TOUT EST DIT

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samedi 4 janvier 2014

Les présents des Rois mages seront en Russie pour la Noël orthodoxe


Les croyants orthodoxes de Russie vont recevoir un très beau cadeau pour la Noël, qui a lieu le 7 janvier suivant le calendrier julien. Les présents des Rois mages vont arriver du monastère Saint-Paul du Mont Athos. Le sacré reliquaire quittera pour la première fois les limites de la Grèce depuis qu’il se trouve au monastère.

Les présents des Rois mages sont l’une des rares reliques liées à la présence terrestre de Jésus Christ et presque l’unique pour ce qui est de sa naissance. Comme le rapporte l'Évangile selon Matthieu, ayant appris la naissance de Jésus, les Rois mages sont venus d'Orient guidés par une étoile pour rendre hommage au roi des Juifs et lui apporter à Bethléem des présents d’une grande richesse symbolique : or, myrrhe et encens. L’or a été offert à Jésus Christ roi, l’encens - à Christ Dieu et la myrrhe – à Jésus homme pour son enterrement. L’or nous est parvenu sous forme de 28 petites plaquettes carrées et triangulaires de 5 sur 7 centimètres, portant un ornement très fin, et l’encens et la myrrhe – sous celle de 70 boules foncées, rappelant des olives, explique le hiéromoine Euthyme du monastère Saint-Paul du Mont Athos :
« Selon la légende du monastère, la Sainte Vierge gardait durant toute sa vie ses reliques auprès d’elle. Avant son assomption, elle les a confiées à deux jeunes filles avec sa ceinture, la tunique de Dieu et d’autres saintes reliques. A la fin du IVe siècle, l’Empereur Arcadius en a eu connaissance et a fait transporter les reliques de Jérusalem à Constantinople, et longtemps ces reliques ont été gardées à la cathédrale Sainte-Sophie. »
Le reliquaire a été donné au monastère au XVe siècle par Mara, fille du prince serbe Đurađ Branković (1428-1456), mariée au sultan ottoman Murat II et marraine de Mehmet II, le conquérant de Constantinople. Elle a décidé de les offrir elle-même au monastère Saint-Paul, poursuit le hiéromoine Euthyme :
 « Lorsque, suivant la tradition des Empereurs orientaux, Mara les portait au Mont Athos – un miracle s’est produit. A mi-chemin du monastère elle a été arrêtée par la voix de la Mère de Dieu. La Vierge lui a interdit d’avancer, et Mara s’est retirée, en laissant les présents des Rois mages à cet endroit. C’était en 1470. A partir de ce temps-là ces reliques se trouvent dans notre monastère Saint-Paul et constituent la principale sainte relique du monastère. »

Les cadeaux des Rois mages arriveront en Russie le soir du 6 janvier. Et seront portées à la Cathédrale Saint-Sauveur, où la messe de minuit sera célébrée par le patriarche.

Les moines du mont Athos affirment que les présents des Rois mages possèdent un grand pouvoir bénéfique et peuvent guérir bien des personnes malades. Ayant étudié l’ornement en filigrane des petites plaquettes d’or, les spécialistes ont conclu qu’il s’agissait du travail d’orfèvres persans antiques, datant précisément d’il y a plus de 2000 ans.  

Chômage : le déni hollandais vu de l'étranger


A la suite de l'annonce des chiffres du chômage de novembre, la presse française a réagi vivement aux déclarations de François Hollande sur l'inversement de la tendance. La presse étrangère n'est pas en reste ; l'occasion pour les Britanniques de rappeler la situation désastreuse vers laquelle s'achemine la France, alors que les Allemands se montrent plus nuancés et davantage préoccupés par le sud de l'Europe.

Atlantico : Vendredi, un article du Daily Mail relevait le déni dans lequel se trouve François Hollande, compte tenu de la situation économique de la France. Comment cette dernière est-elle perçue, d'une manière générale, par la presse étrangère ? 

