TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

samedi 6 octobre 2012

Un accord pour prolonger la mission de Presstalis

Presstalis*, les éditeurs de presse et l'Etat sont parvenus à un accord sur l'avenir du distributeur de journaux, permettant de prolonger la mission de la mandataire, qui doit aider l'entreprise à mettre en place un plan de restructuration, a annoncé Presstalis ce vendredi. "Une étape essentielle a été franchie ce jour dans la refondation de la messagerie Presstalis avec la signature de l'accord tripartite entre Presstalis, les éditeurs des coopératives qui lui sont associées et l'Etat", a annoncé la messagerie. "Au vu de cet accord, le président du tribunal de commerce (de Paris) a constaté, lors d'une nouvelle réunion cet après-midi, que les conditions de poursuite de l'exploitation de Presstalis étaient réunies. En conséquence, Me Laurence Lessertois a été maintenue dans sa mission afin de rendre compte au président du tribunal de commerce de la bonne exécution de l'accord d'ici le 31 décembre 2012", a ajouté le groupe.
Le président du tribunal de commerce de Paris devait décider soit de renouveler la mission de la mandataire ad hoc, soit de placer l'entreprise en redressement judiciaire, une option cependant peu probable. la décision était suspendue à la signature de l'accord entre la direction de Presstalis, les actionnaires de l'entreprise (la coopérative des éditeurs de quotidiens et celle des magazines) et les pouvoirs publics pour trouver une solution à la situation du distributeur et permettre le financement de son plan de restructuration, adopté en novembre 2011.
Selon les termes de l'accord conclu vendredi, les pouvoirs publics s'engagent à apporter 35 millions d'euros sur les deux premières années de sa mise en oeuvre, dont 20 millions sous forme de prêt pour moderniser l'entreprise et 15 millions sous forme de subventions, en augmentant l'aide à la distribution de la presse quotidienne nationale. Pour la suite, les pouvoirs publics sont disposés à fournir des garanties les deux années suivantes, à hauteur de 60 millions d'euros, au cas où les économies prévues pour les restructurations de la filière ne seraient pas atteintes en 2014. De son côté, Presstalis s'engage à "mettre en oeuvre son projet de plan industriel 2012-2015", qui prévoirait notamment 1.250 suppressions de postes sur un total de 2.500 salariés, et "à mettre en oeuvre des mesures d'optimisation de sa structure financière".

*Presstalis ex NMPP ramassis d'ouvriers du livre, bastion communiste version trotskiste, le seul bataillon de crétins ayant encore du travail dans un secteur sinistré par eux-même.

