TOUT EST DIT

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mercredi 9 octobre 2013

Épris de justice

Épris de justice

Ainsi la justice serait-elle bonne ou mauvaise, selon qu'elle vous déclare innocent ou coupable. Il n'est que de voir les réactions des amis de Nicolas Sarkozy, après le prononcé de son non-lieu dans l'affaire Bettencourt, pour s'en convaincre. Ainsi, tous ces « épris de justice » proclament-ils aujourd'hui leur confiance retrouvée en l'appareil judiciaire. Pour eux, qui ne doutaient pas de l'innocence de l'ancien Président, « justice a été rendue ». Pourtant, ce sont les mêmes qui, après la mise en examen de leur mentor, quelques mois auparavant, avaient dénoncé une mise en cause injuste et infondée. Henri Guaino avait même cloué au pilori le juge Gentil qui « déshonorait » l'institution.
Ils auraient pu, nos « épris de justice » rendre plutôt hommage à un magistrat qui a refusé, en consience, de « charger » Nicolas Sarkozy en faisant preuve, finalement, d'indépendance. Mais au lieu de cela, les amis de Nicolas Sarkozy ont préféré souligner que le juge Gentil avait dû, contraint et forcé, se rendre à la raison malgré ses multiples investigations.
On peut effectivement penser qu'il y a eu une forme d'acharnement judiciaire, liée à la personnalité de l'ex-président. L'hypothèse de l'abus de faiblesse, retenue contre lui, semblait hautement fragile. Il ne faudrait pas pour autant en faire de trop dans la célébration de son impunité. Parce que nos « épris de justice », tout à leur joie, oublient un peu vite qu'Éric Woerth, trésorier de campagne de Nicolas Sarkozy, est renvoyé devant le tribunal correctionnel avec neuf autres personnes.
Tout laisse penser qu'Éric Woerth pourrait être à Nicolas Sarkozy ce que fut Juppé à Jacques Chirac. Le même sort de dindon de la farce guette également Claude Guéant dans l'affaire Tapie. Il en faudrait évidemment plus pour chagriner nos « épris de justice » qui voient le calendrier politique de Sarkozy se dégager. Il est vrai qu'au lendemain du désastre électoral de Brignoles, pour les partis de gouvernement, Nicolas Sarkozy va un peu plus songer à se poser en recours devant le jury populaire.

Sarkozy: mais laissez-le décider!

Sarkozy: mais laissez-le décider!

Tous les 15 jours, le monde médiatique - l'Internet et les télés en continu surtout - s'emballe sur le thème du retour de Sarkozy. Un peu de calme!

Nicolas Sarkozy est donc innocenté dans l'affaire Bettencourt. Il y avait des indices douteux, mais pas de charges. On peut déplorer la lenteur, parler d'acharnement: la justice a fait son travail. Et conclu comme il se devait. Tant mieux pour lui, tant mieux pour la démocratie.
Nicolas Sarkozy va-t-il revenir en politique? Question prématurée. Bien sûr, cette décision des juges de Bordeaux le soulage et l'arrange. Mais elle ne règle pas tout.
D'abord, parce que l'ex-Président n'en a pas fini avec la justice. Il est concerné, directement ou indirectement, par les enquêtes visant Bernard Tapie (les 403 millions octroyés comme solde de l'affaire CDR-Adidas), Karachi (le financement de la campagne d'Edouard Balladur dont il était le porte-parole), la Libye (financement de sa propre campagne), les sondages de l'Elysée (confiés à la société de son conseiller Patrick Buisson).
Ces enquêtes ne donneront peut-être rien. Mais tant qu'elles ne sont pas conclues, elles pèseront sur le calendrier politique de Nicolas Sarkozy.
Ensuite, parce que autant Nicolas Sarkozy est réclamé par les militants de l'UMP, autant il n'est pas plébiscité par l'ensemble de l'opinion. Il ne va certainement pas se lancer trois ans et demi avant. Tant que les sondages son encourageants, attiser le feu du désir par des apparitions furtives est préférable pour lui à une entrée prématurée en campagne.
Enfin, parce qu'il faudra voir quel sera, en 2014 ou 2015, l'état du pays et du paysage politique. Voir aussi si l'UMP confirme - ce que François Fillon s'emploie à faire - qu'il y aura une primaire de l'UMP ou de la droite. Et se souvenir que jamais un président battu n'est revenu dans la compétition.

Deux journalistes du Monde soupçonnent Sarkozy d'avoir eu un compte en Suisse

Dans le livre French Corruption (Stock), à paraître mercredi, Gérard Davet et Fabrice Lhomme mettent en cause plusieurs personnalités de droite (Patrick Balkany, Jacques Chirac...), et laissent entendre que Nicolas Sarkozy aurait pu bénéficier d'un compte en Suisse. Une thèse fermement contestée par l'avocat de l'ex-président. 