Hugh Schofield : Il convient tout d’abord de préciser que taper sur la France fait partie du fond de commerce du Daily Mail, en bon quotidien anglo-libéral qu’il est. Je crois, par ailleurs, que la plupart des Britanniques auraient la même opinion. Si l’on regarde plus précisément le paysage journalistique britannique, on peut constater que les principaux journaux marqués à gauche comme The GuardianThe Independent, ou The Observer, s’efforcent de trouver de bonnes choses à dire sur l’économie française. Mais leurs propos ne résistent pas à la réalité de la situation, et leurs conclusions sont finalement assez similaires à ce que l’on peut lire dans des journaux de la droite libérale comme le Times ou le Daily Mail, qui sont tous unanimes pour dire que la France s’achemine vers un désastre.D’une manière générale, il faut se méfier de ce que peut dire la presse britannique au sujet de la France car tous les titres baignent plus ou moins dans le libéralisme, y compris The Guardian et The Independent. Ces deux derniers titres, même si l’on pourrait les soupçonner d’être un petit plus pro-français que les autres, sont très angoissés au sujet de l’avenir de l’économie française, et de la politique menée qui vise à augmenter les impôts et non pas à s’attaquer aux dépenses de l’État.
Plus généralement, les journaux de la droite européenne partagent le même avis sur François Hollande et sa politique économique ; ceux de gauche sont, assez logiquement, plus positifs dans leurs propos sur la conduite de la politique du président français. Aux yeux de ces derniers, François Hollande a bien analysé le problème, qui est celui de la réduction du déficit et du poids de la dette. Mais aucun des prédécesseurs de François Hollande ne s’est jamais attaqué à ce problème, et on peut noter peut-être chez lui, pour la première fois, un début d’action vis-à-vis de ce problème. Ce qui ne va pas dans son action, et qui est généralement dénoncé par la presse étrangère à tendance libérale, c’est qu’il agit sur l’impôt.

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De quelle manière la presse étrangère perçoit-elle le déni qui existe entre les chiffres du chômage en France (10,5 % et plus de 17 000 demandeurs d'emplois de plus en novembre) et les propos de Hollande selon lesquels la courbe du chômage a déjà commencé à s'inverser ? 

Hugh Schofield : Concernant les récentes déclarations de François Hollande sur le chômage et les chiffres qui sont sortis le lendemain de Noël, il n’y a rien de plus risible ! Comment peut-on jouer de manière aussi flagrante avec les chiffres ? Si le gouvernement anglais avait osé dire, en dépit d’une augmentation du nombre de demandeurs d’emplois, que la courbe du chômage s’inversait, il n'aurait pas été improbable d'entendre des appels à la démission. Dire que l’on inverse la courbe du chômage n’a aucun sens, dans la mesure où tout le monde sait qu’à un certain moment, une courbe atteint son pic, et qu’à ce moment-là forcément elle entame sa descente ; mais cela ne veut pas dire que le problème a été résolu. On ne jouerait pas comme cela avec les chiffres en Angleterre ! De telles déclarations de la part de François Hollande, c’est totalement abject et décrédibilisant sur le plan politique.
Lothar Rühl : D’une manière générale, les niveaux d’emploi dans toute l’Europe sont un sujet de préoccupation majeurs pour les journaux économiques allemands, moins pour les titres plus généraux comme la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Dans son ensemble, la presse allemande ne s’occupe pas dans le détail de la situation économique de la France. Elle s’intéresse plutôt à des pays comme l’Italie, l’Espagne et la Grèce.

Quels sont les échecs de François Hollande que la presse étrangère a généralement tendance à lui imputer ? 

