TOUT EST DIT

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vendredi 16 juillet 2010

Le journal satirique "Le Monte" condamné à retirer des photomontages de Nicolas Sarkozy de son dernier numéro

Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a condamné vendredi 16 juillet la société Sonora Média, qui édite Le Monte, pastiche du journal Le Monde, à retirer de ce journal satirique plusieurs photomontages du chef de l'Etat publiés dans son numéro de juillet-août.
Dans ce numéro, le bimestriel présente plusieurs photomontages sur lesquels apparaît M. Sarkozy en "utilisant sans autorisation l'image de son visage, le représentant nu en train de subir un acte sexuel derrière les barreaux d'une cellule de prison, agenouillé en slip dans un cachot (...) et le présentant nu en train d'imposer un acte sexuel à une chèvre", selon le jugement consulté par l'AFP.

M. Sarkozy avait déposé mardi par l'intermédiaire de son avocat Me Thierry Herzog une assignation d'heure en heure, c'est-à-dire examinée dans de très brefs délais, pour obtenir l'occultation de ces photomontages. L'assignation a été examinée vendredi en l'absence des représentants de la société de publication, et le juge des référés du TGI de Paris a donné raison au chef de l'Etat en condamnant Sonora Média à occulter les photos dans tous les exemplaires du numéro d'été sous peine d'une astreinte de 100 euros par photographie non occultée.

Sonora Média est également condamné à verser un euro symbolique à M. Sarkozy comme "réparation de son préjudice" et à verser 2 000 euros de frais de justice. L'avocat de Sonora Média, Me Patrick Klugman, a indiqué qu'il faisait appel de cette condamnation. Me Herzog n'a pu être joint. Selon Sonora Média, le numéro incriminé, déjà dans les kiosques, sera retiré de la vente lundi.

PURE DÉMONSTRATION DES DÉRIVES DE LA PRESSE D'AUJOURD'HUI.

CONSEIL

INTERNAUTE DEPUIS QUELQUES TEMPS DÉJÀ JE ME RENDS COMPTE DE LA DÉRIVE DE CE MEDIA (medium au singulier mais tout le monde s'en fout), SURTOUT QUAND IL EST PRATIQUÉ PAR LES "INSTITUTIONNELS DE LA PRESSE.
ILS SE CROIENT OBLIGÉS DE FAIRE DANS LE SENSATIONNEL, LA SURENCHÈRE, L'ABSURDE, J'IRAI MÊME JUSQU'À DIRE QU'ILS SE DAMNERAIENT POUR ÊTRE À LA UNE D'UN MOTEUR DE RECHERCHE.
ILS VONT MÊME PARFOIS JUSQU'À LA DIFFAMATION.
A VOUS CHERS INTERNAUTES QUI ME LISEZ ET QUI LISEZ LES AUTRES, DE BIEN DISTINGUER L'INTÉRÊT "COMMERCIAL" (oui, un journal doit se vendre, sinon il la ferme) DE L'INTÉRÊT DE L'INFORMATION, JE DIS BIEN L'INFORMATION.
LE CANARD DÉCHAINÉ OU MARIANNE SONT DES DIVERTISSEURS, DES RAMASSEURS DE POUBELLES, MAIS ILS OBLIGENT DES CANARDS PLUS "SÉRIEUX" À FAIRE DANS L'OUTRANCE.
CHACUN DE VOUS A ; EN SON FORT INTÉRIEUR, UNE CONSCIENCE: LAISSEZ LA S'EXPRIMER, ELLE NE SE TROMPE PAS SOUVENT, NE PENSEZ PAS PAR PROCURATION, C'EST LE DÉBUT DE L'ENDOCTRINEMENT, DE L'ANARCHIE, DE LA DICTATURE.

Google Earth se transforme pour lutter contre le réchauffement climatique

Le gouvernement britannique propose une nouvelle application pour le logiciel Google Earth permettant de visualiser les répercussions à l'échelle du globe d'une augmentation de 4°C de la température terrestre.
Quelques jours après son élection, David Cameron avait voulu marquer les esprits en expliquant que son gouvernement s'engageait à "être le plus vert qui soit". Londres vient d'en apporter une première démonstration en lançant une application complémentaire à Google Earth qui permet de visualiser les répercussions à l'échelle du globe d'une augmentation de 4°C de la température terrestre. Cette application s'appuie sur les analyses des chercheurs du centre climatologique d'Hadley, qui conseille les gouvernements sur les questions du changement climatique ainsi que sur d'autres travaux scientifiques.