Ces sites qui mesurent votre influence en ligne

Saviez-vous que votre activité sur le Web pouvait faire grimper votre score sur des sites spécialisés et vous attirer les faveurs des marques et des recruteurs ? Explications.
Au printemps dernier, Sam Fiorella, un consultant canadien affichant quinze ans d’expérience dans des sociétés comme AOL, Ford et Kraft est convoqué par une agence marketing pour un entretien d’embauche. Sûr de lui, il répond avec aisance à un feu roulant de questions. Soudain, son interlocuteur lui demande : «Quel est votre score sur Klout ?» Interloqué, notre homme perd les pédales… et perdra aussi le job pour avoir compris – trop tard – ce qui se cachait derrière ce nom barbare.
L’anecdote, rapportée par le magazine américain «Wired», illustre à merveille la montée en puissance de la notion d’influence en ligne et celle des sites Internet qui servent aujourd’hui à la mesurer. Klout est de loin le plus connu, mais PeerIndex , Empire Avenue , Postrank , BackType, Twitalyzer et Twitter Grader sont en train de se faire un nom, même si leur notoriété reste confidentielle en France.
Observateur ou leader d’opinion ? Chaque site a mis au point ses propres critères, fondés sur des algorithmes complexes, tenus plus ou moins secrets. Ainsi, Klout passe au crible la taille de votre réseau sur Facebook, Twitter ou LinkedIn, la fréquence de vos messages et de vos changements de statuts, ainsi que le volume de «J’aime», de commentaires et de reprises qui leur sont associés. Il suffit de s’inscrire et le site vous attribuera automatiquement un score allant de 0 à 100. En fonction de ce dernier, vous serez affublé d’un titre, parmi une douzaine : «observateur», «leader d’opinion» ou carrément «célébrité» du Web… Pour progresser, pas de secret : il faut tweeter, poster et «liker» sans relâche, au moins deux fois par heure, et surtout ne pas prendre de vacances, sous peine de voir plonger son score !
Plus votre influence sera forte, plus vous aurez de chances d’obtenir des nuits d’hôtel gratuites, des places d’avion en classe affaires ou des ristournes diverses. La vocation première de Klout étant d’aider les marques à repérer les individus capables de lancer et de nourrir le buzz , celles-ci n’hésitent pas, en effet, à offrir des cadeaux aux plus influents pour en faire leurs ambassadeurs. Dans certains secteurs – la communication ou l’informatique, par exemple –, les entreprises s’en servent aussi pour mesurer l’audience en ligne des candidats à un poste.
Un modèle très critiqué. Ces nouveaux outils sont pourtant remis en cause, car ils se fondent uniquement sur des critères quantitatifs. «Or l’influence est avant tout qualitative, analyse Véronique Reille-Soult, présidente de 910, un cabinet de conseil en influence interactive. Se montrer hyperactif sur le Web ne signifie pas forcément être influent. Tout dépend de la pertinence des propos et du lien de confiance tissé avec les autres. Sur quels sujets êtes-vous influent ? En quoi ? Auprès de qui ? Autant de questions auxquelles un score ne répond pas.»
Affiner les algorithmes. Une analyse que nuance Olivier Fecherolle, directeur de la stratégie et du développement de Viadeo France : «Grâce aux réseaux sociaux, des gens qui n’avaient jamais la parole sont écoutés et reconnus dans leur domaine d’expertise. Les méthodes mesurant cette influence ne sont pas parfaites, mais d’ici peu les algorithmes seront affinés. Nous n’en sommes qu’au début.»

Mondial de l'auto : le business florissant des hôtesses

Durant chaque salon de l'auto, leurs sourires enjôleurs et leurs courbes généreuses font autant le spectacle que les carrosseries rutilantes. Un coquet business de plusieurs millions d'euros en pleine mutation....

"L'image de l'hôtesse potiche qui s'affale sur les berlines a vécu. Avec la crise, les constructeurs exigent aussi qu'elles sachent vendre", affirme Kim Chaubb, directrice du développement commercial de l'agence de recrutement, Aston Agency. Ces charmantes démonstratrices ne se contentent donc plus de sourire béatement. Elles suivent entre 1 et 6 jours de formation pour connaître le véhicule, l'histoire de la marque... Leur mission : inciter les clients à prendre des rendez-vous avec les commerciaux présents sur le salon. Un nouveau défi pour les quelques agences spécialisées - Charlestown, Profile, Aston ou CityOne - qui se partagent un marché estimé à plus de 4 millions d'euros. Pour certaines, le Mondial représente jusqu'à 10% de leur chiffre d'affaires annuel.
Pour conserver leurs parts de marché, elles suivent donc à la lettre les nouvelles exigences des constructeurs. Dont la dernière en date, plus inattendue celle-ci : dénicher des garçons. Sur les 400 hôtesses placées par Aston Agency au Mondial de l'Auto 2012, près de la moitié sont ainsi des... hôtes. "Nous avons recruté une dizaine de démonstrateurs, souvent des étudiants en écoles d'ingénieurs pour permettre aux clients d'essayer les véhicules", explique Christophe Duchatelle, directeur des ventes chez Opel. Evidemment, cette métamorphose n'est pas anodine. L'objectif est d'appâter un public féminin de plus en plus averti.
Pour cette nouvelle clientèle, le physique des hôtesses compte moins que la qualité de l'accueil sur un stand. "La performance commerciale ne dépend pas ni de la taille, ni du poids, ni du sexe", commente Kim Chaubb, qui cherche autant de bons commerciaux aux jolis minois. Pour satisfaire les visiteurs étrangers qui se pressent au plus grand rendez-vous mondial de l'automobile, les langues sont également devenus un critère de sélection primordial. "Parmi nos 40 hôtesses, toutes parlent l'anglais, et de plus en plus, le chinois ou le russe", renchérit Christophe Duchatelle chez Opel.
Sex-appeal pour voitures de prestige
Exit donc les jeunes filles qui se déhanchent sur le capot ? Pas tout à fait, ne soyons pas naïfs. En plus de ces nouveaux profils commerciaux, toutes les agences que nous avons contactées confirment qu'elles organisent encore des castings de mannequins souvent à la demande des constructeurs. Leur mission : se dandiner dans les carrés VIP, animer les premières ou les journées presse.

