TOUT EST DIT

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lundi 26 novembre 2012

Nicolas Sarkozy, si loin, si proche

Loin, très loin, du barnum de l'UMP. Le conférencier international Nicolas Sarkozy s'est envolé vendredi pour Shanghaï, où il a tenu une conférence sur les relations entre l'Union européenne et la Chine. Il y a retrouvé ses amis Gordon Brown et Gerhard Schröder, eux aussi invités par le même consortium d'hommes d'affaires. Les trois anciens dirigeants ont dîné ensemble samedi soir, et sans nul doute la conversation ne s'est pas attardée sur les guérillas de l'UMP. Ce voyage intervenait après la comparution de l'ancien président devant le juge Gentil. Une comparution qui lui a permis de remporter une victoire puisqu'il n'a pas été mis en examen.
Mais cette heureuse parenthèse s'est vite refermée. Dès son retour ce lundi matin, Nicolas Sarkozy a été replongé dans le cauchemar d'une UMP en miettes. Que faire pour l'ancien président de la République? Depuis le début de cette crise, il ne veut surtout pas donner prise aux commentaires qui laisseraient penser qu'il s'implique activement dans cette poudrière. Vendredi, avant de partir pour la Chine, il a évoqué au téléphone le sujet avec Alain Juppé, et reçu Jean-Pierre Raffarin, soutien de Jean-François Copé. Dimanche, son entourage s'est borné à déclarer que l'ancien chef de l'État «est favorable à toute initiative qui peut permettre de régler la situation». «Il ne se mêle pas de la vie politique nationale, mais il reste très attentif à ce qui se passe dans sa famille politique», explique prudemment Brice Hortefeux, le président de l'Association des amis de Sarkozy.

Le Front national en embuscade

L'échec de la médiation d'Alain Juppé fait monter la pression autour de Nicolas Sarkozy. «Je ne vois pas ce que nous pouvons faire, il est beaucoup trop tôt pour revenir dans le jeu», réagit d'emblée l'un de ses fidèles. Certes, mais l'ancien président de la République peut-il rester inerte face à ce cataclysme? «Nous n'avons pas l'intention de nous suicider collectivement pour les beaux yeux de Jean-François», s'inquiète un sarkozyste historique, pourtant proche de Copé. N'est-il pas temps que la figure tutélaire de la droite intervienne, après l'échec de la médiation proposée par Alain Juppé? «Il faut qu'il appelle solennellement Copé à accepter une nouvelle élection», plaide même un proche du président. Car, selon ce dernier, la bunkerisation de Copé ferait voler en éclats l'UMP et ouvrirait un boulevard à la France bleu Marine du FN dans les cinq ans à venir. «Autant un président du parti faible était un atout pour Sarkozy s'il décidait de revenir, autant un parti démembré devient un handicap», raisonne un proche.
Mercredi, des sarkozystes comme Brice Hortefeux, qui ont voté pour Jean-François Copé, ont plaidé en faveur d'une nouvelle élection. Un instant, Copé a hésité. «Mais il n'était plus sûr d'être réélu. Il a préféré se barricader rue de Vaugirard», constate un témoin. «Copé considère qu'il a dix ans de moins que Fillon, et qu'il a le temps de revenir dans le jeu, le reste, il s'en fout», résume un ami des deux hommes, un brin désespéré.
De façon générale, les commentaires des proches de Sarkozy ne sont pas non plus tendres pour François Fillon: «il a prouvé son inaptitude électorale, même s'il y a eu triche», juge un intime. «En tant qu'ancien premier ministre, il n'a pas réussi à faire mieux qu'un peu plus de la moitié des militants du parti, c'est la preuve qu'il n'existe pas politiquement!»
À l'exception de Patrick Buisson et Henri Guaino, les jugements sont sévères sur Jean-François Copé: «Si Copé se maintient après ce qu'il a vécu, il ne laissera sa place à personne en 2017», redoute un ex-conseiller de Sarkozy. «Il est bon en campagne, mais il est de plus en plus antipathique et il n'a réussi qu'en se réclamant à fond de Sarkozy», continue ce très proche. «Et surtout, il va trop loin, il est en train de faire un putsch.»

UMP: Juppé pessimiste sur l'issue de sa médiation

Alain Juppé ne cachait pas dimanche son pessimisme sur sa médiation entre les ennemis pour la présidence de l'UMP, François Fillon et Jean-François Copé, qu'il réunit en soirée, alors que le psychodrame a repris autour de la réunion, au siège, de la commission des recours.
Les conditions mêmes de cet arbitrage n'ont pas encore été acceptées par les deux belligérants et l'ex-Premier ministre de Jacques Chirac s'est clairement dit prêt à se retirer si ce n'était pas le cas.