Vicky Pope qui dirige ce programme explique ainsi les motivations de la démarche britannique : "Si les émissions à effet de serre continuent d'augmenter, les températures mondiales pourraient augmenter de 4°C d'ici la fin du siècle et peut-être dès 2060". L'application pour Google Earth a donc pour objectif de permettre aux internautes de visualiser les changements qui, d'après divers modèles d'estimation, risquent de se produire si rien n'est fait pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Le ministre responsable du changement climatique, Greg Barker, considérait que les discours sur l'environnement "ressemblaient un peu trop à un prêche, avec un ton moralisateur". Il se réjouit de ce nouveau moyen de sensibiliser le public. Les Britanniques ont en effet montré une certaine méfiance après le Climatgate quand l'université d'East Anglia avait été soupçonnée d'avoir manipulé des résultats scientifiques afin d'accréditer les théories sur le réchauffement climatique.


Une campagne d'information complète

L'application à télécharger pour compléter le logiciel Google-Earth propose de manière originale une information très complète.
Elle permet, pour des zones géographiques délimitées, de prendre conscience des divers dangers qui les menacent : Feux de forêt, évolution des ressources en eau, détérioration des récoltes agricoles, augmentation du niveau des mers, sècheresses, cyclones, pics de températures plus élevés/bas, disparition de réserves de poissons, disparition du Permafrost (pergélisol, en français zone souterraine gelée en permanence).

En cliquant sur les icônes correspondant à chaque danger, apparaît un texte explicatif, accompagné d'une vidéo dans laquelle un spécialiste ayant participé au projet revient plus en détails sur l'élaboration des prévisions et leur fiabilité.
Pour les plus curieux un lien vers le site Foreign and Commonwealth office permet d'accéder avec encore plus de précisions aux travaux prévisionnels.
Seul bémol, l'application étant réalisée par des chercheurs britanniques, toutes les informations sont données en anglais.

Sobriété, efficacité

En progrès. Peut encore mieux faire. Ainsi peut-on résumer l’appréciation de la Cour des comptes sur les dépenses de la présidence de la République en 2009. L’exercice est pour le moins récent : c’est seulement l’an dernier qu’a été introduit cet audit annuel du budget de l’Élysée. La preuve est faite, d’ores et déjà, qu’il est utile. Pour 2008, la Cour des comptes avait stigmatisé certaines pratiques en matière d’études d’opinion. En 2009, les dépenses en ce domaine ont diminué de 45 %. Gageons que l’an prochain on observera une évolution similaire du côté des frais de déplacement puisque le rapport 2009 révèle des dépenses excessives. La participation de Nicolas Sarkozy à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre 2009 a déplacé 132 personnes pour une dépense supérieure à un million d’euros.

Il faut se réjouir de cette mise en examen des dépenses de la plus haute autorité de l’État. Sa vertu d’exemplarité aura, peut-on espérer, un effet d’entraînement sur les échelons inférieurs en les encourageant à une dépense sobre. À tout le moins, elle donnera plus de crédibilité aux instructions d’en haut imposant des restrictions budgétaires. Mais l’intérêt de cet audit élyséen n’est pas seulement d’amorcer un cercle vertueux. C’est aussi d’obliger la présidence de la République à réfléchir sur la pertinence de ses dépenses.

Car il ne s’agit pas uniquement de dépenser moins. Il importe au moins autant de dépenser efficacement. Autrement dit, de ne pas gâcher l’argent du contribuable. Pourquoi les Français consentent-ils si difficilement à l’impôt ? La réponse ne relève pas seulement de l’avarice ou de l’égoïsme mais aussi du sentiment que les fonds publics ne sont pas bien employés. Il n’est sûrement pas plaisant pour les administrations de soumettre leurs comptes à un contrôle. Mais cela présente un grand avantage : garantir aux Français que leurs contributions permettent d’assurer à un prix compétitif des prestations aussi précieuses que l’éducation, les soins, les transports ou la sécurité. La mesure de l’efficacité de la dépense publique peut encore faire de grands progrès. La France a beaucoup à y gagner.


