TOUT EST DIT

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mercredi 11 juillet 2012

Nuances 

 
On s’en doutait un peu, la conférence sociale l’a confirmé: il faudra repasser à la caisse pour notre protection sociale. La douloureuse devrait prendre la forme d’une hausse de la CSG. C’est une piste, a concédé hier soir le Premier ministre, manière de reconnaître qu’elle est déjà sur le toboggan à mauvaises nouvelles. Evidemment, ça critique, ça regrette, ça discute... Mais avec M. Wauquiez, ça flingue: cette hausse, dit-il, est «criminelle». Oui, vous avez bien lu, criminelle. Le même M. Wauquiez avait naguère dénoncé le «cancer» de l’assistanat. Et si l’on suivait son exemple, si l’on piétinait enfin les nuances du politiquement correct ? Les critiques de M. Fillon contre M. Copé, c’est un assassinat. Jean-Pierre Jouyet, passé de Sarkozy à Hollande, un traître à fusiller. Le Tour de France, un repère de toxicos... Mortel, non ? comme dirait le jeune Wauquiez.

Tempérament et rationalisme politique

Comment expliquer que l'on devienne libéral et non socialfachocommuniste ? Le milieu culturel et l’éducation ne suffisent pas à comprendre ces orientations. N’y aurait-il pas quelque chose du tempérament personnel mais aussi du rationalisme intellectuel pour expliquer le destin mental de nos choix sociétaux et politiques.

