TOUT EST DIT

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dimanche 25 avril 2010

Niqab au volant et polygamie présumée : la position musclée de Buffet


La secrétaire nationale du PCF a virulemment réagi samedi sur France Info à la polémique née de l'amende infligée à une conductrice portant le voile intégral et à la volonté de Brice Hortefeux de déchoir son mari de la nationalité française. "Si la polygamie est avérée, il faut que la justice passe", a-t-elle estimé tout en dénonçant vivement une "opération politicienne" qui "fait le jeu des intégristes".


CETTE PAUVRE CONNE NE VOIT-ELLE PAS QUE LA RUSSIE EST LA PREMIÈRE NATION À VOULOIR DÉTRUIRE LES MUSULMANS ? QU'ILS SOIENT EN AFGHANISTAN OU EN TCHÉTCHÉNIE.

Ne pas fermer les yeux

Quelle aubaine... Alors que le consensus autour d'une interdiction totale du port de la burqa peine à se faire jour comme l'espérait Nicolas Sarkozy, voilà qu'un cas d'école lui donnant raison surgit brusquement de l'ombre. La jeune femme verbalisée pour conduite "non aisée" avec son niqab, serait en réalité l'une des quatre compagnes d'un intégriste soupçonné de fraudes aux aides sociales. Du pain béni pour Brice Hortefeux que l'on ne saurait accuser d'avoir été cherché l'affaire puisque la contrevenante tenait vendredi une conférence de presse afin de dénoncer l'acte de "discrimination" dont elle venait d'être victime. Et le ministre de l'Intérieur de vite avertir la presse pour l'informer de sa prise. On peut penser qu'avant de s'engager sur un terrain aussi mouvant, le premier flic de France a pris ses précautions. Qu'il n'a pas commis la même erreur que le maire de Franconville, Francis Delattre, qui avait cru lever un lièvre en pleine campagne des régionales en fustigeant la candidature dans le Val d'Oise d'un "délinquant multirécidiviste" comme tête de liste du PS. Renseignement pris, Ali Soumaré avait un homonyme au passé judiciaire bien plus chargé que le sien. C'est là que le "pan sur le bec" fait mal. On l'a vu le soir des résultats. Mais cette fois-ci l'information vient de la police nantaise, et devrait donc être "béton". Reste à se demander si un exemple suffit à légitimer une loi. Si l'amalgame qu'il peut entraîner entre musulmans, islamisme radical, polygamie et tromperie aux "allocs" est souhaitable dans une société en quête d'apaisement. Sauf que nombre de Français attendent depuis longtemps qu'on lève le voile sur une réalité douloureuse à vivre dans certains quartiers. Là où les intégristes du politiquement correct ferment les yeux.




Hélène Pilichowski

BURQA

Je comprends pourquoi les musulmanes préfèrent le niquab

La vie, magnifique aventure


« Ma vie ne sera pas pire en prison ! » Ce cri de détresse d'un jeune homme de 19 ans est bouleversant (1). Il en dit long sur les trous noirs dans lesquels certaines personnes ont l'impression de sombrer : la douleur des abandons, le gouffre de l'ennui, l'absence d'une main tendue aux heures décisives.

Beaucoup s'inquiètent de constater qu'une partie de la jeunesse se livre à des comportements qui mettent en danger leur vie ou celle des autres. Certains s'interrogent sur cette évolution. Ils observent qu'elle reflète les maux de la société des adultes : la jeunesse souffre du manque d'espérance, de ce grand vide creusé par des adultes tellement absorbés par l'instant présent qu'ils semblent plus soucieux d'eux-mêmes que de la société dans laquelle vivront leurs enfants.

Le débat sur les retraites en est une bien triste illustration. Depuis des dizaines d'années, on sait qu'il n'est pas possible de financer durablement ce système. Un gouvernement ose enfin attaquer de front ce problème et, au lieu de voir une génération s'unir pour prendre ses responsabilités : voici qu'elle se divise et réclame, encore une fois, de prendre son temps ! Pourtant, tous les jours, l'État emprunte pour payer les salaires de la fonction publique, les pensions, l'assurance-maladie !

Comment, dans ces conditions, ne pas donner à la jeunesse l'impression d'être embarquée sur un bateau dont l'équipage insensé commence à brûler les planches pour se réchauffer ? Ce n'est pas très enthousiasmant quand on entre dans la vie adulte rempli de force et d'espérance. Si l'on ajoute à cela, le climat anxiogène créé par les peurs des adultes, le tableau n'est guère plus lumineux.

Ainsi, on leur parle davantage du sida que de l'amour et de la transmission de la vie. Autre exemple, pour dissuader les fumeurs, on va afficher des photos chocs sur les paquets de cigarettes. Inefficacité garantie : malgré les campagnes chocs, les jeunes sont toujours les principales victimes des accidents de la route.

Cette manière crue (racine du mot cruel) d'« éduquer », la négation de la sensibilité et de la pudeur, ne finissent-elles pas par produire le contraire de ce qui est recherché : imperméabilité aux messages, cynisme, comportements encore plus « crus » en retour ? Prévenir les risques de cette manière conduit à détruire ce qui est si précieux dans la vie : la faculté d'émerveillement.