Guillaume Goubert

Juin 2010 sur la Terre, record universel de chaleur

Le mois de juin 2010 a battu le record de chaleur sur la planète depuis que des relevés existent et la température moyenne d'avril-juin a été la plus élevée jamais enregistrée, selon des mesures de l'Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA).

Le centre des données climatiques nationales de la NOAA procède à une analyse mensuelle des températures fondée sur des données qui remontent à 1880.
La température moyenne à la surface du globe en juin a été de 16,2 degrés Celsius soit 0,68 degré au-dessus de la moyenne du XXe siècle de 15,5 degrés.
La Terre a eu des températures plus élevées que la moyenne ces derniers mois avec les plus fortes chaleurs au Pérou, dans le centre et l'est des Etats-Unis ainsi que l'est et l'ouest de l'Asie. D'autres parties du globe ont en revanche connu des températures plus froides que la normale en juin dont la Scandinavie, le sud de la Chine et le nord-ouest des Etats-Unis.

La température à la surface des océans s'est située en juin 0,54 degré au-dessus de la moyenne du XXe siècle avec 16,4 degrés, qui a été le quatrième mois de juin le plus chaud enregistré depuis 1880. La chaleur a été la plus élevée dans l'Atlantique.

ÇA NOUS FAIT UNE BELLE JAMBE !!!

Affaire Bettencourt : un peu d'ordre


REGARDEZ - Un navire du XVIIIe siècle découvert sur le site de Ground Zero

Les ouvriers travaillant sur le site du Ground Zero, à New York, ont fait une découverte surprenante. Mardi, ils ont retrouvé une coque de navire d'une dizaine de mètres datant probablement du XVIIIe siècle. Des archéologues se sont précipités sur le site du World Trade Center pour analyser les vestiges. Selon les premières conclusions, le navire devait naviguer dans l'Hudson et servait à effectuer les travaux de remblai de l'île de Manhattan. Les morceaux de bois "étaient si parfaitement profilés qu'ils faisaient clairement partie d'un navire", a précisé au New York Times Michael A. Pappalardo, un archéologue de l'entreprise AKRF, qui travaille pour l'autorité portuaire de New York et du New Jersey. Les vestiges se détériorant rapidement au contact de l'air, ils ont été déplacés pour être examinés dans un laboratoire.

Cliquez ci-dessous pour regarder les images filmées par ITN news :

Et si la marée noire atteignait l'Europe?

Des chercheurs ont simulé le trajet des particules de pétrole relâchées dans le golfe du Mexique.
Du golfe du Mexique jusqu'à l'Atlantique, puis vers l'Europe, en empruntant le Gulf Stream? Des chercheurs de l'Ecole des sciences et technologies océaniques et terrestres (Soest) de l'Université d'Hawaï ont simulé le trajet que pourrait emprunter le pétrole échappé de la plate-forme Deepwater. En un an, des résidus de la nappe pourraient atteindre les côtés du vieux continent.
Pour calculer le trajet des particules sur un an, les scientifiques ont utilisé un programme informatique à haute résolution appelé OFES (Ocean General Circulation Model for the Earth Simulator). Ils se sont basés sur des concentrations correspondant au relargage de 50 000 barils de pétrole par jour pendant 150 jours.

20% des particules de pétrole pourraient ainsi atteindre le milieu de l'Atlantique au bout d'un an, dérivant lentement vers l'Europe. Mais si ces particules touchent un jour le vieux continent, ce sera sous une forme très diluée, modèrent les chercheurs. Sans oublier que leur modèle ne prend pas en compte l'action des bactéries sur la nappe de pétrole, et que les concentrations utilisées pourraient avoir été surévaluées.

Bettencourt : un retrait de 100 000 euros en décembre 2006

Le journal Marianne révèle que l'ex-comptable de la milliardaire avait effectué un autre gros retrait pour son employeur, quatre mois avant la présidentielle.
Où l'on reparle de retrait d'espèces suspect. L'ex-comptable de Liliane Bettencourt retiré 100.000 euros en liquide à la demande de la milliardaire en décembre 2006, révèle l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi.