Dès la sortie de l’utérus, de quelle liberté naturelle disposai-je ? J’aimerais supposer qu’à cet instant je savais pouvoir bientôt contempler librement les sphères du cosmos, au-delà des premières étoiles de la doxa, bien au-dessus de la mer de nuages recouvrant l’obscurantisme et la servitude politiques. D’où vient que je sois devenu libéral et non socialfachocommuniste ? D’où vient que j’ai choisi la voie terrestre et rationaliste d’Aristote en sa Politique pour aboutir au libéralisme, plutôt que celle utopique de Platon en sa République totalitaire ? On pourrait s’étonner que depuis la même origine cosmique et animale les humains proposent de telles différences en termes de convictions politiques et de contrat social. Il faut croire que le milieu culturel et l’éducation ne suffisent pas à expliquer ces orientations, puisque, si diverses, leurs déterminismes vont jusqu’à permette qu’un individu s’en affranchisse. N’y aurait-il pas là quelque chose du tempérament personnel mais aussi du rationalisme intellectuel pour expliquer, tant que faire se peut, le destin mental de nos choix sociétaux et politiques…
On me pardonnera je l’espère ce soupçon d’autobiographie. Né dans une famille modeste passablement inculte, quelle chance avais-je de devenir, sans en faire un titre de gloire, un intellectuel libéral ? Mes parents, pour l’une était dépourvue de tout discours politique, pour l’autre était vaguement de droite conservatrice, par atavisme paysan, quoique irréligieux, attaché à Jacques Chirac pour cause d’âge commun, attaché aux valeurs du travail et de la propriété terrienne. Ma seule chance fut d’habiter dans une ville universitaire. Pourquoi réclamai-je des livres, des encyclopédies, alors que l’on lisait si peu ou pas du tout autour de moi, même si l’école obligatoire y a peut-être contribué ? Pourquoi découvris-je Jules Verne et le romantisme allemand, France Musique, Schumann et Bach, alors que l’on se limitait à RTL et aux variétés d’usage ? Pourquoi encore, stimulé par mon enseignante de philosophie qui proposa l’étude de Marx et de Nietzsche, me sentais-je cette différence, cette indépendance… Certainement de par une répugnance à la fois innée et intellectuelle envers tout enfermement dans un concept de classe, de masse, de nation, dans tout déterminisme sociologique, qu’il soit conservateur ou marxiste. Quant à cette pulsion aristocratique, peut-être orgueilleuse, qui me poussait vers l’élection des arts et de la littérature, d’où me venait-elle ? Finissant ainsi bientôt par me persuader que la démocratie était devenue pour moi : « une aristocratie qui s’est élargie au point de devenir une aristocratie universelle » [1].
Un tempérament éthique et esthétique serait alors plus ou moins à l’œuvre en chacun de nous de façon à nous différencier. Si l’on ne peut remettre en question le rôle prépondérant et invariablement nécessaire de l’éducation, il n’en reste pas moins que la nécessité de l’acquis n’écarte en rien le caractère originel d’une innéité. Sans aller jusqu’à prendre le pari plus que risqué d’une inscription génétique des goûts et des philosophies, on peut imaginer que nos biochimies ne nous proposent pas à tous les mêmes chemins. Sans recourir à la théorie des humeurs des Anciens, une approche neuronale et psychologique des tempéraments politiques peut être effleurée. Ainsi, entre le libéral, le socialiste et le totalitaire, que ce dernier soit communiste, fasciste ou théocrate islamiste, les différences sont criantes.
À peine au-delà du roi philosophe platonicien, du socialiste magistrat philosophe égaré par l’hubris intellectuel, l’homme totalitaire a quelque chose du tempérament sanguin, du coléreux, sans cesse aiguillonné par la libido dominandi, par la foi en son concept politique englobant et salutaire, voire miraculeux. Il ne supporte pas que qui que ce soit échappe à sa doxa, à sa bienfaisance, à sa horde de préjugés, à sa tyrannie, familiale, étatiste, nationaliste ou théocratique, dans une sorte de crispation mimétique où l’autre est sommé d’être comme soi, sinon rendu esclave… Nombreux par ailleurs sont ceux qui adhèrent à un totalitarisme du groupe, de l’instinct grégaire, de la corporation professionnelle, syndicale ou de parti, par goût de la servitude volontaire, par paresse et passivité, mais aussi par envie et ressentiment envers les nantis, envers ceux qui savent réussir, par goût de l’égalité contrainte, par nécessité intime de se sentir rassurés en les rails d’une idéologie, qu’elle soit marxiste ou religieuse, et par la chaude communauté de destin d’une confrérie. À moins que la foule, la meute, permettent de libérer les instincts les plus brutaux, les plus violents, sous couvert de la force collective et d’une pseudo légitimité révolutionnaire ou théologique.
Le libéral quant à lui est un indépendant paisible, un individualiste entreprenant respectant l’individualisme de ses partenaires, un amant du doux commerce selon Montesquieu, un qui a le goût du risque, de la responsabilité et de l’indépendance, sans craindre l’acuité de la solitude. Depuis l’animal politique libre aristotélicien et dans la tradition humaniste du libre arbitre de Saint Thomas d’Aquin, il s’affranchit de la fatalité divine et de la grâce augustinienne pour valoriser son thymos [2], son soi fier, et satisfaire son désir de reconnaissance, reconnaissant du même coup celui de tout homme. En passant par les Lumières, de Locke à Voltaire, il tolère ainsi la liberté d’autrui, que ce soit par indifférence ou par cet égoïsme et ces vices privés (avarice et cupidité) qui contribuent aux vertus publiques de la prospérité, pour reprendre l’argumentation de Mandeville dans la Fable des abeilles [3], ou de par le soin de la « main invisible » [4] du marché conceptualisée par Adam Smith. De même, en s’appuyant sur des valeurs d’étude, de travail et de mérite, dans le cadre du respect de la propriété, et du pluralisme dynamique du marché, voire de la capacité d’association, il éprouve le juste respect d’un contrat social cohérent avec son profil psychologique et intellectuel. Il sait la nécessité, pour jouir de ses propres libertés, d’accorder et d’encourager ces mêmes libertés économiques, d’expression et de mœurs à autrui, que ce soit par empathie ou par calcul rationnel…
Car à en rester à cette voie du tempérament politique, il n’y aurait plus qu’à baigner dans le relativisme et abandonner toute prétention à faire du libéralisme politique un universalisme. Sauf qu’une démarche intellectuelle rationnelle simple (c’est alors qu’intervient l’éducation) permet de départager le libéral du totalitaire plus ou moins doux et plus ou moins bien intentionné. Certes, on peut imaginer que parmi ceux qui choisissent un socialisme, qu’il soit rose, rouge, brun ou vert, qu’il soit national ou international, il en est quelques-uns animés du sens de l’utopie, et d’une empathie au service de l’humanité. Mais l’on sait que l’enfer est pavé des meilleures intentions, et que les généreuses planifications d’un bonheur à tous imposé par la gestion prétendument rigoureuse d’un parti, d’un État ou d’un orwellien gouvernement mondial ne peuvent qu’écraser les individus sous le marteau de l’égalité. Et bientôt exacerber les insupportables inégalités et les frustrations qu’une culture du ressentiment contribue à surexploiter par ces « banques de la colère » [5] que sont les partis révolutionnaires. C’est ainsi que l’Histoire a montré que l’égalité de la pauvreté parmi les États communistes, hors pour quelques oligarques et apparatchiks, reste la moins pire des conditions, avant la concentration meurtrière des goulags …
Il faut alors porter un regard objectif sur les conditions de la prospérité économique. Où et à grâce à quelle culture, quelle démocratie, quelle éthique économique fondée sur le marché et la concurrence est-on le mieux parvenu à libérer le maximum d’humanité des tyrannies de la pauvreté et de la censure, sinon dans les démocraties libérales occidentales ? Un simple examen permet de constater par exemple que ce sont des politiciens qu’il est de bon ton de décrier, comme Margaret Thatcher et Ronald Reagan, qui ont permis que sous leurs mandats, grâce à une politique libérale de diminution considérable des impôts pour les particuliers et les entreprises, le chômage fut divisé par deux, pour être ramené autour de 5%, ce que l’on appelle d’ailleurs un chômage structurel. De constater qu’avec les mêmes conditions de mondialisation et de concurrence internationale que la France malheureuse, l’Allemagne, le Canada et la Suède surfent allègrement sur les voies de la prospérité économique… À l’observateur rationnel ne peut manquer la sagacité qui permet de constater que les politiques de dette, de déséquilibre budgétaire, de contrôle des loyers, de relance keynésienne et d’interventionnisme étatique, de redistribution et de delirium fiscal, fussent-elles animées des meilleures intentions de la justice sociale et de la libido dominandi, sont non seulement contreproductives mais attentatoires aux droits de propriété et à la liberté d’entreprendre, donc foncièrement immorales. Car « contrôle économique et totalitarisme » [6] vont bientôt de pair. Devons-nous accuser nos gouvernants du seul aveuglement idéologique, ou de cet appétit de pouvoir qui les voit préférer un absolutisme colbertiste et socialiste supporté par la démagogie, ou de cynisme mortifère et suicidaire ? À moins que le rationalisme économique et politique soit parfaitement étranger à leur système neuronal…
Ce serait évidemment, en me parant du titre de libéral issu des Lumières, autant par tempérament que par rationalisme, me tresser une couronne de lauriers moraux que la modestie m’interdit de porter… Ainsi l’amant des libertés, quoique en se gardant de tout « dogmatisme libéral » [7], trouvera-t-il une pensée aussi cohérente qu’efficace au service du développement de l’humanité. Et, auprès d’une bibliothèque des écrivains et philosophes choisis, un sommet montagneux où s’isoler des nuisances totalitaires, à moins que ces dernières ne lui laissent que l’abri précaire de l’isolement d’un sommet intérieur.
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Sur le web.
  1. Leo Strauss : Le Libéralisme antique et moderne, PUF, 1990, p 15.
  2. Ce terme, venu de La République de Platon, a été repris par Francis Fukuyama en tant que « désir de reconnaissance », ce dans le cadre de la démocratie libérale comme aboutissement ; dans La Fin de l’Histoire et le dernier homme, Flammarion, 1992.
  3. General Books, 2012.
  4. Adam Smith : Enquête sur la nature et les causes de la Richesse des nations, PUF, 1995, p 513.
  5. Peter Sloterdijk : Colère et temps, Hachette Littérature, 2009, p 87.
  6. Friedrich A. Hayek : La Route de la servitude, PUF, 2010, p 68 et suivantes.
  7. Raymond Aron : Essai sur les libertés, Calmann-Lévy, 1965.