"S'ils n'acceptent pas, je n'ai aucun pouvoir pour imposer quoi que ce soit. Je me place dans l'espoir de réussir même si j'ai très peu de chances", a insisté le maire de Bordeaux qui recevra toutefois les duellistes à 19H00 dans un endroit "neutre" tenu secret. M. Fillon, toujours dans la Sarthe selon un proche, devait regagner Paris en fin d'après-midi.
La commission nationale des recours, instance interne chargée des litiges électoraux et réunie depuis ce dimanche matin à 09H45, a annoncé dans un communiqué qu'elle "suspendrait" ses travaux à 19H00.
Silencieux ces derniers jours, l'ex-secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand a souhaité "le succès" de la mission Juppé car "jamais l'UMP n'a été autant en danger".
Si les conditions posées à sa médiation ont été acceptées par le camp Fillon, qui ne reconnaît pas la légitimité de la commission des recours de l'UMP jugée aux mains des copéistes, elles posent problème aux partisans de Jean-François Copé, toujours président proclamé de l'UMP et pour qui cette commission interne est souveraine.
Au moment même où Alain Juppé s'exprimait, la réunion de la commission nationale des recours du parti, chargée de trancher les litiges électoraux et saisie tour à tour cette semaine par M. Copé et M. Fillon, venait de démarrer au siège du parti, à Paris (XVe).
Ses huit membres - une s'est retirée car elle avait déjà siégé au sein de la commission électorale (Cocoe) qui a déclaré lundi soir M. Copé vainqueur de 98 voix, un résultat contesté depuis par M. Fillon en raison de l'oubli de trois résultats outremer -, poursuivaient leurs travaux dans l'après-midi, pro-Fillon compris. Une décision prise "à l'unanimité", selon un communiqué de la commission présidée par le copéiste Yanick Paternotte, qui a retardé la conférence de presse initialement programmée à 11H00.
Ils sont réunis à huis clos dans une salle du premier étage de l'UMP, tous les débats étant enregistrés. Ils ont débuté leurs travaux par l'examen des recours pour "irrégularités" déposés par les copéistes (Alpes-Maritimes, Nouvelle-Calédonie...), ceux des fillonistes n'ayant pas encore été reçus.
Le feuilleton UMP a connu un nouvel accès de fièvre en fin de matinée quand Eric Ciotti et Eric Berdoati, observateurs pro-Fillon des travaux de la commission, ont claqué la porte de cette instance, la jugeant illégitime. Le camp Copé, par la voix de l'avocat Francis Szpiner, a dénoncé une "désertion".
La suite des événements dépendra beaucoup de ce que la commission dira: si elle désigne un gagnant rapidement, c'en sera fini de la médiation Juppé.
M. Juppé veut convaincre dans la soirée les irréductibles ennemis d'approuver la constitution de sa commission de médiation qui, sous quinze jours et avec l'aide de personnalités indépendantes, rendrait ses conclusions pour tenter de sortir de l'impasse.
Mais Jean-François Copé semble déterminé à ne rien lâcher. Derrière les deux prétendants pour 2017, Nicolas Sarkozy "suit l'affaire de très près", selon un proche de l'ancien chef de l'Etat. Soucieux de se ménager la possibilité de revenir sur le devant de la scène, ce dernier "n'acceptera jamais qu'Alain Juppé s'empare des rênes de l'UMP", a-t-il dit. "On parle d'une réunion à trois dimanche mais en réalité il faudrait plutôt parler de réunion à quatre", même si Nicolas Sarkozy ne sera bien sûr physiquement pas présent. Le scénario de remise en selle du maire de Bordeaux en inquiète plus d'un dans le parti, même si ce dernier martèle que sa ville est "sa priorité".
En attendant, les dégâts dans l'opinion semblent importants. Dans un sondage publié dimanche par le JDD, 71% des Français et 67% des sympathisants UMP estiment que ce serait "une bonne chose" de refaire l'élection.
Les deux adversaires perdent aussi pas mal de points dans leurs rangs: la cote de popularité de François Fillon parmi les sympathisants UMP est passée de 90% avant l'élection à 86% après, les chiffres pour Jean-François Copé passant de 76% (avant l'élection) à 55% (après).
M. Fillon est jugé toutefois comme le meilleur opposant à François Hollande par 30% des Français, loin devant M. Copé (19%), qui devance toutefois son rival chez les sympathisants de droite (30% contre 28%), selon un sondage BVA pour Le Parisien.