L'avocat de Claire Thibout, Me Antoine Gillot, a confirmé l'existence de ce retrait, effectué à partir d'un chèque de la banque Dexia, tout en précisant ne pas connaître son affectation.

Selon Marianne, qui publie la copie de ce chèque de banque de 100.000 euros libellé à l'ordre de Mme Bettencourt et le fac-similé d'une autorisation délivrée par la milliardaire à sa comptable afin qu'elle retire cet argent, la somme a été remise "en mains propres" à Liliane Bettencourt par son ex-employée.

A la différence des différents retraits que Claire Thibout a assuré avoir effectué à la BNP Paribas, durant plusieurs années, pour le compte de l'héritière de L'Oréal, cette sortie d'argent n'a pas été consignée dans les carnets de caisse dans lesquels la comptable notait ses mouvements financiers.

"A qui ces 100.000 euros étaient-ils destinés, à quatre mois seulement du premier tour de l'élection présidentielle?", s'interroge ainsi Marianne. L'ex-comptable avait assuré que certains retraits en liquide relevaient du financement politique occulte.

OÙ VA-T-ON ? DE QUELLE POCHE CET ARGENT A-T-IL ÉTÉ RETIRÉ ? QUELQU'UN A-T-IL PERDU DE L'ARGENT ?

ON PARLE QUAND MÊME DE L'ARGENT DE MADAME BETTENCOURT; LE SIEN !

LE COUP DE BOULE EST DANS L'AIR DU TEMPS


Le prix de la transparence


Connu pour être depuis dix ans l'infatigable commissaire politique aux comptes de l'Elysée, le député apparenté socialiste René Dosière va devoir se trouver une autre spécialité. Dans son deuxième rapport sur la gestion du palais présidentiel, la Cour des comptes délivre un prix d'excellence au chef de l'Etat et à ses services. Peut-être n'est-ce pas le message que l'opinion, encline à vilipender les élites, souhaite entendre en ce moment, mais c'est ainsi. Et cette preuve de vertu vaut d'être versée au procès de l'éthique républicaine, au moins autant que les soupçons de vice qui pèsent sur le gouvernement de la nation.

La haute juridiction financière relève certes que l'Elysée peut mieux faire, encore, dans deux matières : les déplacements du président et les repas de ses services. Encore faut-il comparer pour bien évaluer. Nicolas Sarkozy arrive-t-il à New York pour l'assemblée générale de l'ONU avec une délégation d'une centaine de personnes ? Lorsque Barack Obama débarque à Strasbourg pour le sommet de l'Otan, c'est accompagné de plus de huit cents personnes. Les critiques de la Cour ne portent plus que sur le superflu, pas sur l'essentiel. Or l'essentiel est d'abord que les dépenses de la présidence soient contrôlées et maîtrisées. Elles le sont dans la forme car les appels d'offres sont désormais la règle, notamment en matière d'études et de sondages. Elles le sont sur le fond, puisque l'enveloppe allouée par le Parlement pour 2009 a été scrupuleusement tenue.

L'essentiel est aussi que le budget soit sincère et ouvert. De l'achat d'un journal à la location d'un avion, rien n'échappe plus au regard de magistrats qui ont presque une chambre au palais. Par la volonté de Nicolas Sarkozy, l'Elysée est devenu une maison de verre. Les Français se souviennent-ils qu'elle fut une boîte noire pendant plus de deux siècles de République ? Lorsqu'ils réprouvent le jeu de l'argent et du pouvoir, se souviennent-ils que, si près d'eux, le train de vie de la présidence était assuré pour partie par des fonds secrets utilisés de manière parfaitement discrétionnaire ? Bien des parangons de vertu d'aujourd'hui ont été ministres sous ce régime ancien de l'obscurantisme financier, où des enveloppes de billets se distribuaient dans l'ombre des cabinets.

Loin de régresser, la lumière gagne du terrain au sommet de l'Etat. Que le président n'en soit plus à l'abri est forcément souhaitable, s'agissant de fonds publics. Il ne faudrait pas cependant qu'à pointer ici les effectifs de telle délégation, là les budgets de communication, la Cour et, derrière elle, le Parlement, ne finissent par se prononcer sur des choix dont l'opportunité doit demeurer du seul ressort de l'exécutif suprême. S'il devait se traduire par un abandon de souveraineté budgétaire, le prix de la transparence serait alors élevé.

