TOUT EST DIT

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samedi 28 novembre 2009

Fumer tue votre garantie Apple

Le tabagisme passif fait des ravages insoupçonnés. Le site Internet The Consumerist fait état de deux plaintes provenant d'utilisateurs de Mac qui se sont vus refuser des réparations pour cause de "contamination" à la nicotine de leur ordinateur. Les machines étaient bien sous garantie, mais celle-ci s'est révélée inopérante lorsque les clients se sont tournés vers le service après-vente d'Apple.
"J'ai acheté un iMac pour mon fils avec la garantie étendue Applecare. Il y a un mois, il a arrêté de fonctionner. Mon fils l'a apporté au centre de services Apple. Le technicien l'a informé que ça prendrait entre 48 et 72 heures. Cinq jours plus tard, toujours sans nouvelles, j'ai appelé. Ils m'ont informé que cet ordinateur ne pouvait pas être réparé car il était contaminé. Quand j'ai demandé une explication, on m'a dit que mon fils était un fumeur et que l'ordinateur était contaminé à cause de la fumée de cigarette, ce qui constitue un 'danger biologique potentiel'", raconte dans une lettre envoyée à The Consumerist l'un de ces consommateurs.

Apple n'a pas donné beaucoup de détails sur les conséquence de l'exposition des ordinateurs à la fumée – et a refusé de répondre aux questions de The Consumerist. La firme s'est contentée d'apprendre aux utilisateurs concernés que la nicotine se trouvait sur la liste des substances dangereuses de l'Occupational Safety and Health Administration (OSHA) et qu'elle ne pouvait donc demander l'intervention d'un technicien sur un ordinateur exposé à cette substance.

ATTENTION QUE LA LOI EVIN NE POUSSE PAS LA FRANCE A DE TELLES OUTRANCES AMÉRICAINES.

Un facteur gardait 300 kilos de courrier chez lui

Un facteur de Côte-d'Or a été interpellé et placé en garde à vue pour avoir gardé plus de 300 kg de courrier chez lui, par négligence professionnelle, ont indiqué les gendarmes samedi.

Les gendarmes, saisis de plusieurs plaintes relatives à la disparition de courriers depuis l'été à Is-sur-Tille (Côte d'Or), ont surveillé le facteur quinquagénaire et établi que celui-ci ne distribuait pas toutes les lettres qui lui étaient confiées.

Il voulait s'éviter du travail

En l'interpellant mercredi, ils ont découvert chez lui plus de 300 kg de courrier, disposés en pile, a précisé la gendarmerie, confirmant une information du quotidien régional le Bien Public.

L'enquête n'a mis au jour aucun détournement du contenu des courriers, que le facteur avait simplement conservés au lieu de les distribuer.

L'homme a reconnu les faits, indiquant avoir agi pour s'éviter du travail, selon la même source. Il devrait comparaître devant la justice en février prochain.

ΚΙΛ : les voitures coréennes débarquent au Havre

1 128 premières voitures coréennes ont été déchargées, hier, au Havre. Un navire de huit étages accostera chaque mois dans le premier centre roulier français. 300 000 voitures neuves y transitent par an.
« One, two, three... Kiaaa, Kiaaa, Kiaaa... » Pouce levé, cheveux ébouriffés par le vent, Im Deok-Jeong, président de Kia motors France, et son équipe prononcent le cri de guerre en choeur. Ils posent pour la photo sur l'immense pont du Morning Lisa sous pavillon panaméen et équipage philippin de l'armateur Eukor, dont Kia et Hyundaï détiennent 20 %.

L'imposant navire roulier de 200 mètres de long chargé de 8 000 voitures neuves Kia, sur huit étages, a fait son entrée le matin dans le port du Havre. C'est le premier qui inaugure la nouvelle ligne entre Pulsan, gigantesque port commercial de Séoul, capitale de la Corée du Sud, et le port normand. Trois à quatre semaines de mer, premier « stop » en Europe au Havre avant Anvers et Zeebrugge. « En choisissant Le Havre pour le marché français plutôt qu'Anvers on gagne quinze jours de livraison », justifie Im Deok-Jeong.Un à deux navires sont prévus par mois pour mille voitures à chaque escale.

