Combatif sur le chômage, pédagogique sur le non-cumul des mandats et le mariage pour tous, "Père Fouettard" pour évoquer les efforts à fournir face aux difficultés futures... L'Express joue au devin et imagine les mots de François Hollande ce jeudi soir.
jeudi 28 mars 2013
François Hollande sur France 2: les 5 phrases que le président va prononcer
Couvrez ce voile que je ne saurais voir…
La déchristianisation de notre société, la vigueur de l’islam et la confusion des concepts mélangent allégrement laïcité et laïcisme.
À charge… et à charge
Les deux calendriers
5 raisons de ne pas regarder François Hollande sur France 2
Ce jeudi soir, le président de la République sera l'invité du JT de David Pujadas sur France 2. L'Express vous donne cinq bonnes raisons de zapper ce rendez-vous télévisé.
Sale temps pour la culture de l’excuse
Le pouvoir est pris en étau entre une droite qui se mobilise et une gauche qui doute.
Le capitaine de pédalo en perdition
Hollande : une intervention à hauts risques
La dialectique du triangle Russie, Chine, Etats-Unis
A l'en juger d'après la réaction de certains hommes politiques américains et les articles des médias, les Etats-Unis jalousent la Russie dans leurs relations avec la Chine. Les intérêts des trois puissances forment, en effet, un certain triangle. Mais ce triangle n'est point amoureux, il est géopolitique.
L’Europe vire à droite
Le président socialiste français François Hollande est en chute de popularité. Ses compatriotes estiment que la pression qu’il maintient sur les riches aura pour conséquence l’évasion des capitaux et la montée du chômage. Certains experts sont même d’avis que l’Europe se prépare à un « virage à droite ».
François Hollande. Crimes et châtiment
Glissant vers l’abyme, regard figé, souffle coupé … Je ne sais plus d’où vient cette bribe de phrase, mais elle illustre on ne peut mieux l’état de notre chère République, cette fois, entre les mains d’un Hollande. Il semble difficile de s’interroger sur la personnalité du Président sans reconsidérer le passé, ne serait-ce que dans le cadre d’un bref aperçu.
D’aucuns s’accordent à penser, cela, non sans raison, que les misères de la France ont débuté avec la mort du Général de Gaulle, un dirigeant qui s’est consacré avec tout le méthodisme qui lui était propre au rétablissement de la souveraineté française, un tant soit peu ébranlée suite à la Grande Guerre. Cette inlassable prise de position explique le ressentiment assez peu masqué du Général à l’égard de Robert Schuman qu’il a qualifié avec une éloquence assez particulière de « fritz » malgré les origines purement lorraines de ce dernier. Certes, De Gaulle n’appréciait guère le soi-disant père spirituel de l’UE, voyant en lui un brillant mercenaire des USA. On a beau attribuer à l’idée unioniste un système de valeurs supérieurement humaniste fondé sur l’idée de solidarité économique, sur l’idée d’opposition à l’hégémonie étasunienne, il s’avère tout à fait clair aujourd’hui que M. Schuman était tout ce qu’il y avait de plus fidèle au lobby capitaliste anglo-saxon, dont l’OTAN est l’une des hypostases. De Gaulle, ne l’oublions pas, a chassé l’OTAN du territoire français, en envoyant qui plus est un bateau chargé de dollars en direction des USA et leur réclamant son dû en or en échange. La suite de l’histoire nous est bien connue et confirmait déjà à l’époque l’immense fourberie de la Pieuvre. Ce qui est certain, c’est que la France avait alors rétabli une souveraineté qui se trouvait en danger réel. Elle n’avait pas hésité à se défaire d’une idéologie qui lui était étrangère par essence, ainsi que de l’implacable mainmise de banques repues de billets dépréciés. Depuis, l’histoire semble avoir mis l’accélérateur à fond et voici que la France se sent déboussolée. Pompidou remplace de Gaulle, révisant assez humblement la politique de son prédécesseur, tout en préparant l’avènement ô combien plus osé du giscardisme. C’est en 1974 que sera ratifiée la loi Pompidou-Giscard, aussi connue comme loi Rothschild, qui oblige l’état français à emprunter auprès des marchés financiers et des banques à des taux de plus en plus prohibitifs. La fusion ultérieure des banques de dépôt et des banques d’affaires suivie de la libéralisation des bourses précipitent la France dans un abyme économique qui apparaît difficilement contournable. Des erreurs grossières sont également à relever pour ce qui est de la politique migratoire mise en œuvre. Elle espérait obtenir des esclaves n’ayant nul autre héritage que leur passé colonial. Or, la rébellion de ces nouveaux-venus – plus si nouveaux que ça maintenant – ne s’est pas fait attendre. Cette rébellion a conduit à l’imposition, bien souvent violente, de critères civilisationnels incompatibles avec ceux qui ont toujours défini le pays. On aurait pu croire que ce long processus, déjà flagrant vers la fin de l’ère Mitterrand, aurait du atteindre sa culmination sous Chirac ou bien, mettons alors, sous Sarkozy le mal-aimé, mais voici que le scénario hollandais surpasse toutes les attentes. Je tiens à concrétiser ma réflexion à l’aide d’un exemple qui défraie la chronique de ces derniers jours.