Suppression du carnet de circulation pour les gens du voyage

Le Conseil constitutionnel a abrogé deux dispositions de la loi régissant la vie quotidienne des gens du voyage, en supprimant un des titres de circulation qui leur était imposé et l'obligation d'être inscrit plus de trois ans dans une commune pour pouvoir voter.
Saisis d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) - procédure permettant de contester les lois - transmise par le Conseil d'Etat, les Sages ont examiné la constitutionnalité de la loi du 3 janvier 1969 "relative à l'exercice des activités ambulantes et au régime applicable aux personnes circulant en France sans domicile ni résidence fixe".
Cette loi fait notamment obligation à toutes les personnes âgées de plus de 16 ans ayant une résidence mobile depuis plus de six mois d'être en possession d'un "livret" de circulation ou d'un "carnet" si elles n'ont pas de ressources régulières. Les gens du voyage doivent faire viser périodiquement ces titres de circulation au commissariat de police ou de gendarmerie.
Le "carnet" a été supprimé par les Sages qui ont estimé qu'il instaurait une "différence de traitement" entre les personnes et qu'imposer un visa de ce carnet tous les trois mois et punir d'une peine d'un an d'emprisonnement les personnes circulant sans carnet portait une "atteinte disproportionnée à l'exercice de la liberté d'aller et venir".
Le "livret" de circulation, qui doit être visé tous les ans, est maintenu, le Conseil jugeant qu'il n'est pas "contraire au principe d'égalité et à la liberté d'aller et de venir" et qu'il s'agit pour l'État de pallier la difficulté de localiser les personnes qui se trouvent sur son territoire et qui ne peuvent être trouvées au moyen du domicile, comme la population sédentaire.
Par ailleurs, les Sages ont supprimé la disposition obligeant les gens du voyage à attendre trois ans avant de pouvoir s'inscrire sur les listes électorales dans la commune à laquelle ils ont choisi de se rattacher, au lieu de six mois pour tout autre citoyen.
En revanche, le Conseil constitutionnel a maintenu l'obligation de rattachement à une commune ainsi que la disposition instaurant un quota maximum de gens du voyage par commune de rattachement de 3% de la population.

École : vers la fin de la semaine de 4 jours

Le rapport de la concertation proscrit aussi le redoublement et prône «l'évaluation positive».

