TOUT EST DIT

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dimanche 20 septembre 2009

La grippe A progresse plus vite en France qu'ailleurs

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus de la grippe H1N1 se propage plus rapidement en France que dans le reste de l'Europe.
Après la Grande Bretagne et l'Espagne cet été, c'est en France que le virus de la grippe H1N1 progresse le plus rapidement en Europe. Avec plus de 100 000 nouveaux cas suspect par semaine, l'Hexagone « est le pays d'Europe où il y a le plus de cas actuellement», explique Gregory Hartl, porte-parole de l'OMS (Organisation mondiale de la santé).

«L'activité grippale reste basse en général en Europe et en Asie, à l'exception de la France, qui signale des augmentations de maladies grippales au dessus du niveau d'épidémie de grippe saisonnière», indiquent les experts de l'OMS dans leur bilan hebdomadaire sur la pandémie.
Mercredi, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, avait d'ailleurs estimé qu'on pouvait considérer que l'épidémie de grippe H1N1 avait commencé en France métropolitaine.

Un pic épidémique fin octobre

Dans son dernier état de situation publié mardi, l'Institut de veille sanitaire français (INVS) fait état de 164 cas de grippe pour 100 000 habitants, soit le double du seuil épidémique de 84 cas pour 100 000 habitants. Le nombre de nouveaux cas de grippe en France métropolitaine (début brutal d'une fièvre supérieure à 39°C, courbatures, signes respiratoires comme une toux) a ainsi été estimé à 103 000 pendant la semaine du 7 au 13 septembre.

Selon Françoise Weber, directrice de l'INVS, «on peut s'attendre à une hausse progressive du nombre de cas pendant trois à quatre semaines pour atteindre un période de pic épidémique fin octobre, début novembre, mais c'est une alchimie complexe». Et la médecin de préciser «qu'il est difficile d'expliquer pourquoi ça démarre» : «Il y a tellement de facteurs en jeu, estime-t-elle, les calendriers scolaires, les modes de vie, la densité de population... c'est difficile à dire, mais à un moment, tout est réuni pour que ça démarre.»

Si en France, les tests pour identifier les virus en cause ne sont pas réalisés, la précocité et l'ampleur de l'épidémie laissent à penser aux spécialistes de l'OMS qu'elle est largement due au nouveau virus H1N1, responsable dans le monde d'environ 60% des cas de grippe.

3 486 morts dans le monde

Le dernier bilan français, vendredi, reste à 27 malades décédés de la grippe H1N1, mais les autorités françaises n'entendent pas passer dans l'immédiat en niveau 6 d'alerte pandémique, estimant que «l'impact de l'épidémie ne le justifiant pas pour l'instant». Dans le monde, le virus a tué a grippe au moins 3 486 personnes dans le monde depuis l'apparition du nouveau virus en mars-avril, a annoncé l'OMS vendredi, soit une augmentation de 281 décès par rapport au précédent bilan publié il y a une semaine par l'organisation.

Au total, l'OMS a eu connaissance de 296 471 cas avérés par des analyses en laboratoire - contre 277.607 la semaine dernière - mais ce chiffre semble bien en deçà de la réalité : les pays les plus affectés ne procèdant plus à des analyses systématiques.

LA PSYCHOSE A DÉJÀ COMMENCÉ, MOLIÈRE EST DE RETOUR.

QUESTION FONDAMENTALE

TOUT LE MONDE VOIT LE SPOT DE PRÉVENTION CONTRE LA GRIPPE QUI FAIT LA MODE CETTE ANNÉE.
JE ME POSE LA QUESTION:
POURQUOI VOIT-ON UNIQUEMENT LE 27 et le 94 ?

Désirs d'avenir, le look futuriste

Un dispositif de dénonciation par mail jette le trouble dans l'Essonne

L'ouverture par la police de l'Essonne d'une adresse mail permettant aux habitants de transmettre des renseignements sur des infractions, initiative "rare" selon les policiers, est loin de faire l'unanimité dans le département. Cette boîte aux lettres électronique a pour but de "mieux répondre aux attentes de la population" pour des délits tels "l'occupation des halls d'immeuble, les ivresses sur la voie publique, ou les rodéos de motos", a expliqué vendredi la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP).
Une fiche explicative sera mise à disposition du public, dans les commissariats et des mairies, avec la mention suivante : "Aidez la police nationale dans son action au service des citoyens". Cette fiche, que dévoile Le Parisien, propose d'envoyer "témoignages, photos, vidéos" et garantit la "confidentialité" aux éventuels utilisateurs. "Il s'agit d'être plus réactifs, ce n'est pas de la délation", assure Jean-Claude Borel-Garin, le "patron" de la police dans l'Essonne, qui avait mis en place, il y a un an, un tel dispositif dans l'Isère, alors qu'il y était en poste.

Alliance, le deuxième syndicat de gardiens de la paix, a pourtant condamné samedi cette "fausse bonne idée", selon son responsable, Jean-Claude Delage. "C'est une police d'une autre époque" a-t-il déclaré à l'AFP. Sur France Info, le syndicat avait déclaré craindre de "donner l’impression de réinstaller la police de Vichy".

"BEAUCOUP DE GENS ONT PEUR"

En revanche, Emmanuel Roux, pour le Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN, majoritaire) a apporté son "soutien" à la DDSP. "C'est une façon pour les habitants de signaler à la police, de manière feutrée, des faits de délinquance", a-t-il dit. Nicolas Comte, secrétaire général de l'Union SGP-FO/Unité police (premier syndicat de gardiens de la paix) est allé dans le même sens en déclarant "ne pas être choqué" par cet "appel au civisme".

Du côtés des élus locaux, les avis divergent aussi. Pour Nicolas Dupont-Aignan, député-maire (Debout la République) de Yerres, "c'est une bonne initiative" si c'est "bien encadré". Georges Tron, député-maire (UMP) de Draveil estime qu'il "est normal que les gens puissent témoigner sans représailles" et Vincent Delahaye (Parti radical), maire de Massy, insiste sur le fait que, selon lui, "beaucoup de gens ont peur". "Cela ne me choque pas, la police a besoin d'indices", ajoute-t-il. Gérald Hérault, maire socialiste de Montgeron s'inquiète, lui, "des effets pervers" et parle de "délation".