[EXCLUSIF] Voici un livre qui devrait faire du bruit. La plume des deux auteurs de French Corruption (Stock), Fabrice Lhomme et Gérard Davet, journalistes au Monde, risque de gratter plusieurs figures de la droite, dont deux ex-présidents, Jacques Chirac(1995-2007) et Nicolas Sarkozy(2007-2012). L'un et l'autre ne sont pas épargnés dans cette enquête que L'Express s'est procuré en avant-première. Les auteurs, connus pour avoir publié Sarko m'a tuer en 2011, décortiquent cette fois les relations adultères entre la politique et l'argent. Au coeur de leur récit, le (riche) département des Hauts-de-Seine et le destin d'un homme au parcours trouble, Didier Schuller, conseiller ­général en 1994, mêlé à un scandale lors de la campagne présidentielle de 1995. 
Mais le moment fort de l'ouvrage est la mise en cause de Nicolas Sarkozy. Lhomme et Davet évoquent en effet l'existence d'un compte suisse, dont aurait bénéficié l'ex-chef de l'Etat, en liaison avec un gestionnaire de fortune helvétique à la réputation sulfureuse, Jacques Heyer

Absence de preuves incontestables






Pour l'ancien locataire de l'Elysée, ce livre marque l'ouverture d'un nouveau front, alors qu'il vient d'obtenir un non-lieu dans l'affaire Bettencourt. Plusieurs témoins cités dansFrench Corruption, dont un magistrat suisse et un policier français, rapportent - sans élément ­décisif - ce soupçon d'argent non déclaré. Marc Francelet, un ancien journaliste réputé pour quelques coups tordus, narre quant à lui une remise de grosses coupures de Nicolas Sarkozy, à l'époque où il était maire de Neuilly, à Jacques Heyer. Francelet affirme avoir été le témoin indirect de cette scène, et avoir vu l'enveloppe contenant l'argent. 
L'absence de preuves incontestables et le silence d'Heyer empêchent toutefois la démonstration d'être convaincante. Les auteurs le reconnaissent eux-mêmes, puisque, après avoir recueilli les fermes dénégations de l'avocat de ­Sarkozy, Me Thierry Herzog, ils se refusent à affirmer l'existence de ce présumé compte Sarko, tout en lui consacrant plusieurs pages. 
Pour justifier ce paradoxe, ils invoquent la "prise de risque" propre au journalisme d'investigation et s'expliquent dans un entretien accordé à L'Express (à paraître sur le site ce mardi). Une position qui fera sans doute question. Car les "risques" encourus par les personnes mises en cause demeurent, toujours plus grands, tant pour leur ­réputation qu'à l'égard de la justice.  
Le débat est ouvert.  

DES JOURNALISTES DE QUEL JOURNAL, DÉJÀ ?

Hollande, l'art de l'esquive !

La méthode de François Hollande est bien particulière...
Charlotte Chaffanjon : C'est une méthode de l'esquive. De l'embrouille, même. Prenons d'abord l'exemple de sa politique fiscale. François Hollande a augmenté les impôts. Mais, pour rassurer les Français, il s'invite mi-septembre sur TF1. Lors d'un tunnel long de cinq minutes, il tente de démontrer qu'il n'y a pas de matraquage fiscal et il annonce deux décisions. Je vous épargne le son, parce que ses explications sont laborieuses, je vais vous simplifier au maximum : la réindexation du barème de l'impôt sur le revenu par rapport au coût de la vie et puis l'allègement des premières tranches du barème, grâce à un mécanisme de décote, pour que certains contribuables soient épargnés par l'impôt.
Ce n'était pas très clair...
Mais c'était le but ! Perdre son auditeur pour le décourager de chercher à comprendre, c'est s'offrir la possibilité d'agir en toute tranquillité. Tout le reste est à l'avenant. Hollande ne dit pas les choses, ou les dit de façon alambiquée. Pour préserver tout le monde. Je vous cite un député socialiste : "François Hollande pratique une politique de l'offre, il veut doper la compétitivité, il est pro-business. Mais il n'assume pas sa politique réelle pour garder avec lui l'ensemble de sa majorité."
La méthode Hollande s'applique aussi à d'autres thèmes que l'économie.
La polémique autour des Roms est un cas d'école. Manuel Valls doute de la faculté des Roms à s'insérer, Cécile Duflot juge que son collègue rompt avec le pacte républicain... Ils s'affrontent, c'est un couac. Ok. Mais, dans le fond, chacun est dans son rôle. Ce ne sont pas eux, le vrai problème. Car quid de François Hollande ? Bien malin, après des semaines de débat, celui qui peut dire ce que pense le président...
Est-il pour une politique d'intégration des Roms ? Ou veut-il les renvoyer dans leurs pays ?
François Hollande a d'abord laissé filtrer qu'il défendait Manuel Valls avant, en tout petit comité, de prendre des distances avec le ministre de l'Intérieur. L'affaire s'est terminée par un recadrage en conseil des ministres qui n'impressionne personne. Du pur affichage. Et par une note de Matignon pour demander aux ministres de prévenir avant de répondre à une interview. De la forme pour masquer le fond. Une esquive en forme de travail d'artiste.
Dans un livre qui vient de paraître, L'homme sans com' de Denis Pingaud, le président se livre à un exercice tout à fait atypique : il décrypte sa propre communication.
De toute façon, Hollande pense qu'il n'est jamais mieux servi que par lui-même... Il raconte qu'il cherche à "produire un récit compréhensible". Mais ce n'est pas vrai ! Avec une majorité qui va de Valls à Duflot justement, qui marche en équilibre précaire sur ces deux piliers, Hollande va de l'un à l'autre, donne à l'un et à l'autre, sans jamais vraiment trancher, on l'a vu. Il cherche tout simplement à produire un récit qui aille à tout le monde. François Hollande n'écoute que lui, son instinct est sa meilleure feuille de route. Avec cette stratégie, il a remporté une présidentielle. Rien ne dit que cela marchera deux fois.