PSA : Sapin accuse Sarkozy d'avoir «retardé» de «mauvaises nouvelles»

Alors que PSA Peugeot Citroën doit dévoiler jeudi des mesures visant à redresser le groupe, les syndicats s'attendent un plan supprimant entre 8 000 et 10 000 emplois, soit près de 10% des effectifs en France, au lieu de 6 000 prévus jusqu’à présent. préoccupations : le site d'Aulnay (Seine-Saint-Denis), dont la fermeture est redoutée depuis un an.

A la veille de ce Comité central d'entreprise extraordinaire (CCE), le ministre du Travail, Michel Sapin, dit s'attendre à de «mauvaises nouvelles». Interrogé par Inter, il met en cause l'ancien président de la République qui aurait, selon lui, demandé à ce que les annonces de licenciement soient repoussées à l'après-présidentielle. Le plan redouté pour le site d'Aulnay-sous-bois est «typiquement un de ces plans» que Nicolas Sarkozy a «demandé de retarder plutôt que de trouver des solutions», accuse Michel Sapin. «Je pense que vous avez remarqué que M. Varin (le président du directoire de PSA Peugeot Citroën) avait été plusieurs fois convoqué dans le bureau de Nicolas Sarkozy. Vous pensez que c'était pour parler du nouveau modèle qui allait sortir chez Citroën ou chez Peugeot ? Non, c'était pour parler de ces sujets là, en lui disant : Tu verras ça plus tard», ironise le ministre.


Interrogé sur l'hypothèse d'une fermeture d'Aulnay, Sapin dit «exiger de PSA que le dialogue soit exemplaire et que les contreparties soient à la mesure des problèmes rencontrés». «Si Aulnay ne conserve pas de production de PSA, quels sont les efforts faits par PSA pour qu'il y ait de l'activité à l'emplacement d'Aulnay, ce qu'on appelle de la réindustrialisation ? Voilà typiquement une responsabilité qui incombe à une entreprise», prévient le ministre, estimant qu'il devait «y avoir des propositions en matière de reclassement».

BEN VOYONS !  UN MINISTRE DU TRAVAIL AUSSI NUL QUE ÇA, 
C'EST UNE PIÈCE À CONVICTION !!!

