TOUT EST DIT

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mercredi 11 janvier 2012

LA VOIX DU CON : Morin menace de ne pas soutenir Sarkozy

Candidat du Nouveau Centre, Hervé Morin n'est pas certain, dit-il, de soutenir Nicolas Sarkozy en cas de duel avec François Bayrou au second tour.

Hervé Morin crée la surprise. Le candidat du Nouveau Centre à la présidentielle a laissé entendre mercredi sur Linternaute.com que son choix n'était pas clairement arrêté en cas de duel entre François Bayrou et Nicolas Sarkozy au second tour. Alors qu'on lui demandait « Au second tour, si les deux sont qualifiés, vous votez pour qui : Sarkozy ou Bayrou ? », l'ex-ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy a hésité, avant de répondre en souriant : « Ecoutez, laissez-moi voir les programmes et après, je vous en parlerai ». « J'aurai à ce moment-là, très clairement, une interrogation », a t-il ajouté.
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Le pire, c'est qu'il est dangereux ce connard !

Vers un retrait ?

Les hésitations d'Hervé Morin apparaissent comme une riposte directe à tous ceux qui, dans son camp, le pressent de retirer sa candidature pour soutenir le président sortant. « Je rappelle que j'ai été le seul membre du gouvernement à faire part de mon inquiétude à la suite du discours de Grenoble en pensant qu'on n'avait pas besoin d'opposer les Français les uns aux autres (...) Je tire les conséquences de tout cela, et je dis qu'il faut une majorité plus équilibrée », a-t-il insisté pour justifier sa participation à la présidentielle, vivement contestée dans les rangs de son propre parti.
Interrogé la semaine dernière sur sa volonté de maintenir à tout prix sa candidature alors que les sondages le créditent de 0 à 1% d'intentions de vote, Hervé Morin avait légèrement infléchi son discours, sans ménager déjà l'actuel chef de l'Etat . « Si l'affaiblissement de Nicolas Sarkozy est tel qu'il ne puisse pas être au second tour ou si, au 15 mars, je suis à 0,2%, alors je me poserai des questions », avait-il expliqué.
CE CONNARD EST UN TRAITRE À SA PATRIE, IL N'EST RIEN, COMME JE LE DISAIT HIER, CE TYPE EST UN ZÉRO POINTÉ, UN  NÉANT POLITIQUE. 
UNE TÂCHE, QUOI.

Médaille d’or !

Le ministère de l’Intérieur nage donc dans le bonheur. Enfin un succès pour ce quinquennat avec un record pulvérisé: 14 % au-dessus de la barre. Entonnons la Marseillaise ! Paris n’a pas remporté l’organisation des Jeux Olympiques mais en 2012 elle a au moins cette performance à offrir au monde: un total d’expulsions d’étrangers beaucoup plus important que prévu. Claude Guéant est satisfait. Il le dit. Il le montre. Oui, pourquoi cacher sa joie après un tel succès ?

La satisfaction de l’ancien secrétaire général de l’Élysée met de très nombreux Français mal à l’aise. Il ne s’agit pas de contester à une démocratie le droit et même le devoir de maîtriser ses flux migratoires. Même le rêve américain n’épargne guère des réveils difficiles à ceux qui en convoitent les horizons ! En France, un certain nombre de reconduites à la frontière - pas toutes ! - sont justifiées et les lois de notre hospitalité - même si elles sont parfois discutées - sont faites pour être respectées. Mais expulser des hommes, des femmes et des enfants dont (pour l’immense majorité d’entre eux) le seul crime est d’avoir voulu s’installer sur notre territoire pour essayer de vivre mieux, dont la seule mauvaise intention est d’avoir cherché à échapper à la misère, ne saurait être une victoire en soi. Répétons-le (au risque d’agacer quelques lecteurs), car on aurait tendance à l’oublier: c’est d’hommes, de femmes et d’enfants dont on parle, et pas de délinquants, et la légèreté du contentement ministériel semble faire abstraction d’une désespérance dont n’ont pas idée ceux qui bénéficient de l’immense privilège d’être nés Français dans un des cinq pays les plus riches du monde.