Le double-jeu des médias

La partialité des médias n’est pas toujours évidente car ils faussent insidieusement les bases de comparaison du public.
Ça recommence contre Copé. Traité de « crapule » et de « voyou ». Il se serait inspiré d’un Patrick Buisson « tapi dans l’ombre ». Ce sont, mot pour mot, les mêmes injures et affabulations que celles qu’employait l’extrême-droite des années 30.
Comment en est-on arrivé là ? Par un jeu de billard à trois bandes. Acte I, pendant la campagne à l’UMP, les médias sacrent François Fillon et aussi Alain Juppé comme garants moraux de la droite face à une droitisation ourdie par Jean-François Copé. Acte II, depuis la contestation des résultats, les déclarations de Fillon sont prises pour argent comptant et Juppé est proclamé autorité morale. Acte III, Copé est désigné comme le mauvais élément rétif à suivre les conditions dictées par Juppé.

Les deux prota-EGOISTES de l'UMP
L’acte II est basé sur l’arbitraire. Rien ne permet de valider les accusations portées par Fillon contre Copé, si ce n’est l’habitude prise pendant la campagne de lui donner raison. Et rien ne permet, sauf cette même habitude, de faire de Juppé un parangon de vertu.
Sur le fond en effet, l’itinéraire de Juppé est contrasté. En 1983, il talonnait le Front national en préconisant « d’encourager le retour au pays ». En 1995, son arrogance légendaire lui valut de se mettre la France à dos. Par la suite, ses dix ans d’inéligibilité ont été ramenés à un an en appel. Bref, à l’instar de Lionel Jospin, Juppé serait plutôt un sage, mais pas le sauveur célébré par les médias. Et surtout, il avait pris parti durant la campagne contre certaines déclarations de Copé.
Fausser les bases de comparaison
Une étape en faisant oublier une autre, c’est ainsi que les médias faussent insidieusement les bases de comparaison du public. Ils modifient les étalons de mesure qui pourraient servir de repères à l’opinion. La vérité est qu’ils prennent fait et cause pour Fillon aujourd’hui parce qu’il était déjà leur candidat préféré hier.
D’autres exemples illustrent ce brouillage des repères. Comparons le prétendu « Hollande-bashing » de novembre 2012 avec l’épisode des « médias pro-Sarko » de janvier 2008. D’un côté, des journalistes qui ne demandent qu’à se laisser convaincre par le chef de l’État, tout en lançant parallèlement une campagne de presse visant à faire croire à l’existence d’un acharnement contre lui. De l’autre, des journalistes impitoyables envers le chef de l’État, tout en lançant parallèlement une campagne de presse visant à faire croire à l’existence de médias pro-Sarkozy.
Cette forme raffinée de propagande consiste à infléchir les références, les échelles d’évaluation et les critères de jugement des citoyens. Si Hollande est critiqué, c’est parce que les journalistes lui en veulent ; si Sarkozy était critiqué, c’était en dépit du fait que les journalistes étaient trop complaisants envers lui !
Semblablement, à partir de l’automne 2011, on entendit les médias qualifier les consignes élyséennes « d’éléments de langage ». Cette formule donnait l’impression d’un décryptage savant, tout en alimentant des préjugés sur le caporalisme de la droite. Or, il n’était pas neutre de l’accoler à la droite, tandis que restait accolé à la gauche l’expression consacrée d’argumentaire politique. Mais le grand public fut persuadé que la formule « éléments de langage » était un critère objectif. Comme aujourd’hui la médiation Juppé.

Si nous vivions tous comme les Américains, il faudrait 4 planètes

Les calculs sont formels : un Américain est un gros porc capitaliste qui bouffe comme quatre. Mais si. C'est comme ça, c'est un calcul diaboliquement précis de la Global Footprint Network dont j'avais déjà parlé. Et comme ce calcul est régulièrement jeté à la face du débatteur et jamais contesté, je pense nécessaire d'y consacrer quelques paragraphes, d'autant qu'il est complètement idiot.

En réalité, l'interlocuteur éco-conscient et parfois dreadlocké au regard légèrement vitreux qui aura lancé l'affirmation péremptoire ne l'aura pas sortie exactement ainsi. C'est évidemment plus subtil que cela, et la notion de gros porc capitaliste n'intervient qu'en seconde salve, une fois que le débat se sera suffisamment enflammé pour quitter de façon définitive le domaine du rationnel (qu'il n'avait du reste probablement qu'effleuré au début). En général, la phrase qui met le feu aux poudres est plutôt sortie ainsi :

