugement moral, il s’agit de protéger l’immense majorité des prostituées, qui sont d’abord des victimes de violences de la part des réseaux, des proxénètes.
Votre proposition ne manquera pas de déclencher la polémique.
Nous ne cherchons pas à polémiquer mais à convaincre. Pour tirer toutes les conséquences de la résolution de l’Assemblée nationale, nous organiserons une conférence de consensus. La question n’est pas de savoir si nous voulons abolir la prostitution - la réponse est oui - mais de nous donner les moyens de le faire.
CETTE ACTIVISTE DE LA DÉMAGOGIE, S'ATTAQUE À UN VRAI MÉTIER, LAISSEZ DONC CES DAMES SE PROSTITUER SI ELLES LE VEULENT, NE TENTEZ PAS DE PROTÉGER LES PETITES BOURGEOISES DE VOTRE ESPÈCE, QUI S'HABILLENT COMME DES PUTES (voie la photo) MAIS QUI N'ONT PAS LE TALENT
DE FAIRE BANDER LEURS MECS