Voici le rapport tant attendu de la concertation sur «la refondation de l'école de la République» qui, deux mois durant, a mobilisé 800 acteurs de la communauté éducative et d'ailleurs. De l'audace, pas «un filet d'eau tiède», avait recommandé le ministère aux quatre rapporteurs, Christian Forestier, habitué de la Rue de Grenelle appelé une nouvelle fois à réformer l'école, Nathalie Mons, professeur de sociologie, François Bonneau, président de la région Centre et Marie-Françoise Colombani, éditorialiste à Elle. Ils étaient appelés non pas à synthétiser l'ensemble des positions, mais bien à faire des choix et émettre des recommandations.
À l'arrivée, un rapport de 50 pages rendu vendredi au ministre et présenté ensuite à la presse - démarche qui a surpris, voire échaudé plusieurs syndicats. Sans surprise, il se situe dans la lignée des positions prises par François Hollande et défendues par Vincent Peillon et marque le grand retour de la gauche à l'Éducation nationale.
Formation des enseignants à travers de futures «écoles supérieure du professorat et de l'éducation» (Espe) et priorité à l'école primaire sont confirmées. Sur les rythmes scolaires, les propositions se confondent avec les annonces du ministre. Outre le retour de la semaine de quatre jours et demi, le rapport valide le raccourcissement de la journée scolaire, de l'école primaire à la 5e, tout en prévoyant un «accueil» plus tard dans l'après-midi, à 16 h 30, voire 17 heures «Plus question d'avoir des enfants de 6e ou de 5e dans la rue à partir de 15 heures», a expliqué Christian Forestier, évoquant «une aide aux devoirs dans les établissements», qui permettrait de «gagner la bataille des devoirs à la maison». Une position idéologique forte, dont la mise en œuvre et le coût posent quelques interrogations.
L'allongement de l'année scolaire est préconisé. Le 2 octobre, le ministre de l'Éducation a fait marche arrière sur l'idée de raccourcir les vacances d'été, anticipant son impopularité auprès des enseignants. «Pour allonger l'année, il faut aussi gagner la bataille du mois de juin et travailler sur le bac», a précisé Christian Forestier. «Je ne dis pas qu'il faut le supprimer, mais il existe des marges de simplifications réelles». Quant à l'alternance de sept semaines d'école et deux semaines de vacances préconisé par les chronobiologistes, le rapporteur a résumé la situation: «Ou bien on ne zone aucunes vacances, ou on les zone toutes.» Noël et congés d'été compris…
Quid du fameux «socle de connaissances et de compétences», bagage minimum que tout élève doit avoir acquis à l'issue de sa scolarité obligatoire, instauré en 2005 par la loi Fillon? Le Snes, syndicat majoritaire, s'est toujours opposé à la logique de compétence qui prévaut actuellement, défendant une «culture commune». Le Snalc y est hostile dans son principe. «Le débat est tranché. Nous restons dans la problématique du socle», a indiqué Christian Forestier, parlant d'un «large consensus autour de ce “corpus commun”». Tous les intervenants ne devraient donc pas s'y retrouver.

Évaluation positive

Le rapport explique par ailleurs que cette approche par connaissances et compétences doit aboutir à de «nouvelles méthodes pédagogiques» et à une évaluation revue. Sujet largement idéologique sur lequel deux visions s'affrontent. «Nous ne voulons pas transformer l'école en jardin d'enfants», a indiqué Christian Forestier, se défendant de vouloir supprimer les notes. Le rapport préconise une «évaluation positive». Certains n'y verront que peu de différences. Le redoublement, quant à lui, est proscrit. Le rapport propose à ce sujet que les parents aient le dernier mot dans cette situation.
«Cette concertation, c'est l'avant-garde illuminée qui s'est réunie pour se faire plaisir et faire des propositions inacceptables pour leur propre base», estime Olivier Vial, président de l'Uni, qui craint une retombée dans les travers pédagogistes des années 1970. À l'Unsa, Christian Chevalier, salue, lui, une concertation qui a permis à tous de s'exprimer. «Nous voulons maintenant un calendrier social. Nous avons besoin d'une visibilité technique et politique», s'inquiète-t-il.
Hollande s'exprimera sur le sujet le 8 octobre, avant que Peillon ne fixe les arbitrages le 11 octobre. Viendra ensuite le temps de la négociation, avec un projet de loi déposé à la fin du mois, pour un vote prévu avant la fin de l'année.