LE SOCIALISME DE L'INDECENCE



LA VÉRITÉ DES CHIFFRES


L’odieuse contradiction des Gay Games

L’odieuse contradiction des Gay Games
Paris a été élue ville hôte de la dixième édition des Gay Games (en 2018) par la Fédération internationale des jeux internationaux homosexuels qui a privilégié le dossier français par rapport à celui de Londres, lundi à Cleveland aux Etats-Unis…
Malgré l’énormité et l’absurdité de la chose, la complaisance des gros médias annonçant cet événement odieusement discriminatoire et communautariste en dit long sur la société orwellienne dans laquelle nous vivons (voir l’article de Marie Piloquet dans Présent d’hier). Où la pensée unique impose que deux et deux font cinq contre le bon sens le plus élémentaire.
Car enfin, si l’on comprend aisément la raison de jeux paralympiques s’adressant à des handicapés, pourquoi ces Gay Games sinon à considérer l’homosexualité précisément comme un handicap, une différence dirimante ? Ce à quoi s’oppose habituellement le lobby gay. Les vrais jeux olympiques ne sont-ils pas déjà une manifestation sportive et culturelle« inclusive », comme ils disent, ouverte à tous les hommes et les femmes quelle que soit leur inclination sexuelle ou autre d’ordre privé. Ils s’adressent à tous, aux noirs et aux blancs, aux doux et aux colériques de la même manière et ne sont pas plus interdits aux gays. Pourquoi donc cette hiérarchie ou cette institution parallèle qui, par son nom même, offense le droit à l’indifférence des homosexuels par une discrimination contraire à l’esprit des lois et qui devrait leur être insupportable ? On ne peut pas vouloir une chose et son contraire.
Si on ne s’étonne guère de la réaction attendue de Anne Hidalgo, la première adjointe de Bertrand Delanöe, candidate à sa succession, qui a fait part de « son immense fierté », on notera une nouvelle fois celle de Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP pour les municipales de mars 2014, sur Twitter : « Les #GayGames à Paris ! Félicitations à toute l’équipe de @ParisGames2018 et rendez-vous en 2018 pour une grande fête du sport ! » Vous avez dit « pensée unique » ?

Le « Fregoli de Beauvau »

Le « Fregoli de Beauvau »
Manuel Valls, c'est le « Fregoli de la place Beauvau » tant son aptitude à changer de costume est grande. Sans doute se sent-il un peu à l'étroit dans son uniforme de « premier flic de France » alors que sa carrure (et ses ambitions) le prédisposent naturellement à s'habiller plus grand. Plus que jamais, on a pu s'en rendre compte hier à l'occasion de son déplacement à Forbach. Certes, le ministre de l'Intérieur avait, pour la circonstance, revêtu la tenue de rigueur, mais il n'a pas été loin d'endosser des habits de Premier ministre (sinon plus) quand il a défini sa doctrine sécuritaire pour la France. « Combattre l'insécurité et la délinquance n'est pas se droitiser » a-t-il plaidé, ajoutant que, pour rétablir la confiance, s'imposait un « projet national ».
À l'évidence, Manuel Valls profite des circonstances et du traumatisme engendré au PS par la cantonale de dimanche dernier à Brignoles. Ce séisme électoral a créé un choc psychologique chez les socialistes. Le temps n'est plus aux incantations et aux admonestations morales contre le FN, mais à la prise en compte de la frustration et de la colère des Français. C'est le chef de l'État, lui-même, qui l'a déclaré en marge de sa visite dans la Loire. Du coup, voici la parole décomplexée de Manuel Valls renforcée. C'est au point qu'il est devenu l'arme anti-FN désormais mise en avant par l'Élysée.
Le Catalan, plébiscité par les sondages, a su se rendre à la fois insupportable et indispensable au gouvernement. On imagine qu'il n'a pas entrepris sa « tournée anti-FN » sans l'aval de François Hollande. Ce qui constitue une consécration de la « ligne Valls » au sortir des récentes polémiques gouvernementales.
On savait François Hollande décidé à ne pas reproduire la même erreur que Lionel Jospin qui, en 2002, avait reconnu la « naïveté » de la gauche en matière de sécurité. Le laborieux aggiornamento socialiste est en marche. Encore convient-il d'éviter les signaux contradictoires envoyés par l'Intérieur et la Justice. À François Hollande de définir ce « projet national » que lui disputerait bien le « Fregoli de Beauvau ».