PS : les savants calculs de Martine Aubry

La première secrétaire cosigne une contribution avec Jean-Marc Ayrault en vue du congrès.

Martine Aubry a-t-elle levé le doute sur ses intentions à la tête du PS? Mardi soir, à l'issue du bureau national du parti, la première secrétaire a annoncé qu'elle déposerait, en vue du congrès de Toulouse programmé fin octobre, une contribution commune avec le premier ministre, Jean-Marc Ayrault. «Ce texte trace les perspectives d'avenir pour le PS et la gauche au pouvoir: soutenir le gouvernement dans la mise en œuvre des soixante engagements du président du programme présidentiel», assurent les deux cosignataires.
Ils demandent en outre «à l'ensemble des dirigeants du PS, comme aux membres du gouvernement, de soutenir de façon exclusive cette contribution générale». Un message adressé en particulier à l'aile gauche du PS, qui hésite ces derniers temps à déposer elle-même une motion.
Lundi, des proches de Martine Aubry ont apposé leur signature, aux côtés de celles de proches du leader de l'aile gauche Benoît Hamon, au bas d'un texte publié dans Libération. Intitulé «Pour une gauche durable», il esquisse une critique de la politique du président de la République en assurant que «l'appel à la croissance pour relancer l'emploi ne suffira pas». Or, du côté de l'Élysée, on souhaite un PS à l'image de ce qu'il fut de 1997 à 2002, lorsque, avec François Hollande à sa tête, il était chargé d'accompagner la politique de Lionel Jospin et en aucun cas de gêner le premier ministre.
Les grandes manœuvres n'ont pas échappé à François Hollande, dont l'un des plus proches lieutenants et désormais ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, s'est fendu d'une tribune dans Le Monde pour lancer une mise en garde contre la division et appeler, en creux, à une motion unique de soutien au président de la République lors du prochain congrès. Selon lui, le PS doit désormais accompagner l'action du chef de l'État en choisissant «une ligne politique claire». Comprendre: hollando-hollandiste.

Poser ses «conditions»

Pour autant, le geste de Martine Aubry n'en dit pas plus sur sa volonté, ou non, de briguer un nouveau mandat à la tête du parti. Fin mai, elle avait assuré que finalement elle ne partirait que «si toutes les conditions (étaient) réunies», mais sans préciser outre mesure quelles étaient ces «conditions». Elles sont désormais plus claires: Martine Aubry partira à la seule condition que le PS adopte la motion unique qu'elle cosigne avec Jean-Marc Ayrault. En quelque sorte, elle remet son sort à la tête du PS entre les mains de l'aile gauche du parti. Que le courant de Benoît Hamon décide de présenter une motion et Martine Aubry pourrait décider de se représenter.
Dans la logique du PS, le fait de signer une contribution n'est pas un acte anodin. Il s'agit du premier pas vers la constitution d'une motion dont le premier signataire est généralement le candidat au poste de premier secrétaire. Le doute subsiste d'autant plus que, la semaine dernière, Harlem Désir avait annoncé au Figaro qu'il ne serait pas candidat si Martine Aubry se présentait, comme pour anticiper l'annonce.
La chef du PS reste dans l'ambiguïté. Mais les socialistes sont habitués à décoder ce genre de message de la maire de Lille. À lire du Martine Aubry dans le texte, on relève mieux l'ambiguïté de ses propos. «J'ai toujours pris mes responsabilités, les Français le savent, et je les prendrai là aussi», déclarait-elle l'année dernière à propos de sa candidature à la primaire du PS, qui ne faisait pas de doute. Alors, maintenant qu'il s'agit de signer une contribution…

Liberté d’entreprendre dans la Constitution ? Petit guide des avantages et difficultés à être entrepreneur en France

Laurence Parisot a demandé lundi à François Hollande d'inscrire la "liberté d'entreprendre dans la Constitution". Une belle idée, mais au-delà, l'entrepreneuriat français souffre surtout de nombreux freins très concrets. Et aussi de quelques avantages par rapport à l'étranger.
Les tapis rouges volants entre Paris et Londres soulèvent de nombreuses questions, dont celle de la difficulté d’entreprendre en France. Si nous voulons dresser un portrait critique de la situation, celui-ci sera forcément en "clair obscur", l’obscur permettant de mettre en valeur le clair si l’on veut rester optimiste.
Disons les choses franchement, il n’est jamais facile d’entreprendre, dans aucun pays du monde. Une PME demande toujours une énergie démesurée pour passer de l’idée au projet, puis du projet à la PME. Il faut ensuite financer son amorçage, puis financer son développement, éventuellement en période de crise il faut aussi apprendre à survivre. Un parcours du combattant en soi pour le meilleur et pour le pire, la récompense suprême pour un patron de PME étant de voir grandir sa PME, pas forcément en passant par la case "enrichissement", contrairement à beaucoup d’idées reçues en France, mais forcément en passant par la case "créer des emplois et de la valeur" pour éviter la case "The End".
Le décor ainsi planté, on serait en droit de croire que notre beau pays, la France, avec son chômage chronique et sa croissance en berne depuis 10 ans, aura compris qu’il faille "bichonner" ces millions de moteurs de croissance producteurs d’emplois que sont les PME françaises.