L’Union Islamique pour la Méditerranée de François Hollande

L’Union Islamique pour la Méditerranée de François Hollande


Hier, a été publié sur www.dreuz.info un article d’Alexandre Del Valle dans lequel on pouvait lire (extraits adaptés ; voir le lien vers la source en bas de page) : « Rappelons que c’est l’Ayatollah Khomeiny qui lança en 1989 l’expression ‘d’islamophobie’ et qui testa le premier les capacités de réaction (et de soumission) de cet Occident qu’il méprisait et jugeait lâche. A l’époque déjà, plutôt que de défendre en bloc Salman Rushdie, les responsables politiques et religieux occidentaux se désolidarisèrent des propos ‘blasphématoires’ de l’écrivain, jugés responsables de la ‘colère’ des fous de Dieux qui tuèrent d’ailleurs le traducteur japonais des Versets Sataniques. Quelques années plus tard, les dirigeants occidentaux et les médias se désolidarisèrent d’une autre Voltaire du monde musulman, la Somalienne ‘apostat’ Ayaan Hirsi Ali, devenue députée hollandaise, puis de Théo Van Gogh, qui produisit avec elle le film Submission qui ‘offensait les musulmans’. Ces deux ‘islamophobes’ furent accusés d’avoir ‘provoqué’ l’ire de leurs bourreaux, et Van Gogh fut assassiné en pleine rue par un islamiste hollandais d’origine marocaine proche d’Al-Qaïda, Mohammed Bouyeri, tandis que Hirsi Ali dut s’exiler aux Etats-Unis pour fuir les menaces de mort ».
Alexandre Del Valle ajoutait : « Plus récemment, le film anti-islam, L’Innocence des Musulmans et les énièmes caricatures de Mahomet diffusées par Charlie Hebdo ont été officiellement condamnés par Barack Obama et Hillary Clinton, jusque dans des spots publicitaires diffusés en boucle dans les télévisions du Pakistan. Déjà en 2009, dans son discours du Caire, plutôt que de demander amicalement aux Etats musulmans de combattre les jurisprudences le plus liberticides de la charia et les persécutions des minorités, Barack Obama prononça un discours totalement déresponsabilisant et victimisant pour les Musulmans mais qui culpabilisait en revanche la supposée ‘islamophobie’ de l’Occident et vantait les ‘Lumières de l’Islam’ sans jamais oser parler de réciprocité dans la tolérance » (fin des extraits adaptés de l’article d’Alexandre Del Valle ; voir le lien vers la source en bas de page).
-
Or, voici qu’aujourd’hui, je lis sur lefigaro.fr un article dans lequel Alain Barluet écrit (extraits adaptés avec mes commentaires entre parenthèses ; voir le lien vers la source en bas de page) : « La rencontre, vendredi à Malte, de dix pays de l’UE et du Maghreb, est loin de l’ambitieux projet d’Union pour la Méditerranée. Le dialogue euro-méditerranéen revient sur l’écran radar de la diplomatie française. François Hollande sera vendredi à La Valette pour un sommet rassemblant cinq pays du sud de l’Union européenne (France, Espagne, Italie, Malte, Portugal) et cinq du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie). Ce ‘format 5 + 5’, comme l’appellent les diplomates, remonte aux années quatre-vingt et se concrétise par des rencontres informelles plus ou moins régulières entre ministres de l’Intérieur, de la Défense ou des Transports. Mais aucun sommet ne s’était tenu depuis 2003, aucun surtout depuis la chute du Tunisien Ben Ali et du Libyen Kadhafi. L’après-printemps arabe et ses incertitudes rendaient urgent pour les Européens de réamorcer le dialogue avec la rive sud de la Méditerranée. L’intention, selon l’Élysée, est donc de dire l’engagement des pays du Nord ‘de maintenir une coopération méditerranéenne ambitieuse’, en dépit des difficultés économiques et de la crise de l’euro » (Note de Michel Garroté – « L’après-printemps arabe et ses incertitudes », un euphémisme pour qualifier l’hiver islamique ?).