300 000 voitures

Sur les 70 ha de parkings du centre roulier havrais, des voitures neuves sans immatriculations à perte de vue, toutes recouvertes de larges bandes blanches adhésives pour protéger la carrosserie. Les « françaises » (Renault, Citroën...) partent à l'export principalement vers le Royaume-Uni. Les « étrangères » arrivent pour le marché français.

Quelque 300 000 voitures neuves transitent ainsi chaque année au Havre. « Un peu moins cette année avec la crise dans l'automobile », reconnaît Hervé Cornede, directeur commercial du port, qui se réjouit d'autant plus que les Coréens aient choisi le terminal havrais. Il avait pour atouts les trois modes de transport au départ du Havre : le chemin de fer au pied du bateau, l'autoroute A 29 après le Pont de Normandie et la navigation fluviale sur la Seine. Des barges acheminent les voitures coréennes à Paris via la base arrière de Gennevilliers.

Cinquième constructeur mondial

Avant de quitter Le Havre, les voitures sont préparées par CAT (Compagnie d'affrètement et de transport), trente personnes les livrent aux concessionnaires ou les installent sur les camions, trains et barges. Il faut deux jours pour descendre une à une les mille voitures du navire. Les Coréens à cheval sur la sécurité ont apprécié celle du Havre où l'on doit montrer patte blanche et passeport pour entrer et sortir du terminal roulier.

Ainsi, Kia est armé pour développer ses ventes en France : de 8 000 en 2004 à 20 000 aujourd'hui « l'objectif est de 30 000 en 2012 ». Le réseau commercial comptera bientôt 200 concessionnaires exclusifs, uniquement dans les grandes agglomérations et villes moyennes.Les tarifs vont de 8 000 € pour la petite et sobre Picanto à 25 000 € pour le 4 x 4 Sportage.

Kia-Hyundia est le cinquième constructeur mondial. Kia construit des voitures depuis 1944. En perte de vitesse, elle a fusionné avec son principal concurrent, Hyundaï. Les deux marques associées vendent quatre millions de voitures chaque année dans le monde dont 400 000 en Europe, principalement au Royaume-Uni (40 000) et en Allemagne (35 000). Sur les cinq modèles, cinq sont construits en Europe, en Slovaquie et Tchéquie.



Xavier ORIOT.

Dubai n'entame pas la reprise

Dubai flanche et les Bourses prennent feu. Le défaut de paiement de Dubai World, énorme fonds immobilier dans l’émirat, a provoqué jeudi une panique mondiale. Un mauvais timing entre l’Aïd El-Kebir (dans le Golfe) et Thanksgiving (aux Etats-Unis): aussitôt, resurgissait le spectre de la faillite de la banque Lehman Brothers. La dinde prenait un goût de chèvre. Pour 59 milliards de dollars. Mais le lendemain, les marchés repartaient à la hausse. Explications sur une panique mondiale.


1-Les mirages scintillent longtemps. Tout le monde savait qu’il y avait un risque élevé à Dubai, devenu en quelques années un mélange de Las Vegas et de Monaco, avec même une piste de ski sur le sable! Un défi au sens commun: quand un pays veut battre le record du monde de hauteur de ses tours, Babel n’est jamais loin. Mais la charge de ce sur-investissement immobilier est partagée par les voisins: l’émirat d’Abu Dhabi reprendra des actifs de la famille Maktoub, qui achètera moins de pur-sang. Les banques créancières avaient provisionné une large part de leurs créances (1% des banques britanniques). Il n’y a donc pas de risque de faillites en cascades, d’où le retour au calme. Pourtant, il y aura d’autres secousses.

2-Toutes les bulles n’ont pas éclaté. Le système financier se remet lentement des excès passés. Cette semaine, l’Allemagne a dû recapitaliser une banque régionale. Certains pays de l’Est européen (Ukraine, pays baltes) devront être soutenus. Des entreprises sous LBO (financement par endettement) peuvent encore flancher. Dominique Strauss-Kahn s’est alarmé mardi de risques bancaires cachés. Il y aura donc d’autres sinistres. Pourtant, le FMI a revu à plusieurs reprises à la baisse ses estimations initiales des risques mondiaux (au départ plus de 4.000 milliards de dollars). On ne connaîtra les vrais chiffres que dans quelques années.