Hugh Schofield : Le cliché, c’est qu’il est mou et faible. Quand je rentre en Angleterre, il est fréquent que l’on me demande s’il est effectivement vrai qu’il est si mou et si faible. C’est l’un de ses principaux traits qui est relayé auprès de la population britannique via la presse, et notamment les titres économiques. Le fait qu’il n’ait pas su s’attaquer aux vrais problèmes témoigne de cette faiblesse auprès des journaux britanniques. Il donne l’impression d’être fort en ce qui concerne la politique étrangère, mais pour masquer justement ses défaites sur le plan national. Ses interventions au Mali et en Centrafrique sont perçues comme des moyens de récupérer des points dans les sondages. Ce sont vraiment les principales analyses que l’on retrouve dans les journaux britanniques.
Lothar Rühl : Principalement, il s’agit du manque de réformes structurelles que la presse allemande met en évidence à travers l’absence de base solide entre le patronat et les syndicats, ce à quoi les Allemands sont sensibles, car les rapports chez nous sont plutôt équilibrés. Les journaux allemands constatent également la faible compétitivité des entreprises françaises à l’international. Ils dénoncent également les critiques souvent formulées par la France à l’égard du niveau des exportations allemandes; sans oublier le niveau trop faible des privatisations des entreprises françaises, qui a toujours été relevé par la presse allemande : trop d’étatisme et pas assez de compétition entre acteurs privés.

François Hollande est considéré comme l'un des présidents les moins populaires de toute l'histoire de la Vème République. La presse étrangère partage-t-elle cette vision du président français ? 

Hugh Schofield : Oui, absolument. Personnellement, je ne me fie pas trop à ce type de sondage de popularité. Depuis quinze ans que je suis en France, j’en ai vu des sondages jugeant l’action des présidents français, et des commentateurs dire que l’un ou l’autre n’a jamais été aussi bas… Mais cela est davantage révélateur de l’état d’esprit général des Français. Personne ne remet en cause son caractère sympathique, mais il est évident quepersonne ne croit qu’il s’agit de celui qui mènera la France vers un avenir radieux. Ces sondages ne signifient donc pas vraiment qu’il est fondamentalement mauvais, mais plutôt qu’il n’a pas su s’attaquer aux problèmes, et donc améliorer le moral des Français. C’est une tendance assez historique en France.
On pourrait d’ailleurs comparer la situation actuelle de la France à celle de 1958,lorsque les niveaux de dette et de chômage étaient également très importants. Pour sauver la France, seule une force drastique pourrait remédier à cette situation, ce que n’incarne aucunement François Hollande.
Lothar Rühl : La presse allemande renvoie cette image, mais on ne peut pas dire qu’elle la partage. Les journaux allemands sont en général assez neutres en ce qui concerne les critiques formulées contre Hollande et le gouvernement. Ils les rapportent seulement, en précisant les raisons.

Y-a-t-il eu par le passé d’autres présidents, français ou étrangers, pris en flagrant délit d'un aussi fort déni de réalité ? 

Hugh Schofield : Mais tout le monde joue avec les chiffres, avec plus ou moins de tact. Il y a néanmoins des limites à ne pas dépasser, ce que vient pourtant de faire François Hollande en affirmant une baisse tendancielle du chômage alors que l’on annonce plus de 17 000 nouveaux demandeurs d’emplois !

Quel écho la presse étrangère donne-t-elle à l'opposition française, qui pointe du doigt ce déni de réalité de la part de Hollande concernant la situation économique de la France ?

Hugh Schofield : L’image de l’opposition n’est également pas bonne auprès de la presse britannique. La seule chose qui est véhiculée, ce sont les déchirements au sein de cette opposition, en plus du potentiel retour de Nicolas Sarkozy. L’opposition n’est pas perçue comme crédible pour que la presse britannique lui accorde son attention. En ce moment, la seule chose qui intéresse la presse étrangère au sujet de la France, ce sont les difficultés de François Hollande et la montée du FN de Marine Le Pen.
Lothar Rühl : La presse allemande ne se réfère pas à l’opposition parlementaire française pour ce qui concerne les critiques formulées à l’encontre de François Hollande et de son gouvernement. L’opposition actuelle en France n’a pas vraiment d’écho en Allemagne.