Alain Barluet : « On est loin du flamboyant projet d’Union pour la Méditerranée (UPM), lancé en 2008 avec 43 participants. François Hollande reprend à son tour ces efforts de Sisyphe pour tenter de construire une ‘Méditerranée de projets’. ‘Ces réunions permettent d’envisager des ripostes collectives et méditerranéennes dans tous les secteurs, y compris celui du contrôle de l’immigration et de l’éducation, fondamentale dans les pays arabes en voie de démocratisation’, relève Daniel Rondeau, ex-ambassadeur à Malte, aujourd’hui à l’Unesco, fervent partisan de la concertation entre les deux rives de la Mare Nostrum (Note de Michel Garroté – « tous les secteurs, y compris celui du contrôle de l’immigration », je suppose que c’est de l’humour diplomatique français…). La France avancera ainsi l’idée d’un ‘Erasmus de la Méditerranée’ et poussera en faveur du développement de projets dans les énergies renouvelables dont le solaire. La défense, la sécurité, la coopération culturelle seront aussi sur la table. Le ‘Club des dix’ permet aussi d’échapper au point de blocage israélien (Note de Michel Garroté – « échapper au point de blocage israélien » ? Et moi qui croyais qu’il s’agissait d’un conflit israélo-arabe… Fort heureusement, Israël a compris depuis longtemps qu’il n’a plus rien à attendre de la France). Il laisse en revanche en suspens l’hypothèque de l’Égypte, dont les intentions demeurent floues » (fin des extraits adaptés avec mes commentaires entre parenthèses de l’article de Alain Barluet paru sur lefigaro.fr ; voir le lien vers la source en bas de page).
-
Pour ce qui me concerne – cela sera ma conclusion – je note que sous De Gaulle et Giscard déjà, la France avait conclu avec le monde musulman des accords ouvrant toutes grandes les portes de l’Hexagone à l’immigration musulmane, au pétrole musulman et aux lois religieuses musulmanes. L’existence de ces accords a été confirmée par l’historienne Bat Ye’or (les liens vers les sources en bas de page). Le contenu de ses accords a été publié sur www.dreuz.info (les liens vers les sources en bas de page). Il y peu de temps, l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a exigé à l’ONU que la soi-disant « islamophobie » soit traitée pénalement comme l’antisémitisme et comme le négationnisme de la Shoah (à ce sujet, l’on trouvera les liens vers les sources en bas de page).
Je suppose qu’il est politiquement incorrect de conclure que le dialogue euro-méditerranéen qui revient sur l’écran radar de la diplomatie française avec François Hollande aujourd’hui vendredi à La Valette pour un sommet rassemblant cinq pays du sud de l’Union européenne, je suppose, écrivais-je, qu’il est politiquement incorrect de conclure que ce « dialogue » s’inscrit dans le cadre des accords – passés et présents – conclus avec l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI). Le vrai sujet n’est donc pas les Arabes, les Maghrébins, l’Afrique du Nord, le racisme et « l’islamophobie ». Le vrai sujet, c’est la continuité, depuis cinquante ans, dans la capitulation, de l’Europe en général et de la France en particulier, face au califat islamique et sa stratégie prosélyte de peuplement. C’est, en effet, politiquement incorrect de conclure cela. Et c’est peut-être la raison pour laquelle, Le Figaro présente de façon étrange, dialogue euro-méditerranéen qui revient sur l’écran radar de la diplomatie française avec François Hollande…