Pourquoi les libraires allemands peuvent concurrencer Amazon et les libraires français pas

La foire du Livre de Francfort commence demain. Bénéficiant des bouleversements de l’entreprise de commerce électronique Amazon après que les pratiques de vente douteuses de celle-ci aient été pointées par un documentaire mais également de la surveillance numérique réalisée par les services secrets, le secteur allemand du livre a de nouveau le vent en poupe, rapporte le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Les libraires traditionnels doivent maintenant exploiter cette publicité inattendue, en copiant notamment la stratégie de la boutique en ligne américaine : la livraison gratuite et rapide aux clients des livres commandés, écrit le quotidien.
Certains libraires, dans les grandes villes allemandes, emploient des messagers à vélo. L’organisation optimale de ce système, basée sur la coopération entre éditeurs, grossistes et magasins, s’occupe du reste, à savoir que chaque libraire peut maintenant recevoir un stock de livres le lendemain de la commande. De cette manière, les libraires sont en mesure de rivaliser avec Amazon. Toutefois, le meilleur argument de vente pour ces derniers reste l’expertise et la connaissance littéraire du personnel.
Voilà toute la différence avec la décision française d’interdire la livraison gratuite de livres, principalement après neuf heures du soir.
Nos voisins du sud n'ont pas l'air de comprendre que chaque amélioration de service provient de l'ingéniosité plutôt que d'une intervention de l'Etat avec pour seul but de prolonger la vie d'un nombre de fournisseurs moribonds.

    Fillon : "Je suis mieux placé que Sarkozy pour 2017"


    La hache de guerre est déterrée entre François Fillon et Nicolas Sarkozy. C'est l'hebdomadaire de droite Valeurs actuelles qui le dit, mardi 8 octobre. Le journal a rencontré l'ancien Premier ministre UMP (à sa demande). Et il défend son image de présidentiable.
    "Aujourd'hui, je crois que je suis mieux placé que Nicolas Sarkozy pour l'emporter en 2017. Si je ne le pensais pas, je ne serais pas candidat", dit-il à l'hebdomadaire, qui publie quelques extraits sur son site. "Beaucoup m'ont poussé à me présenter en 2012 quand Sarkozy était au plus bas dans les sondages", affirme-t-il encore. Il se serait refusé à y songer jusqu'au "soir de la défaite de Sarkozy".

    "J'ai totalement soutenu Sarkozy"

    Et de le tacler : "Quand on perd une élection, il est impossible de dire qu'on a fait une bonne campagne." Il s'explique encore : "Il faut rembobiner le film à l'envers pour comprendre. Moi, en 2007, j'ai totalement soutenu Sarkozy, mais cela ne veut pas dire que son projet était totalement le mien. Il était le leader, mais sur beaucoup de sujets, j'aurais aimé faire les choses différemment, notamment sur la dette, les déficits, les finances publiques."
    Dimanche déjà, dans le JDDFrançois Fillon cassait "un peu de vaisselle""J'ai été loyal. J'ai retenu mes critiques et mes remarques. Peut-être trop", a raconté l'ex-Premier ministre. "Pendant un an à chacune de nos rencontres, Nicolas me disait : 't'es le meilleur'. Et puis, à peine sorti, il recevait mes amis pour me critiquer. A un moment, on en a marre." A-t-il voulu en remettre une couche après l'annonce d'un non-lieu en faveur de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt ?
    Sur i-Télé, le maire de Nice et soutien de François Fillon, Christian Estrosi, s'est désolidarisé de l'ancien Premier ministre : "Je désapprouve les propos de François Fillon, si ce sont réellement les siens." Pour lui, les deux hommes étaient "en phase", quand l'UMP était au pouvoir.
    CET HOMME N'EST PAS CRÉDIBLE.