Le premier ministre, François Fillon, estime que M. Sarkozy "a su expliquer que la réforme était la condition indispensable à notre redressement économique et au progrès social. Il s'est montré fidèle à ses convictions, mais aussi sensible aux interrogations et aux difficultés de nos concitoyens, auxquelles il a répondu avec franchise". "Le chef de l'Etat a tracé les perspectives autour desquelles le pays doit se rassembler : le combat pour la croissance qui exige un effort de compétitivité et de responsabilité budgétaire, le renforcement de la solidarité qui réclame courage et dialogue social, l'attachement aux valeurs de la République."
Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, estime que le président de la République a tenu "un langage de vérité, proche des préoccupations des Français". Pour le porte-parole du parti présidentiel, "cet exercice de pédagogie est une réussite car il a permis aux Français présents mais à travers eux à tous les Français qui ont regardé l'émission d'obtenir des réponses claires et franches à leurs inquiétudes".
Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a estimé que Nicolas Sarkozy avait montré que ses "priorités", notamment l'emploi, étaient "les mêmes que celles des Français". "L'emploi est la question prioritaire pour les Français" et "ce que le président de la République a montré ce soir c'est que ses priorités sont les mêmes priorités [que celles] des Français", a-t-il déclaré lors de l'émission Mots croisés sur France 2.
Selon Luc Chatel, ministre de l'éducation et porte-parole du gouvernement : "On a vu ce soir un président proche des Français, maîtrisant bien ses dossiers et redonnant de l'espoir, un président à la portée des Français. On a assisté à un exercice de démocratie moderne et apaisée, avec des échanges parfois vifs, toujours francs et directs mais toujours respectueux, c'est de bon ton dans notre démocratie."
Eric Woerth, ministre du budget, a quant à lui jugé que "le président avait vraiment les deux pieds sur le terrain. C'était un exercice qui était sans indulgence, qui était franc et direct, qui était extrêmement concret. Le président a montré qu'il connaissait évidemment bien ses dossiers et qu'il était investi à fond".
Jean-François Copé, président du groupe des députés UMP, estime que le président, "à l'écoute des Français et de leurs préoccupations, a dit les choses en toute franchise et sans faux-semblants, sur la réalité économique et sociale, sur la crise et ses conséquences et sur les réformes à conduire".
Thierry Mariani, tête de liste UMP en PACA a tenu "à saluer l'œuvre de pédagogie et le langage de vérité dont le président de la République a fait preuve avec nos concitoyens". "Il a en effet répondu sans détour aux questions qui lui ont été posées, prenant le temps d'expliquer des choix que la situation de crise nous a parfois contraints à prendre rapidement pour qu'ils soient efficaces."
"Le capitaine tient le cap. En expliquant sa politique et celle de la majorité sans faux-fuyant, en assumant ses choix, Nicolas Sarkozy a sans doute rassuré les Français et en traçant des perspectives claires pour l'avenir, il les a engagés à ne pas avoir peur des lendemains d'après-crise", a déclaré le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé.
Le dirigeant centriste du Mouvement Démocrate, François Bayrou, a estimé que la prestation présidentielle sonnait comme "un constat d'échec". "Je n'ai trouvé à aucun moment dans les affirmations ce mouvement d'ensemble qui fait que les peuples adhèrent à une politique suivie. Il manquait une perspective, un horizon, une vision", a-t-il dit sur Radio classique.
L'eurodéputé MoDem Robert Rochefort a jugé "peu crédible" la prestation du président Nicolas Sarkozy, estimant sur RTL que "la plus belle chose de l'émission, c'était les Francais" auxquels il s'adressait. "Le superprésident a voulu jouer tous les rôles : celui du président, du premier ministre, des ministres et du chargé de la communication, le tout dans la compassion, mais sans tracer de perspective claire", a expliqué l'élu centriste, estimant qu'au final la prestation présidentielle n'était "pas crédible".
Bayrou est pathétique.