Les bonnes résolutions de François Hollande pour une annus 2014 mirabilis

En cette fin d’année, l’heure est aux bonnes résolutions et comme cette heure n’arrive qu’une fois par an, il s’agirait de ne pas de se planter.
C’est d’ailleurs probablement faute d’avoir apporté suffisamment de soin à ses bonnes résolutions que l’annus 2013 de François Hollande fut horribilis. Pourtant, ce n’est pas faute de bons et pertinents conseils puisque fin d’année 2012, Humeurs de vaches, avait dans sa grande générosité fait cinq préconisations de bonnes résolutions à François Hollande.
Avant de remettre ça pour 2014, jetons un rapide coup d’œil en arrière et vérifions si c’est bien la peine qu’Humeurs de vaches se décarcasse à assister François Hollande dans ce choix essentiel que sont les bonnes résolutions de début d’année.
Faux jeton
Première résolution pour 2013 - Ne plus avoir l’air d’un bisounours mal fagoté : Le conseil a été partiellement suivi. Il a manifestement fait des efforts mais comme il a grossi ça ne suffit pas pour lui donner un minimum d’élégance. On va dire quand même que ce n’était pas une résolution majeure.
Deuxième bonne résolution pour 2013 - virer les emmerdeurs : là, clairement, il n’a pas suivi notre conseil. Et des emmerdeurs dans son propre camp ce n’est pourtant pas ça qui manque. La seule à avoir fait les frais d’un bref et exceptionnel accès d’autorité du Président fut Delphine Batho. Ca devait être un jour ou Valérie a été particulièrement bassinante, pas de chance pour elle. Sinon, rien. Il s’est fait méchamment critiquer par tous les Verts sauf par ceux qui sont au gouvernement, ce qui lui sert de prétexte pour ne pas les virer. Le problème c’est que cela rend encore plus illisible la parole de l’exécutif. Comment voulez vous convaincre du bien fondé d’une politique contesté ouvertement et vertement par une partie de propre majorité !
Troisième bonne résolution pour 2013 - se montrer et s’exprimer mais pas n’ importe où et pas n’importe comment
C’est un conseil qu’il a suivi. Fini les plateaux de JT ou les matinales de radio. Ces interventions sont plus solennelles et c’est mieux.
Malgré tout, c’est très loin de suffire pour que l’on ait envie de l’écouter. Disons le tout crûment, il est barbant, ce n’est pas un meneur d’homme qu’on a envie de suivre. Pire encore, non seulement la forme est pénible avec son phrasé trop haché tout droit sorti d’une école de diction pour accompagnateurs de sourds-muets, mais le fond n’a pas d’intérêt. On attendait de François Hollande un discours fondateur fort de sa politique avec une vraie stratégie et des vraies perspectives. Au lieu de ça, on a eu une boite à outil et une promesse d’inversion de courbe du chômage qui réussit l’exploit d’être à la fois une aberration mathématique et une énorme erreur politique. Il va être maintenant difficile pour lui de remonter son audience. Respecter la résolution numéro 3 n’a pas suffit.
Quatrième bonne résolution pour 2013 - faire avancer l’Europe
Sur celle-ci, on peut être tout à fait catégorique, François Hollande l’a complètement évacuée, sous le tapis la quatrième bonne résolution.
A quelques mois des élections européennes, l’Europe n’a jamais eu aussi mauvaise presse dans la population. Rien n’a bougé depuis qu’il est arrivé au pouvoir à l’exception peut-être de l’accord sur la supervision bancaire dont on ne peut guère lui donner crédit. La relation franco-allemande qui est la clé de toute avancée parait distante comme jamais et François Hollande n’a pris aucune véritable initiative pour faire évoluer l’Europe. Pire encore, il ne dit rien sur l’Europe dans ses discours aux français comme si le sujet importait peu.