Mammouth


Que d'émoi pour Khroma, le bébé mammouth qui nous est venu de Russie jusqu'au Puy-en-Velay. La réplique du jour est probablement cette exclamation d'une visiteuse accourue de Toulouse : je pense que dans une vie, on ne voit un mammouth qu'une seule fois… C'est probable, Madame, et cela valait bien le pèlerinage du Puy. Elle est tout de même étonnante, cette ruée vers la préhistoire. Voyez les bambins d'aujourd'hui, incollables sur les dinosaures, tricératops et autres spinosaures. Les enfants d'hier et d'avant-hier étaient, eux, plutôt dans la Lune, la tête dans les étoiles à conquérir. Mais sans doute est-ce cela que l'on appelle un changement d'époque, quand on se met à regarder derrière soi et non plus devant, quand on préfère la préhistoire au futur, et la préservation du passé au progrès. Car enfin nous, les Khroma d'aujourd'hui, où en serons-nous dans 50 000 ans ?

Les progrès de l’Elysée

Le budget de l’Elysée ? “En progrès.” Résumons ainsi le rapport rendu hier par la Cour des comptes. L’an dernier, Philippe Séguin stigmatisait le caractère “exorbitant” des dépenses consacrées aux sondages. La Présidence en commande moins, désormais.

À quoi sert de vérifier quotidiennement que votre cote de popularité plafonne à 33 % ? Trêve d’ironie, il faut ici reconnaître à Nicolas Sarkozy le mérite de la transparence. En permettant aux juges d’examiner “la cassette royale”, il a rompu avec une opacité maintenue depuis Hugues Capet. Avant lui, ces choses-là relevaient du secret absolu.

La Cour, sous l’autorité du socialiste Didier Migaud, signale donc une amélioration. Au sommet de l’Etat, les comportements deviennent plus vertueux. On s’applique à mieux contrôler l’usage de l’argent public. Reste à convaincre tous les ministres d’en faire autant…

Des dérapages demeurent, pourtant, en matière de “communication” et de “déplacements”. C’est que le président parle et bouge beaucoup. On pointe l’ampleur des délégations qui l’accompagnent à l’étranger. Avait-il vraiment besoin d’embarquer 132 personnes - coût total un million d’euros - pour se rendre à l’assemblée générale de l’ONU ?

La “République irréprochable”, maintenant, devra apprendre à voyager léger.

FRANÇOIS-MARIE BANIER – Au bonheur des dames#

François-Marie Banier vient d'être mis en garde à vue dans le cadre de l'enquête investiguant les soupçons de fraude fiscale pesant sur Liliane Bettencourt. Le photographe, très proche de la milliardaire, reste controversé à cause du milliard d'euros reçu par l'héritière et de ses amitiés avec le gotha fortuné et âgé
François-Marie Banier fait l'objet d'un procès pour "abus de confiance", suite à une plainte déposée par Françoise Bettencourt-Meyers, fille de l'héritière de L'Oréal. Il a également été mis en garde à vue suite à l'enquête sur l'évasion fiscale de la milliardaire. De cette affaire très médiatique digne d une tragédie grecque, on retiendra un chiffre : 1 milliard d'euros versé par Liliane Bettencourt à son protégé. L'ami des grands de ce monde, lui, ne parle que d'une belle histoire d'amitié

Ses vœux exhaussés
Aragon, Sarraute, Beckett, Man, Horowitz, Sagan, Giroud …, il les a tous rencontrés, côtoyés et aimés. L'écrivain/photographe/peintre François-Marie Banier peut remercier sa bonne étoile de lui avoir permis de faire autant de rencontres alors que rien dans son enfance ne l'y prédestinait. Fils d'un ouvrier à la chaine hongrois mais vivant dans le XVI arrondissement de Paris, François-Marie Banyai, de son vrai nom, est violemment battu chaque soir par son père. "Il me prenait par les pieds et me frappait la tête sur le sol", explique-t-il. François-Marie s'invente d'autres univers. La comtesse Marie-Laure de Noailles, la décoratrice Madeleine Castaing et bien d'autres femmes vieillissantes lui permettront de réaliser ses rêves à un jeune âge. François-Marie, encore adolescent, devient l'initié de l'élite, qu'elle soit financière ou culturelle.