Le côté sombre

Pourtant ce n’est pas le cas. Pire, l’entrepreneur français doit se battre contre des forces contraires sur son propre terrain :
- l’administration et le droit français
- la fiscalité française
- la finance française
- peut-être le pire de tous : la mentalité et la culture anti-patrons françaises
L’administration et le droit français sont pénalisants par leur complexité et leur instabilité. Pour comparer avec le Royaume-Uni, un chef d’entreprise français consacre 3 fois plus de ressources (temps, argent, experts comptables, avocats, Commissaire aux comptes, locaux, …) que son homologue anglais pour gérer son entreprise.
Au Royaume-Uni, CompanieHouse.co.uk est le service en ligne qui réunit tous les services institutionnels qui interagissent avec l’entreprise. Il suffit d’y ajouter un site de comptabilité en ligne et vous gérez une PME de A à Z avec deux rapports annuels à produire, décalés de six mois, le tout étant prélevé à la source ou pré-calculé.
En France, nous avons pratiquement autant d’interlocuteurs institutionnels que de lignes dans nos fiches de paie, nous devons rendre des comptes 4 à 12 fois par an avec chacun (TVA, IS, URSSAF, FAFIEC, B2V, …), et anticiper les résultats de formules de calculs à plus de 5 variables pour prévoir les paiements à ces organismes. Pouvoir anticiper sa trésorerie à plus de 3 mois dans ce contexte demande presque un plein temps pour le gestionnaire (même pour une PME de moins de 10 salariés), lorsque les règles de gestion ne changent pas d’une année sur l’autre (35h, droit du travail, droit des affaires, élections, etc.).
La fiscalité française était connue pour son niveau et sa complexité, elle est tout simplement devenue légendaire depuis l’annonce de François Hollande d’un projet de loi de "confiscation fiscale" au delà de 75% pour les revenus de plus d’un million d’euros. Peu de patrons de PME, voire aucun, ne sont concernés mais pour ceux qui au moins l’espéraient et investissaient leurs capitaux personnels pour y parvenir plus vite, la motivation risque d’en prendre un coup et les tapis rouges volants de faire la navette de la France vers le Royaume-Uni pendant quelques temps.
 
La finance française est un sujet encore bien plus préjudiciable que les deux précédents. Les PME en création sont confrontées à une carence majeure de solutions de financement d’amorçage. Les Anglais ont des structures spécialisées pour la levée de fonds privés, entre 50 K€ et 250 K€. Paradoxalement en France, il est plus facile de lever 10 millions pour une entreprise qui tourne que 200 K€ pour créer une nouvelle PME innovante. Prenez rendez-vous chez Oseo, si vous réussissez à obtenir une garantie de prêt à 80% de 100K€, tentez de trouver une banque qui prendra le risque des 20% restant. A propos des banques, la PME française à un droit au Compte mais selon votre projet (ou plutôt votre capital initial) cette simple étape peut se transformer en véritable challenge, sauf si vous trouvez des fonds pour amorcer votre activité. Jusqu'en 2011, il y avait une possibilité de financement pour l’amorçage les jeunes PME, puisque la loi TEPA permettait aux plus riches (payant l’Impôt sur la fortune) de réduire de 75% leur impôt lorsque celui-ci était versé au capital d’une PME. L’instabilité des lois de finance en 2011 a eu pour conséquence l’immobilisme de ces dernières chances de l’amorçage, et à divisé par cinq les montants levés par ce biais en 2012.

Si vous avez toujours le courage d’entreprendre en France, il y a un dernier point qu’il faut connaître : contrairement aux pays anglo-saxons, les Français ne sont pas fiers de leurs entrepreneurs, ils s’en méfient, la culture chrétienne néo-marxiste restant imprégnée dans un des derniers pays au monde à avoir un parti communiste. Les médias diabolisent les gros salaires du CAC 40 et contribuent à créer un amalgame dans l’esprit des Français, alors qu’il existe avec la crise bien plus de patrons de PME qui gagnent moins que le Smic. Les conséquences sont mesurables lorsque l’on entend des salariés français surprotégés se demander pourquoi ils n’ont pas de tickets restaurants alors que le monde s’écroule autour d’eux en pleine crise économique mondiale.
Je terminerai la partie sombre du tableau par un mot sur le risque personnel que prend l’entrepreneur français par rapport à son homologue anglais. La faillite est impardonnable en France (la peur de l’échec y est grande) lorsqu’elle est un signe d’expérience dans les pays anglo-saxons où le business est un art de vivre.