3-La reprise est bien là. Il y a quelques semaines les marchés financiers flambaient, + 50% en moins de six mois. Ce fut sur une si courte période, la plus forte hausse depuis un demi-siècle, qui salue les perspectives de reprise. Mais de nombreux esprits qui n’ont pas vu venir la crise mettent aujourd’hui en doute la fin de la récession. Pourtant, le cercle vertueux est engagé: le Brésil a tenu, la Chine est repartie, l’Allemagne et le Japon recommencent à vendre leurs machines-outils. Et, il faut s’y préparer, cette reprise nourrira aussi de futures bulles. C’est ainsi que croît l’économie.

Bertrand : «Nous voulons aussi la rupture pour les régions»

Le conseil national de l'UMP se réunit samedi. «Je souhaite qu'on lance l'offensive sur les valeurs», déclare au «Figaro» le secrétaire général du parti.

LE FIGARO. - On retrouve peu de vainqueurs des primaires parmi les têtes de liste investies pour les régionales. Ces élections internes à l'UMP sont-elles vraiment utiles ?

Xavier BERTRAND. - On ne reviendra pas sur le principe du choix des candidats par les militants pour les élections régionales. Les primaires créent une dynamique, y compris lorsqu'il y avait un seul candidat. On avait aussi prévu que la commission nationale d'investitures se prononcerait si les candidats n'allaient pas jusqu'au bout. C'est ce qui s'est passé.

Les cas les plus difficiles ont été tranchés par Nicolas Sarkozy. Est-ce le rôle d'un chef de l'État ?

Est-ce qu'il y a un lien très fort entre le président de la République et sa famille politique ? Évidemment ! Ça a toujours été le cas par le passé, sauf qu'au Mouvement populaire, nous l'assumons à 100 %.

Quel est aujourd'hui votre pronostic sur les résultats ?

Nous savons que les élections intermédiaires sont, par nature, difficiles pour la majorité. Chaque région gagnée constituera une victoire, et j'ai le sentiment que nous connaîtrons plusieurs victoires.

Nicolas Sarkozy, qui doit intervenir aujourd'hui au conseil national, sera-t-il le véritable chef de la campagne ?

Le président de la République, campagne ou pas, continuera à s'investir sur le terrain. Ce serait mal le connaître que de croire qu'il va rester enfermé dans son bureau parce qu'il y a une élection. Aujourd'hui, nous présentons l'ensemble des têtes de liste régionales et départementales. Le véritable lancement de la campagne avec tous les candidats de la majorité présidentielle se fera au cours d'un meeting commun de la majorité fin janvier.

La campagne sera-t-elle nationale ou régionale ?

Ce débat est derrière nous. La campagne se déroulera dans les 26 régions, et ce sera un rendez-vous politique, qui mobilisera l'ensemble de notre famille. Regardez le nombre de ministres qui s'impliquent : 19 sont têtes de liste ou candidats ! Il y aura des engagements régionaux, mais aussi des engagements nationaux.

Quels seront les axes de la campagne ?

La logique que nous voulons mettre en œuvre dans les régions est celle du changement qui prévaut au niveau national depuis 2007. Pour les régions aussi, nous voulons la rupture. Ce que Nicolas Sarkozy appelle la « folie fiscale » des socialistes est un scandale sans précédent : 6,5 milliards d'euros supplémentaires sont prélevés chaque année sur le contribuable depuis 2004. Nous prenons l'engagement de ne pas augmenter la fiscalité régionale dans toutes les régions où nous gagnerons. Nous voulons aussi la rupture en matière industrielle. En supprimant la taxe professionnelle, nous ne voulons plus laisser partir les usines. La manière dont les régions cherchent à s'ériger en contre-pouvoir n'a conduit qu'à freiner le plan de relance.

Comment le Nouveau Centre peut-il espérer reconquérir l'électorat centriste s'il se présente partout en liste unique avec l'UMP ?

La diversité sur nos listes en même temps que l'unité, c'est ce qui permet de remporter les élections. L'union n'est jamais un sacrifice, c'est une dynamique. Les électeurs centristes du MoDem auront le choix entre nous et le PS tiraillé entre certains écologistes et la gauche de la gauche. Ils ne trouveront pas de réponse à gauche.