Génie, solitude et secrets
Sa gueule, ses beaux yeux couleur ardoise, sa vivacité d'esprit séduisent le tout Paris même si son franc-parler et sa désinvolture agacent parfois. "Je ne suis pas un courtisan. Je peux dire des choses brutes, voire brutales", conçoit-il. Sans aucun diplôme en poche, François-Marie s'éduque en faisant la conversation à Louis Aragon ou encore Nathalie Sarraute. Son intelligence lui ouvre des portes et illumine les journées teintées d'ennuis des vieilles dames et vieux messieurs, fortunés mais seuls. C'est "l'être le plus fou, le plus généreux, le plus drôle que l'on puisse rencontrer", disait de lui Aragon. "Je suis attiré par des êtres secrets, indépendants, francs-tireurs. Des gens seuls, comme je le fus, célèbres ou anonymes dans la rue, que je photographie, et qui sont tous des trésors vivants", concède le photographe intuitif. Il ajoute : "Je suis privilégié par le don des rencontres. Certains pensent que je suis voyant." François Mitterrand, friand d'astrologie, lui aurait même demandé conseil à plusieurs reprises.

C'est un beau roman …
Se défendant d'être un mondain comme Proust, son écrivain préféré, l'artiste distrait tout de même les belles tablées parisiennes où il rencontre pour la première fois en 1969, Liliane Bettencourt et son époux, André. Après deux décennies de discussions plus ou moins furtives, François-Marie Banier fait véritablement connaissance avec la milliardaire lors d'une séance photo en 1987. Depuis, ils ne sont plus quittés. De voyages en déjeuners passés à refaire le monde ou à le commenter, François-Marie Banier noue une amitié forte avec le couple Bettencourt. Le dandy germanopratin voit sa carrière prendre un tournant lorsque l'héritière lui propose de financer ses expositions et ses projets. Si ses premiers clichés en noir et blanc ont d'abord été achetés par Madeleine Castaing, la générosité de la patronne de L'Oréal va bien au-delà. Toiles de maîtres, biens immobiliers, bijoux, contrats d'assurances, les dons de Liliane Bettencourt à son ami sont colossaux. Pour sa fille, Françoise, l'écrivain aura embobiné sa mère octogénaire et fragile afin de toucher le jackpot. L'écrivain affirme que la femme d'affaires, toujours aussi lucide, apprécie sa compagnie, sa fraicheur, sa tendresse et sa personnalité hors du commun. Liliane Bettencourt martèle les mêmes arguments à qui veut l'entendre.

Comment définir leur relation ?
La justice doit donc trancher sur la relation qui unit les deux êtres qui ont correspondu pendant plus de vingt ans. Histoire d'amour ? François-Marie Banier vit au grand jour sa relation amoureuse de 17 ans avec Martin d'Orgeval, neveu de son ex-compagnon, Pascal Greggory. Besoin de filiation ? A la mort du fils de Françoise Giroud, l'artiste se serait précipité à la rédaction de l'Express et lui aurait dit : "Je viens pour remplacer l'enfant que vous avez perdu". Le photographe se défend aujourd'hui d'avoir un jour considéré se faire adopter par Liliane Bettencourt. Une fois ces pistes écartées, demeure une question : réel abus ou vraie amitié ? Dans une conversation enregistrée à son insu, Liliane Bettencourt déclarait : "C'est quelqu'un que j'aime beaucoup. Il est très intelligent mais il me tue".

Damien Bouhours

Banier, Bettencourt, Woerth, Sarkozy


QUE FAIT DONC SÉGO À POROS ?


Poros, en Grèce, qui paye le voyage ? Papandreou ? avec l'argent que l'Europe lui à avancé ?
Est-ce la région Poitou-Charentes ? d'autant qu'elle ne descend pas n'importe où. Le Grande Bretagne à Athènes est à 275€ la nuit en moyenne.
EST-CE VRAIMENT POUR LE SYPOSIUM DE SYMI ? (lien en grec)