Le côté clair

Ce portrait ne serait pas juste sans parler des points forts de la France.
- Attractivité : La France reste depuis 10 ans l’un des pays les plus attractifs d’Europe en matière d'investissements étrangers, même si elle vient de perdre sa deuxième place derrière le Royaume-Uni, au bénéfice de l’Allemagne selon la dernière étude Ernst&Young.
- Excellence : Le CAC 40 regroupe des champions mondiaux dans bien des domaines d’activité et cela montre au monde entier la qualité de nos compétences sur les plans de l’ingénierie, de la culture, de la science, du management, de l’inventivité, du design, et bien d’autres typiquement français.
- Finance : Le FSI, Oseo Innovation, ce qui reste de la loi TEPA, les innombrables (mais peu compréhensibles) aides d’état pour les entreprises innovantes, les initiatives du type ISM-INRIA pour booster l'écosystème mobile français, et l'énorme potentiel des nouveaux modes de financement privés comme l’incubation et le crowdsourcing sur Internet (wiseed, pret-dunion.fr , friendsclear.com, kisskissbankbank.com, ..) sont autant d’atouts français empruntés aux pays anglo-saxons pour certains, uniques au monde pour d’autres.
- Social : La France est un pays étonnant avec un tissu d’organisations sociales exceptionnel, avec 12% du PIB dans ce nouveau secteur qu’est l’économie sociale et solidaire et assimilés. Il est encore possible qu’une fois de plus une nouvelle société émerge de ce peuple qui mélange l’associatif et l'entrepreneuriat, qui crée de nouvelles formes juridiques, qui soutient des millions d’initiatives locales de solidarité, qui possède toujours une protection sociale unique au monde (au point où même les riches exilés fiscaux reviennent se faire soigner en France) et qui aime toujours d’avantage débattre et se manifester (Paris a vu 3000 manifestations en 2009, contre 1500 en 2006). Tout est possible là où la création naît du chaos.
-Education : Le système d’éducation reste loin d’être parfait, cependant en voyageant un peu on se rend compte à quel point la culture générale de l’étudiant français reste très supérieure à ses homologues étrangers jusque la deuxième années d’étude supérieur, avant les années de spécialisation. Cela leur donne une vision plus globale des choses très prisée à l’étranger.
- Administration : Nous connaissons tous l’administration paperassière française, ce que l’on sait moins c’est qu’un important effort est réalisé depuis la création de la DGME, Direction générale de la modernisation de l’État, en 2005. Dans un premier temps l’erreur a été de reproduire la complexité administrative papier sur Internet avec autant de sites que d’organismes, puis dès 2008, le plan “France Numérique 2012 – Plan de développement de l’économie numérique " a montré l’intérêt de moderniser en simplifiant et unifiant les services grâce aux technologies numériques. Nos administrations sont encore loin de comprendre comment un réseau social Pôle Emploi ouvert aux entreprises et aux chercheurs d’emplois serait bien plus efficace que leur site web 1.0 mais chaque chose en son temps, c’est le sens de l’histoire digitale française et on doit avouer qu’elle va dans le bon sens.
- Aides d’état : Là aussi de nombreux préjugés restent bien ancrés, côté grand public comme du côté des institutions. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il existe un nombre incalculable d’aides à la création d’entreprise (CCI, fonds d’amorçages, formations), à la création d’emploi (Jeunes, seniors, réinsertion, autoentre, …), et à l’innovation (CIR, JEI, AIR, AIMA, OSEO,...). Bien entendu tout cela se mérite, il faut consacrer entre 20% et 50% de son temps d’entrepreneur pendant plusieurs mois (de 4 à 18 mois) pour prétendre à l’une de ces aides, ce délai n’incluant pas celui du paiement par l’état français (rajouter 4 à 12 mois).

Bilan mitigé

Comme le dit le proverbe chinois, “Le bonheur naît du malheur, et le malheur se cache toujours au sein du bonheur” et l’entrepreneur en France doit bien le méditer. La France nous l’avons vu est un pays complexe et contrasté pour l’entrepreneur, qui doit se nourrir du meilleur et gérer son risque en connaissance de cause.
Entreprendre est un défi, entreprendre en France est un autre défi. Un défi bien spécifique, que l’on peut d'emblée déconseiller aux chasseurs d’or matérialistes, mais conseiller a une nouvelle génération de patrons responsables, valorisant autrement l’humain et son travail, partageant son capital et d’autres valeurs que celles du 20e siècle où l’économie livrée à elle-même à créée les conditions favorables à deux guerres mondiales.