Des alliances de la majorité avec des écologistes sont-elles possibles ?

Ces questions d'alliance d'entre deux tours, ou plutôt de rafistolage, c'est l'affaire du PS. Au conseil national, aujourd'hui, et tout au long de la campagne, nous allons démontrer pourquoi nous sommes devenus les plus crédibles depuis 2007 sur développement durable, avec notamment le Grenelle de l'environnement. Ensuite, ce sera aux électeurs de se déterminer.

Craignez-vous une poussée du Front national ?

Je ne comprends pas certaines interprétations des sondages. En 2004, le Front national avait recueilli 14,7 % des suffrages. Les sondages le donnent aujourd'hui à 8 %. Pour moi, c'est un vrai recul et rien d'autre.

Le recentrage sur des thèmes comme la sécurité et l'identité nationale préfigure-t-il la tonalité de la campagne ?

Je souhaite que l'on lance l'offensive sur les valeurs. Elles sont plus importantes que les lois, les décrets ou les règlements. Après deux ans et demi d'exercice des responsabilités, nous allons montrer que les valeurs comme le travail, la responsabilité ou la justice sociale nous ont guidés jusqu'à présent et continueront à nous guider. Pendant trop longtemps, les électeurs de la droite et du centre ont eu l'impression que les promesses ne valaient que pendant les campagnes. Aujourd'hui, nous faisons la démonstration que les engagements sont tenus.

Des aménagements sont-ils possibles sur le mode de scrutin des conseillers territoriaux qui suscite des critiques y compris à l'UMP ?

Je soutiens la réforme portée par Brice Hortefeux. Ce mode de scrutin permet à la fois de garder un lien territorial, avec le scrutin uninominal, et d'assurer la représentativité, avec une part de proportionnelle.

Jean-François Copé regrette que l'UMP n'ait pas mieux contré l'offensive du PS au congrès des maires de France. Est-ce un ratage ?

En politique, il y a trois attitudes : ceux qui créent les polémiques, ceux qui les entretiennent et ceux qui les ignorent. Je me situe clairement dans la troisième catégorie.

44% des Français sont pour l'interdiction du gavage des oies et des canards

44 % des Français sont favorables à l'interdiction du gavage des oies et des canards dans la production de foie gras, selon un sondage rendu public par l'association de défense des animaux L214.

Ce sont majoritairement les femmes (59,9 %) et les moins de 35 ans (50,5 %) qui se déclarent pour cette interdiction, selon un sondage CSA pour SNDA et Stop Gavage. Le sondage a été réalisé par téléphone les 9 et 10 novembre auprès d'un échantillon de 1.000 adultes de 18 ans et plus (méthode des quotas).

«Reconnaissance de la souffrance des animaux»

«Si le foie gras reste une tradition sociale activement soutenue par des campagnes publicitaires, la reconnaissance de la souffrance des animaux (63,2% des sondés) est clairement à l'origine de ce désaveu», précise le communiqué.

Une grande majorité des personnes interrogées pense que les animaux souffrent du gavage (63,2%) et s'oppose au financement par les pouvoirs publics de campagnes de promotion du foie gras (59,1%).

En France, le foie gras s’est imposé comme produit emblématique des fêtes, rappelle l'association L214 qui explique «la difficulté de ne pas en prévoir au menu des fêtes de fin d'année (...) et plus difficile encore de refuser d’en consommer quand on est invité». Seulement, 12 % des personnes interrogées se disent prêtes à refuser de consommer du foie gras en tant qu'invité. Chaque année, 37 millions de canards et 700.000 oies sont gavées.
LA BÊTISE VA SE LOGER TRÈS LOIN DE NOS JOURS !
QUELS SONT LES CANARDS QUI SE PLAIGNENT D'ÊTRE GAVÉS, ILS L'ÉTAIENT DÉJÀ À L'ÉPOQUE DES PHARAONS, CE N'EST TOUT DE MÊME PAS UNE ASSOCIATION QUI VA NOUS EMPÊCHER D'EN CONSOMMER, AU NOM DE QUOI; DES DROITS DU CANARD ?