Fiscalité des entreprises

Fiscalité des entreprises



À la recherche des pigeons


On va finir par tenir un registre des réformes et décisions annoncées par l’équipe d’idéologues socialistes au pouvoir qui ont dû être retirées, dans la discrétion ou en catastrophe. Ainsi en va-t-il de la taxation confiscatoire de la cession d’entreprises, alignée sur l’impôt sur le revenu dans le projet de loi de budget pour 2013.
Devant la mobilisation exemplaire des créateurs d’entreprises et donc de richesses, le gouvernement-PS a reculé. Un peu. Au lieu de prendre plus de 60 % de la plus-value, une mesure qui viserait notamment des créateurs de start-up qui n’auraient pas beaucoup gagné en lançant leur activité mais qui verraient leurs efforts récompensés au moment de la revente, l’Etat leur laisserait une porte de sortie.
Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, a ainsi promis que « dorénavant, lorsqu’un entrepreneur cède sa société et réinvestit une partie de cet argent, il bénéficiera d’une exonération à la hauteur de sa part de réinvestissement. L’exonération sera totale si la totalité des plus-values est réinvestie ».
Encore une usine à gaz. Encore du dirigisme. Encore un appel d’air pour que les investisseurs aillent voir ailleurs si les prairies ne sont pas plus vertes. Mais : « Il est hors de question de remettre en cause le principe de justice, selon lequel le revenu du travail et du capital soient traités à égalité », a assuré le ministre. C’est pour cela que les œuvres d’art sont exclues de l’assiette de l’ISF ?
Le problème est évidemment ailleurs : c’est le travail, ce sont les revenus dans l’ensemble qui sont trop taxés, qui font de l’Etat le premier consommateur des richesses produites par les Français, entrepreneurs ou salariés, et des biens qu’ils possèdent et peuvent dépenser au bénéfice d’une économie ou d’instances caritatives profitant à tous, mais fonctionnant en liberté.
La présidente du MEDEF, Laurence Parisot – oublions pour un moment ses préjugés idéologiques – voit carrément dans les choix du gouvernement un « racisme anti-entreprise », expression qu’elle revendique après l’avoir forgée en apportant son soutien au mouvement des « Geonpi » – les « pigeons », en verlan, ou les entrepreneurs qui éprouvent la haine des pouvoirs publics et le font savoir sur les réseaux sociaux.
« Il y a sans cesse une stigmatisation, une dénonciation », a ajouté Mme Parisot, qui se déclare choquée par l’expression « pratiquement consacrée » de « patron-voyou », utilisée récemment par des politiques comme le maire socialiste de Toulouse Pierre Cohen. Dans ce climat qui provoque, selon elle, une « lassitude indescriptible » chez les entrepreneurs, la présidente du MEDEF a lancé une mise en garde « à tout le monde, mais peut-être en priorité aux pouvoirs publics ».
Du coup, sans pour autant démanteler réellement le projet, un Moscovici est en train de trouver de nouveaux « pigeons ». « Ce que nous voulons taxer ce n’est pas le risque, c’est la rente », a-t-il déclaré. Michel Sapin, ministre du Travail, veut quant à lui faire la différence entre « les entrepreneurs qui ont pris énormément de risques » et « ceux qui ont hérité de papa-maman ». D’emblée suspects. Plus suspects que ceux qui créent « en très peu de temps une véritable richesse ». Le socialisme n’est pas près de se départir de sa haine de la transmission. Ni des richesses, ni de la culture (ça ne va pas nécessairement de pair !). Ce n’est certes pas cela qui encouragera les « possédants » haïs à poursuivre leur travail propre – qui est d’être « intendants de la providence » avec la liberté et la responsabilité que cela implique –, à s’intéresser aux besoins du pays.
En revanche, le gouvernement s’agite en affirmant qu’il faut faire peser moins de charges sur l’entreprise. Il serait temps en effet. On commencera à y croire lorsque les entrepreneurs et salariés français seront libérés de l’absurdité des 35 heures qui alourdit le coût du travail pour tous, à commencer par ceux qui ont réellement besoin d’horaires aménagés, et des lourdeurs administratives persistantes qui plombent la liberté d’entreprendre et l’esprit d’entreprise.
Sur qui seront transférées ces charges en soi trop lourdes ? Bien sûr qu’on ne les annulera pas : non, ce sera pour « les ménages ». Le principe, après tout, c’est qu’il y ait toujours un pigeon…

Lequel est le plus chaud, le paradis ou l'enfer ?