Le royaume de la famille


Les caricatures d’Etat que sont nos prétendus Etats modernes détestent la famille, et, par voie de conséquence, l’institution fondatrice de la famille qu’est le mariage. La famille leur fait peur. La famille est, contre leur volonté de puissance, le seul lien de résistance inviolable. Il y a le secret des familles. Le mariage qui est la célébration publique de l’amour de deux êtres – d’un homme et d’une femme – et est en même temps l’annonce tout aussi publique, de la création, par cet homme et cette femme, d’une nouvelle zone secrète, dans la société : leur foyer.
« Nous fermerons un peu la porte,
« Nous mettrons du bois sur le feu… »
Ils fondent un « chez nous », qui sera, bien sûr, ouvert, accueillant… tout ce qu’on veut, mais, d’abord, un coin à eux, leur maison, leur appartement, leur domicile, leur porte, leurs clés… leur secret, leur monde et leur royaume.
Toute famille est un royaume.
« La famille est le lieu de toutes les violences », telle est la thèse officielle de ceux qui, en France, et peut-être en Europe, s’occupent de l’aide à l’enfance. Juges, assistants, psychiatres et psychologues ont fait de cette phrase leur postulat. Coups et blessures, torture morale, inceste, viol, agressions sexuelles et psychologiques, ce « foyer d’amour » est un « nœud de vipères ». D’ailleurs, il n’y a qu’à voir ce qu’elles deviennent ces familles, lors des héritages. Comme dit le dicton populaire « ils s’entendent bien… ils n’ont pas encore partagé… ». De même que les anticléricaux les plus radicaux sont des enfants de chœur, dans leur dénonciation des maux que l’Eglise porte en elle – « s’ils savaient la réalité… » – de même ces ennemis professionnels de la famille sont très en deçà de la réalité, quand on l’examine avec les yeux acérés de l’avocat du diable, « rencontre de deux égoïsmes, qui, en fait, restent d’autant plus étrangers l’un à l’autre qu’ils sont contraints, à la vie commune… mensonge installé, quasi automatique, par réflexe inconscient, dissimulation, manipulation, hypocrisies, volonté de puissance… on peut tout y mettre dans ce royaume où se reproduisent, en vrai, en vécu, tous les effets du péché originel.
Qui peut en douter, de la réalité de ce péché ?
Qui, ayant vécu en famille, peut encore croire les absurdités de Jean-Jacques Rousseau ?
Et pourtant, si le tableau veut être complet, où existent à ce point le don total, le désir renouvelé, la gratuité absolue, le sourire, le sacrifice, l’humour, la drôlerie, la gaîté, la joliesse et la beauté, la tendresse, le rire, le fou rire, les pleurs dans le rire et le rire dans les pleurs, l’extravagance, la prodigalité, l’économie, la fête, la vie ?
Vrai royaume avec ivraie et bon grain, à ne pas séparer avant le temps de la moisson. Vrai royaume humain dont le principe, plus fort que tout, est l’amour du roi et de la reine. La tendresse du Roi, le ventre de la Reine.
Toute famille est famille royale : les Capétiens ou les Atrides ? Saint Louis ou Barbe-Bleue ? Mais des rois… pas des présidents de la République… qui sont, d’ailleurs, des « sans famille ».
Et, pour être une famille, un royaume, il faut, pour commencer, un mariage.
— Le mariage, ça ne dure pas. L’amour non plus. Et si l’amour existait, au départ, le mariage saura le faire disparaître. Le pire ennemi de l’amour, c’est le mariage.
Le refrain est connu, et, s’il est aussi répandu, c’est qu’il doit contenir une bonne part de vérité. C’est l’évidence. Le mariage, qui est l’écrin de l’amour est aussi l’épreuve du même amour. Précisons. L’écrin protège l’amour des attaques extérieures. Il lui donne un cadre, un ordre à l’intérieur duquel il peut s’épanouir. Sans cette structure – cette institution – l’amour se disloque, s’éparpille, s’évapore. Il n’en reste rien.
Mais, le mariage, en forgeant cette protection contre l’extérieur, impose, par le même mouvement, l’épreuve intérieure. Il la renforce. Il l’aiguise. Il contraint les amants qui sont par nature, des menteurs, à l’épreuve de vérité.
« En mariage, trompe qui peut », disait notre bon Loysel, le juriste aimable et savant. Qui peut tromper, longtemps, en mariage ? En liaison extraconjugale, quand on se voit peu, et seulement pour les bons moments, il est facile, aisé, agréable, de jouer la comédie. C’est le plaisir de l’aventure, son piment et, aussi, son code obligatoire. Il ne faut surtout pas être vrai. C’est le lieu où, par principe, on badine avec l’amour… et où le badinage, surtout quand il s’agit d’un badinage passionné, fait la loi. Le mari ment à sa femme qui ne dit pas la vérité à son époux, mais ces petits mensonges ne sont rien à proportion du mensonge essentiel, consubstantiel à la passion hors mariage. Tout y est masque. C’est ce qui en fait le charme (provisoire). Rien n’y dure, mais l’espace d’un moment, la comédie a semblé être la vie. Tout s’efface avec le décor. Le petit matin est amer. Il faut beaucoup de drogue pour recommencer, après un certain temps.
En mariage, la vérité décape, avec son complice le temps, et son autre soutien, la communauté de vie, tous les faux-semblants, comédies, hypocrisies… le secret s’impose à l’extérieur. A l’intérieur, c’est la transparence aussi absolue qu’elle est involontaire. Ce n’est pas que chacun, jusqu’à la mort, n’y joue sa propre comédie. Mais, il en est le seul dupe. Car les autres, le conjoint, les enfants l’ont percée à jour, dès le premier instant. Le regard du nourrisson abandonné au sein de sa mère, noyé dans la tendresse paternelle, est, par sa nouveauté, une terrible lucidité sur l’état de la famille dans laquelle il arrive. Insensiblement, chacun, père, mère, enfants, avait pris son rythme, ses habitudes, sa routine et forgeait donc, tranquillement, son mensonge vital vis-à-vis des autres. Il ou elle arrive et son œil remet tout en place. Sa présence révèle les affections, les jalousies, les préférences, les routines, les vieilleries… il faut tout recommencer.
Dans les familles un peu étendues, neveux, nièces, petits-enfants, petits-neveux et petites-nièces renouvellent l’expérience, renforcent la tradition – car les enfants aiment les traditions – et pulvérisent les routines, car elles ne résistent pas à leurs yeux, qui sont la nouveauté absolue.
Dans ce royaume qu’est la famille, chaque enfant qui arrive est un Prince du sang, qui, comme tout prince, posera un problème, suscitera une difficulté et sera un sujet de fierté, une grâce pour ce royaume.
Devant cette vivante merveille, les employés de l’assistance publique, les fonctionnaires de l’éducation nationale, le juge et les administrations demeurent interloqués ou furieux, interdits ou haineux… cette réalité est, au sens propre du mot, insupportable.
J’ai voulu rassembler ces réflexions de base, que nous connaissons tous, pour que nous comprenions bien l’intolérance essentielle que notre système politique, fait d’individus et de masse – de masses d’individus – ressent à l’égard de la famille. La force des habitudes profondes de la nation, famille de familles, a longtemps résisté à ce système. D’où la nécessaire hypocrisie de nos présidents successifs… jusqu’au président normal qui fait de l’absence du mariage, de la négation pratique de la famille, la normalité.
Désormais, enfin, c’est dit, c’est clair, nous les familles, nous sommes les a-normaux, les anarchistes, les non-conformes. Acceptons cette grâce et cultivons-la. Sachons être, nous les vrais amoureux de l’ordre véritable, de vrais rebelles à l’encontre du désordre établi. C’est une chance qui n’a pas été donnée à tout le monde. Saisissons-la. L’ordre et la liberté marchent ensemble, et, chose quasiment inconnue depuis longtemps, la vertu et le rire sont enfin en ménage !