Faute de pouvoir célébrer une percée de notre commerce extérieur, le gouvernement se console en faisant le ménage à l’intérieur de nos frontières. On a les plaisirs que l’on peut et tant pis, alors, s’ils sont artificiels. Même la limitation de l’immigration légale, y compris dans les universités, est désormais présentée comme un bienfait, alors qu’elle rapetisse l’image internationale de la France. Le pouvoir, lui, préfère laisser croire qu’il débarrasse la nation d’un poison mortel ou, au moins, la désintoxique quand, à y regarder de près, les étrangers concourent positivement à la richesse nationale et représentent moins d’une interpellation sur six.

Quand la question de l’immigration se délivrera-t-elle des idées reçues, récupérations, angélismes et autres dénis, qui empêchent qu’on y réponde avec intelligence, sérénité et confiance ?

Libre

Toute personne qui a un jour essayé de comprendre son forfait de téléphone mobile s’en doute un peu : dans la nouvelle offre de Free, il doit bien y avoir une entourloupe quelque part. Ou alors, c’est à se demander comment son PDG s’enrichit… Drôle de PDG, ce Xavier Niel. Pas encore cinquante ans, pas de voiture avec chauffeur, mais déjà milliardaire et copropriétaire d’un journal vénérable, « Le Monde ». Hier, sans cravate ni costume, il a fait le bateleur de son offre, promettant de casser les prix et de bousculer les vieux Bouygues, France Telecom et Vivendi (SFR)… Xavier Niel, c’est la génération « pirate » des patrons, qui se moque des règles parce qu’elle n’en reconnaît qu’une : la libre concurrence. Grâce à Xavier Niel et Free, nous voici donc libres de payer moins cher pour téléphoner plus longtemps. Certains appellent ça une révolution. L’époque a les révolutions qu’elle peut.

Hollande contraint par Sarkozy à une mise au point sur ses projets fiscaux

Attaqué sur le projet socialiste de suppression du quotient familial, le leader du PS a dû ajuster le tir.

"L'affaire" du quotient familial, puisqu'il faut bien, désormais, l'appeler ainsi, va-t-elle handicaper durablement François Hollande, à l'image de sa déclaration pendant la campagne de 2007, sur la taxation des riches, c'est-à-dire tous les salariés au-delà de 4.000 euros ? Peut-elle le marquer comme le socialiste "taxeur" et matraqueur des classes moyennes ? C'est évidemment le souhait de l'UMP.
LE VISAGE DE LA VÉRITÉ, DU COURAGE ET DE LA CONNERIE .
Nicolas Sarkozy lui-même est monté mardi au créneau pour dénoncer comme une "folie" le projet socialiste de suppression du quotient familial, qui « aurait des conséquences absolument dramatiques » pour la politique familiale.
Cette suppression d'un système attribuant un avantage fiscal croissant avec le nombre d'enfants (les fameuses "parts") et le revenu avait été confirmée la semaine dernière par le bras droit de François Hollande, le spécialiste des questions économiques, Michel Sapin, et ce mardi par Manuel Valls, chargé de la communication du candidat socialiste. L'idée circulant au PS est de supprimer le système de quotient, non pas pour augmenter les recettes de l'Etat, mais pour le remplacer par une somme forfaitaire attribuée pour chaque enfant, et ne dépendant donc pas du revenu. Un projet fortement redistributif, qui conduirait à augmenter l'impôt de plus de 40 % des foyers (les plus aisés), frappant surtout les 10 % les plus riches, et au contraire à accroître les ressources des moins favorisés, tous ceux qui ne paient pas l'impôt sur le revenu. Un projet marqué à gauche, donc. Mais le candidat socialiste peut-il laisser dire qu'il a l'intention « d'assassiner » les classes moyennes, selon l'expression du ministre de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez ? Evidemment non. Le risque serait grand d'effrayer les dits Français moyens, au profit d'un François Bayrou, par exemple.
Ajustement
Du coup, François Hollande a tenu faire une mise au point. « Je ne veux pas supprimer le quotient familial qui est un avantage fiscal pour les Français » a-t-il déclaré. Il s'agit de « moduler le quotient pour qu'il puisse être plus juste pour l'ensemble des familles, pour les plus modestes qui ne le touchent pas, pour les classes moyennes qui devront avoir un avantage plus élevé et un peu moins pour les familles très favorisées. »
Peut-on donc parler d'un recul par rapport au projet initial, d'un renoncement ? Il y aura, tout au moins, un ajustement. Tout est affaire de définition. Comment François Hollande définit-il les très favorisés ? Si les 10 % de foyers les plus aisés correspondent à cette définition, alors il pourra sans doute concevoir un schéma gagnant pour tous les autres. Au-delà, c'est la maîtrise de la communication du candidat socialiste qui est en cause. « Le seul moyen d'avancer sur ces sujets fiscaux, c'est de les inscrire dans une cohérence globale, un récit », souligne le politologue Stéphane Rozès. Ce n'est évidemment pas le cas, en l'occurence. C'est une étude de Bercy révélée par « Les Echos », montrant l'ampleur des hausses d'impôt qu'impliquerait la suppression du quotient, qui a mis le feu au poudre. Sans que François Hollande n'ait vu le coup venir.