On a beau être physicien, on n'en a pas moins une âme. Et donc l'envie de savoir ce qui l'attendra dans l'au-delà. La douceur du paradis est-elle vraiment au rendez-vous ? Et les damnés rôtissent-ils réellement en enfer ? Les témoignages des revenants de l'autre monde n'étant guère concluants, mieux vaut tenter d'utiliser les lois de la physique pour calculer les températures qui règnent dans les deux lotissements post mortem. C'est ce qu'a fait un chercheur anonyme dans une célèbre correspondance publiée par la revue Applied Optics en 1972. 
Pour récolter des indices objectifs, cet auteur s'est appuyé sur les meilleures sources en la matière, à savoir la Bible. Il a ainsi découvert dans le livre d'Isaïe un passage décrivant l'atmosphère du paradis. Selon son interprétation, la Lune y brille comme le Soleil sur Terre et la lumière reçue de notre étoile est 49 fois plus brillante que celle tombant sur le sol de notre planète. Par conséquent, le rayonnement, aux cieux, est 50 fois plus important que celui au sol. Après application de la loi de Stefan-Boltzmann, il en découle que la température du paradis est de... 525 °C ! Les ailes des anges sont sûrement ignifugées.
Mais qu'en est-il de l'enfer ? L'Apocalypse nous donne un indice en disant que la place des lâches, des infidèles, des menteurs, des êtres abominables, des meurtriers, des personnes immorales, de celles qui pratiquent la magie ou adorent les idoles est "dans le lac de soufre enflammé, qui est la seconde mort". Or la science nous dit que le point d'ébullition du soufre se situe à 444,61 °C. Au-delà, cet élément devient gazeux. On en conclut donc qu'il fait moins chaud en enfer qu'au paradis !
Cette découverte a fait grand bruit en 1972, mais les années qui ont suivi ont montré que l'anonyme physicien s'était trompé sur ses deux estimations. La première correction est venue en 1979, via le Journal of Irreproducible Results, magazine consacré à la science humoristique. Celui-ci a rappelé que le point d'ébullition d'un élément dépend de la pression environnante. Or la Géhenne, où est bibliquement situé l'enfer, est un endroit au volume restreint. Les milliards et les milliards de pécheurs qui s'y sont retrouvés depuis la création du monde y entretiennent une pression monstrueuse évaluée à 14,5 milliards de fois la pression atmosphérique terrestre. Dans ces conditions dantesques, le soufre est liquide à des températures bien plus élevées que 525°C. Le bon sens reprenait ses droits : l'enfer était bien le pire des endroits à visiter après la mort.
La seconde correction a concerné la température du paradis. En 1998, dans une lettre adressée à Physics Today, deux chercheurs espagnols ont expliqué que l'interprétation du livre d'Isaïe retenue dans Applied Optics était fausse et que le rayonnement lumineux reçu chez saint Pierre n'était que huit fois - et non pas cinquante - plus important que celui reçu sur Terre. Grâce à cette correction, on peut désormais affirmer que la température de la Jérusalem céleste est de 231 °C. Soit une chaleur largement suffisante pour prendre un bain de soufre liquide (à condition que la pression soit normale...).
Au terme de cette enquête scientifique, on s'aperçoit que le paradis est loin d'être aussi hospitalier que promis. Chers physiciens, l'un d'entre vous pourrait-il nous indiquer la température du purgatoire ?