L'affaire «pénible à vivre» de Ségolène Royal

Invitée mardi matin du journaliste Jean-Michel Apathie sur RTL, qui participe en ce moment à la conférence sociale est revenue très brièvement sur l'épisode de La Rochelle au 2è tour des législatives, le 17 juin dernier, affirmant que c'était «une affaire pénible à vivre »
Battue par le dissident Olivier Falorni, elle a redit mardi matin avoir été « victime d'une trahison » : « Si tous les dissidents s'étaient maintenus c'était une centaine de circonscription que la gauche perdait ». Elle a aussi dit avoir reçu « un coup extrêmement dur » après que Valérie Trierweiler, compagne de , se soit immiscée dans la campagne législative.

M. Falorni, qui a remporté la 1ère circonscription de La Rochelle avec 63% des voix contre 37% pour Royal, avait reçu par le biais d'un message sur Twitter, le soutien de la première dame. « Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé », écrivait la compagne de François Hollande. Un twitt qui a fait l'effet d'une bombe d'autant plus que cette position n'était pas raccord avec celle du chef de l'Etat... Le matin-même, François Hollande apportait son soutien à son ex-femme, présidente de la région Poitou-Charentes. «Dans cette circonscription de Charente-Maritime, Ségolène Royal est l'unique candidate de la majorité présidentielle qui peut se prévaloir de mon soutien et de mon appui », écrivait-il dans sa profession de foi.



Ségolène Royal, présidente socialiste de la... par rtl-fr
Celle qui aspirait à la présidence de l'Assemblée Nationale, remportée par Calude Bartolone, député de Seine-Saint-Denis, a affirmé n'avoir aucun autre projet. « J'ai vu que tous les jours on me prête une nouvelle fonction » a-t-elle déclaré avec ironie mardi matin. « Je remercie ceux qui le font mais je n'ai rien demandé et je continue de servir mon pays », a-t-elle ajouté.


C'EST ELLE QUI EST PÉNIBLE, INUTILE FOLLE À LIER, À "TUER" QUOI.