La jeunesse ira bien quand les adultes se tourneront résolument vers l'avenir pour poser les bases du développement du pays. Il ne tient qu'à eux de s'unir pour chasser les peurs de l'horizon et transmettre de mille manières que la vie est une magnifique aventure, un don à transformer en force d'âme, en joie, en attention, en construction.

Quand l'Europe fait recette


Vue de Strasbourg, siège du Parlement des 27, la campagne électorale britannique a quelque chose de rafraîchissant. Pour la première fois outre-Manche, un leader politique clame son enthousiasme pour l'Europe : Nick Clegg, leader des libéraux-démocrates devenu en quelques jours la coqueluche de l'opinion publique.
En soi, rien d'étonnant dans cette profession de foi puisque les 11 eurodéputés « LibDem » présents dans l'hémicycle strasbourgeois n'ont jamais failli à leurs engagements européens. Mais, comme l'a fait Nick Clegg, affirmer de telles convictions dans des débats télévisés suivis par des millions d'électeurs relève de la gageure. C'est tout juste si le sujet n'est pas politiquement incorrect au Royaume-Uni. Et s'il faut vraiment parler d'Europe, c'est à la manière des conservateurs de David Cameron pour « prouver » qu'ils protègent le royaume de la « pieuvre » bruxelloise. Ou par réalisme sans passion chez les travaillistes de Gordon Brown avec une tendance très sélective à ne retenir que le positif européen pour la Grande-Bretagne en laissant les charges aux autres...
Que la popularité de Nick Clegg n'ait pas pâti de son courage politique montre surtout un vrai désir de changement outre-Manche. Gordon Brown souffre de l'usure du pouvoir -et pourtant, il n'a pas démérité. David Cameron, longtemps porté aux nues, passe pour un vieux mentor rabâchant des solutions éculées en ces temps de crise. Pourtant, il a le même âge que Nick Clegg (43 ans) et a longtemps su jouer sur une image de dynamisme face à un Gordon Brown aussi renfrogné que peu charismatique. Une image désormais accaparée par le leader des « LibDem ».
Certes, Nick Clegg ne sera pas -sauf énorme surprise- le prochain locataire du 10 Downing Street. Depuis 1922, les Libéraux n'ont jamais vraiment percé. Le scrutin nominal à un tour (le candidat qui a le plus de voix remporte la circonscription) avantage les deux partis principaux, le New Labour et le parti conservateur. Mais les « LibDem » joueront à coup sûr les trouble-fête dans ce bipartisme de fait. Et qui sait ? Leurs sièges à la Chambre des Communes pourraient faire la différence, soit dans un gouvernement de coalition (« LabLib ») ou en soutenant un gouvernement minoritaire, certainement pas celui que dirigerait David Cameron.
Réponse dans dix jours, le 6 mai... En attendant, la brise européenne qui souffle de Grande-Bretagne surprend agréablement.

"Sarkozy reste de très loin le meilleur" pour 2012, selon Besson

Le ministre de l'Immigration et de l'identité nationale Eric Besson juge dans un entretien à paraître dimanche dans Le Parisien/Aujourd'hui en France que Nicolas Sarkozy "reste de très loin le meilleur atout de la majorité pour 2012".

"Son bilan est conséquent", plaide Eric Besson.

"Je ne comprends pas que certains responsables de la majorité manquent de lucidité sur ce point et cherchent à l'abîmer. Ma conviction profonde est que s'il est candidat, il sera réélu", affirme le transfuge du PS.

Concernant le PS, il qualifie Martine Aubry, sa Première secrétaire, d'"habile": "elle a réussi à faire travailler ensemble tous les courants du parti (...) Mais cela se fait au prix du maintien de deux maux du parti socialiste, le sectarisme et l'ambiguité", selon Eric Besson.

Il annonce aussi qu'il va s'"impliquer davantage" dans le vie de l'UMP.

"Je ne suis pas discret (à l'UMP, ndlr), mais je vais m'impliquer davantage dans la vie du mouvement, accélérer mes déplacements en province. Xavier Bertrand (secrétaire général de l'UMP) m'a aussi proposé d'intégrer l'équipe qui va préparer le projet de l'UMP et de son candidat pour 2012", dit encore Eric Besson.

Popularité: plus de satisfaits de Sarkozy mais encore plus de mécontents

La cote de popularité de Nicolas Sarkozy a gagné un point en avril à 31%, mais le nombre de mécontents augmente encore plus, de trois points, à 68%, selon le baromètre mensuel Ifop pour le Journal du Dimanche à paraître le 25 avril.

Au total, 31% (+1 par rapport à mars) des personnes interrogées se déclarent satisfaites de Nicolas Sarkozy comme président de la République, mais cette petite embellie est devancée par une très forte proportion de mécontentes (68% contre 65% en mars).

1% des sondés ne se prononcent pas contre 5% le mois précédent.

Ce sont les hommes qui se montrent le plus "mécontents" (72% contre 64% en mars), les femmes étant stables dans ce jugement négatif (66%).

La cote de popularité du Premier ministre François Fillon passe de 49% de satisfaction en mars à 50% en avril. 53% (+5) des femmes se disent "satisfaites" de son action, contre 47% (-4) des hommes.

Sondage réalisé par téléphone du 15 au 23 avril sur un échantillon de 1.840 personnes, âgées de 18 ans et plus, représentatives de la population française.