Enfin, la Cinquième bonne résolution 2013 était - ne plus se cacher derrière le bilan de Sarkozy
Ca a été difficile, mais il faut avouer qu’on ne l’entend plus trop évoquer le bilan de Sarkozy pour justifier son incapacité à redresser la France. D’autres s’en chargent mais lui s’en abstient et s’est tant mieux.
Bon, ce petit bilan est pour le moins mitigé non seulement parce que François Hollande n’a pas respecté nos préconisations, à croire qu’il n’avait pas lu le billet, mais également parce qu’elles paraissent, après coup très insuffisantes. Humeurs de vaches a péché par optimisme, ce ne sont pas 5 bonne résolutions qu’il aurait fallut suggérer à notre président mais cinquante.
Mais comme cinquante, ça risque de faire un peu long, restons sur ce chiffre de 5 pour l’année 2014.
Tout d’abord, il va falloir reprendre celles qui n’ont pas été considérées à leur juste valeur en 2013, et notamment la résolution 4.
Donc première bonne résolution : Faire avancer l’Europe.
Ca devient urgent, ça l’était déjà en 2013, il est presque trop tard en 2014 pour que cette année soit pour François Hollande « celle de l’explication, de la persuasion et de la pédagogie, afin de convaincre les Français que l’Europe est l’avenir de la France ».
Deuxième bonne résolution : Ne pas s’engager dans d’illusoires promesses sans être certain de pouvoir les tenir sous peine de se les prendre brutalement sur la figure une fois l’échéance atteinte.
Tout le monde aura compris à quoi il est fait allusion, pas la peine d’insister sauf pour rappeler qu’il n’y a rien de pire pour une démocratie que des promesses déçues. En voulant absolument montrer sa volonté sans faille de combattre le chômage, il s’est fixé lui-même un objectif intenable et donc non tenu. Sa crédibilité déjà flageolante va encore en prendre un grand coup dans l’aile. Alors qu’il arrête de prendre un tel risque.
Troisième bonne résolution : Prendre le taureau par les cornes en arrêtant de prendre des demi-mesures. Demi-mesures dans la diminution des dépenses, demi-mesures dans la décentralisation, demi-mesures dans le non cumul des mandats, demi-mesures dans la diminution des charges des entreprises et même demi-mesures dans l’intervention en Centrafrique. L’heure n’est plus aux demi-mesures consensuelles, et puisqu’il s’y réfère volontiers, qu’il ose suivre la trace de Schröder et tant pis pour une aléatoire ré-élection.
Quatrième résolution : Ne pas intervenir sur des sujets qui ne sont pas du ressort du Président de la République comme les histoires Léonarda ou Dieudonné. Sur ces sujets là, il se disperse et prend des risques inutiles.
Cinquième résolution : Engager, enfin, la réforme des territoires qui s’impose avec réduction du nombre de communes et suppression des départements. Cette résolution est probablement la plus difficile à prendre compte tenu à la fois des résistances dans son propre camp et notamment du Sénat, et de la difficulté technique à opérer le transfert des compétences et des budgets. Mais s’il réussit à la mener à bien ou du moins à la rendre irréversible à l’issu de son quinquennat, elle restera comme la mesure phare de son mandat et prouvera qu’il a des couillesl'étoffe d'un véritable homme d'Etat.
Attention, ce n’est pas parce que François Hollande aura respecté à la lettre ces préconisations que l’annus 2014 sera nécessairement mirabilis. Humeurs de Vaches conscient de ses limites reconnait modestement que pour les miracles, François Hollande devra s’adresser à quelqu’un d’autre.
Sur ce, je vous souhaite à tous une excellente année 2014, qu'elle soit pleine d'actualités passionnantes à commenter dans la joie et la bonne humeur tant qu'à faire.