Si toute l'humanité devait consommer comme les Américains le font, il faudrait 4 Terres entières pour subvenir à nos besoins.
consommation par habitants de pays donnés, projetée sur toute la populationCette affirmation provient donc de calculs (et d'une infographie ad hoc) menés par le Global Footprint Network (GFN) dont la raison d'être est, justement, de bien faire prendre conscience à tout le monde que le fait de vivre est un fardeau assez scandaleux pour une bio-diversité dont l'humain ne devrait pas faire partie. Le GFN est une organisation non-gouvernementale (ONG) qui ne fait pas dans la demi-mesure, puisque, comme son petit logo l'indique, elle travaille à Faire Avancer la Science de la Durabilité. Encore une fois, un slogan pareil, ça vous pose une ONG dans le domaine du sérieux méticuleusement calculé. Ainsi, la Durabilité est une Science. Et on peut la faire avancer, notamment en expliquant à tout le monde que les Américains sont de gros porcs capitalistes, pardon, consomment quatre fois plus que les Chinois par exemple.
Au passage, notez que votre interlocuteur ne vous jettera pas au visage la consommation relativement débridée du Népal ("Si toute l'humanité devait consommer comme ces gros richards de Népalais bouffis de suffisance capitalistique, il faudrait presque deux Terres pour subvenir à nos besoins !"). Il n'ira pas non plus chercher son exemple chez ces nantis sans scrupules de France (2.5) ou chez ces dodus exploiteurs des Emirats Arabes Unis (5.4) qui renvoient les mêmes Français au rang de petits joueurs. C'est normal : l'Américain (évidemment imaginé avec son gros 4x4 qui pollue) est une cible bien plus facile pour ce genre de propos. Et tout le monde sait que l'Américain gaspille et dépense sans compter, voyons.
En général, celui qui reçoit cette "information" dans la figure ne peut guère répondre que de deux façons : l'une consiste à nier le chiffre, le second à acquiescer mollement sur l'air du "oui mais voyons je ne me fais pas l'avocat des dépenses dispendieuses ou du mode de vie américain patati patata". L'attitude saine consiste pourtant à expliquer clairement que cette affirmation, c'est du caca de taureau. Nain et malade, de surcroît.
Car une question s'impose immédiatement : si la population consomme comme un américain, pouf, comme ça, d'où viennent, justement, les 3 ou 4 autres planètes supplémentaires ? Hum ? Ce sont les extra-terrestres qui fournissent ? Non, à l'évidence. En réalité, si la population humaine devait s'aligner sur le mode de vie américain, on comprend que cela ne se passerait pas instantanément. C'est une évidence, mais c'est précisément parce que l'image employée par l'ONG s'affranchit de cette évidence que le résultat est complètement idiot.
D'une part, on comprend que les efforts à faire pour aligner le mode de vie des Helvètes, des Qataris, des Birmans ou des Esquimaux sur le mode de vie américain n'ont rien en commun. Comment peut-on espérer avoir les mêmes coûts d'infrastructure pour amener le niveau de vie d'un Bolivien de La Paz (3600 m d'altitude) et celui d'un Israëlien de Tel-Aviv à celui d'un Américain ? C'est, à proprement parler, ridicule. Pourtant, l'image proposée au départ revient à faire clairement cet amalgame. Mais ce n'est pas le point le plus important.
pollution

D'autre part, si on réintègre la dimension du temps que l'ONG avait subrepticement escamoté dans son calcul, on découvre la supercherie : le temps nécessaire à amener une économie à un niveau de vie donné n'est absolument pas négligeable, puisque c'est pendant ce temps que les équilibres peuvent s'ajuster et faire en sorte que sur une même planète, on puisse justement couvrir les besoins de tous et de chacun. De facto, chaque jour, petit à petit, le niveau de vie des Chinois, des Russes, des Indiens, des Brésiliens, des Estoniens ou des Polonais (et tant d'autres) se rapproche du niveau de vie des Américains. Pourtant, chaque jour, aucune troupe extraterrestre ne vient apporter le delta nécessaire à cette réalisation. Aucun Américain ne se voit dépossédé de ses biens pour aller nourrir un Indien supplémentaire. Chaque jour, le marché adapte en conséquence le coût de l'énergie, de la production de nourriture, d'habitation, de vêtements et de chewing-gums en fonction du nombre de personnes qui peuvent y accéder.
Et en plus, magie du marché, ces prix s'adaptent ... en baissant progressivement ! Au fur et à mesure que plus de personnes sortent de la pauvreté, le coût marginal des productions supplémentaires pour soutenir le niveau de vie de cette personne diminue, ce qui veut dire que le coût environnemental, énergétique, agricole de cette personne diminue, par économies d'échelles (notamment). La réalité est devant nos yeux : il est finalement plus coûteux, en travail humain et en infrastructure, pour une famille de huit personnes au Bengladesh d'entretenir son niveau de vie que pour une famille de trois en Alaska.
Mieux : ce dont l'humanité a le plus besoin, c'est d'énergie. Et cette énergie existe, en quantité infinie au regard de ce dont l'humanité a besoin (que ce soit le charbon, le pétrole, le gaz, le nucléaire, le solaire). Le travail pour aller la chercher, l'exploiter, la rendre utilisable est grand, mais il l'est d'autant moins qu'on sera nombreux pour le faire, intelligemment organisés, et correctement formés. Et les défis futurs sont là, et non dans une hypothèse malthusienne tant de fois démontée.