Morin et les "putschistes du NC" : Bataille dans un verre d'eau

La candidature d'Hervé Morin à l'élection présidentielle n'en finit plus de créer des remous au Nouveau Centre qui menace d'exploser. La République toute entière en tremble d'avance.

Hervé Morin va-t-il maintenir sa candidature ? Ses lieutenants vont-ils se retourner contre lui ? Le parti s'en remettra-t-il ? Pas de doute, les prochaines heures que vivra le Nouveau Centre nous promettent du sang et des larmes. Le valeureux Hervé Morin qui vient de faire une remontée spectaculaire dans les sondages en passant de 0,5 à 1% - la performance est à souligner - au premier tour ne fait pas que des heureux au sein de sa formation politique. Certains cadres du parti débattront ainsi mercredi à l'Assemblée nationale du bien fondé ou non, de la candidature de l'ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy.
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"Ils veulent mon scalp"

Les « putschistes » comme les appelle Hervé Morin seront même nombreux, promet Jean-Cristophe Lagarde, président exécutif du Nouveau Centre, à se presser sous les ors du Palais Bourbon pour désavouer le roi. Cette candidature « engage notre mouvement avant même que nous ayons pu avoir un débat sur notre stratégie collective », ont notamment dénoncé dans un courrier les ministres François Sauvadet et Maurice Leroy et les anciens ministres André Santini et Valérie Létard, chefs de file de la rébellion. Submergé par le raz-de-marée qui s'annonce, Jean Christophe Lagarde s'est même réjoui d'avoir dû « prendre une salle plus grande ». Une première réunion qui leur permettra surtout de se compter et d'évaluer les forces en présence.
« Seuls 28 présidents ou délégués sur 150 seront présents », a compté pour sa part Hervé Morin pressé de voir les « putschistes » faire «pschitt». Selon lui, leur démarche ne sert qu'à « torpiller » sa candidature et à « amener (son) scalp sur un plateau » à Nicolas Sarkozy. Pas de doute, le NC est en plein «revival» de la conquête de l'Ouest, Hervé Morin incarnant toutes les tribus amérindiennes à lui tout seul. « Je suis le centre clair, non équivoque, non ambigu, qui veut porter une alternative mais au sein d'une majorité qu'on connaît », continue Hervé Morin. « Le vote Bayrou, c'est un chèque en blanc : quelle équipe, quelle majorité ? », ajoute-il encore, persuadé d'imposer un rapport de force avec Nicolas Sarkozy. Certaines personnes mal intentionnées seraient peut-être tentées de lui retourner la question.
MORIN, AH MORIN ! VOILÀ UNE CANDIDATURE À 0%