On croyait le connaître. Et pourtant... Pour Le Point, "Nanar" se confie à Anna Cabana. Il parle du pouvoir, des juges, de Dieu, du sexe et de l'amour.
jeudi 26 septembre 2013
Tapie : "Hollande est plus pervers que vous ne le pensez"
Hollande voulait éviter de stigmatiser les Roms, avant de soutenir Valls
Ce jeudi, François Hollande a soutenu Manuel Valls, s'interrogeant sur "la vocation de la France à accueillir tous les vulnérables". Des propos qui dénotent complètement avec les promesses qu'il faisait lors de la campagne présidentielle de 2012.
"La majorité des Roms a vocation à être raccompagnée dans son pays d'origine"
. Cette phrase ressemble, à s'y méprendre, à celle prononcée par Manuel Valls le 24 septembre. Les mêmes mots, la même idée. A la différence près qu'elle aurait été prononcée parFrançois Hollande, selon Europe 1. Le chef de l'Etat aurait donc décidé de soutenir son ministre de l'Intérieur dans sa ligne politique de "fermeté" face aux populations roms.
Le crédit disparu de François Hollande
Travail le dimanche, impôts, Roms... Le président "normal" met beaucoup d'arrogance à vouloir s'occuper de tout. Pour un résultat tragique selon Tesson.
La loi, la morale et l'idéologie
Les promesses non tenues de Hollande
Tout est de nature à choquer l'opinion !
Compétitivité : la France continue à décliner
Au classement de la compétitivité établi par le Forum économique de Davos, la France se trouve à une médiocre 23ème place. L'analyse détaillée montre que c’est l’État qui plombe notre compétitivité.
Bricorama, Séphora, etc : entreprise par entreprise, les syndicats créent courageusement du chômage
Encore un ravage du libéralisme et de la doctrine ultra-capitaliste qui mange des chatons au petit déjeuner : Séphora, bien que bénéficiaire, va devoir se séparer de plusieurs dizaines d'employés. Heureusement, les syndicats sont sur le pont et vont batailler pour sauver de l'emploi ! Oh... Wait...
Travail de nuit chez Sephora : une décision qui... par lemondefr
"Nous allons attaquer toutes les enseignes qui ferment leurs portes après 21 heures. Marionnaud n’échappera pas à cette règle comme la vingtaine d’enseignes des Champs Elysées dans ce cas. "
Hypocrisie européenne
Chômage: les étranges chiffres du mois d'août
Alors que le nombre d'inscrits diminue fortement, le nombre de radiations a explosé et beaucoup de chômeurs de longue durée sont sortis des statistiques .
Le nombre de chômeurs en France vient de reculer pour la première fois en deux ans. Pôle Emploi a enregistré 50.000 demandeurs d'emploi en moins au mois d'août pour la catégorie A. En prenant en compte les données concernant les catégories B et C, autrement dit les chômeurs en activité réduite, ce sont même 62.700 inscrits en moins en 31 jours (-1,3%). Le président François Hollande serait-il sur le point de réussir son pari d'inverser la courbe du chômage avant la fin de l'année ?
A l'annonce de ces chiffres, le ministère du Travail s'est bien gardé de tout triomphalisme hâtif. Et pour cause. Derrière cette baisse apparente du nombre de chômeurs, on note quelques contradictions dans les chiffres.
Recul du chômage chez les jeunes
Du côté des bonnes nouvelles, trois catégories sur cinq sont concernées par le mouvement de repli. Le nombre de demandeurs d'emploi recule de 1,5% sur un mois dans la catégorie A pour atteindre 3,236 millions d'inscrits. De même pour la catégorie B, qui concerne les personnes qui ont une activité réduite de moins de 78h par mois (-2,6% par rapport à juillet). Même les inscrits dispensés de recherche d'emploi sans être immédiatement disponibles (la catégorie D) sont moins nombreux (-0,9%). Alors que les données pour ceux qui sont pourvus d'un emploi (catégorie E) augmentent très légèrement (+0,1%). Enfin, le nombre d'inscrits en catégorie C (c'est-à-dire ayant eu une activité de plus de 78h dans le mois) progresse un peu (+0,5%).
Toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d'emploi diminue de 1,2% sur un mois pour atteindre 5,397 millions. Autre point positif, le chômage des jeunes de moins de 25 ans est en recul pour la catégorie A (-3,6%) et celui des seniors de plus de 50 ans stagne. Pôle emploi a multiplié les radiations Mais derrière ces données plutôt encourageantes, quelques chiffres feront tiquer plus d'un analyste. Le premier qui saute aux yeux, c'est l'explosion du nombre de radiations pour défaut d'actualisation. Tous les mois, les chômeurs doivent déclarer leur situation auprès de Pôle Emploi. S'ils ne le font pas, ils sont automatiquement radiés. Mais difficile d'interpréter ces données puisque derrière cette définition se cachent à la fois des gens qui abandonnent la recherche d'un job, les étourdis ou ceux qui ont retrouvé un CDD ou un CDI sans le mentionner à Pôle Emploi. Reste que, sur le mois d'août, il y a eu 277.500 radiations de ce type, alors qu'il y en a 200.000 au maximum en temps normal. Soit environ 77.000 de plus qu'en moyenne. Contrats d'avenir et ancienneté Ensuite, le système des contrats d'avenir est en train de monter en régime. Le ministère indique que le cap des 60.000 contrats signés a été franchi. Or, ce sont des emplois aidés dans le secteur non marchand. Ils peuvent donner la fausse impression que l'économie du secteur privé s'améliore (en faisant baisser les chiffres du chômage). Enfin, élément inquiétant, les chômeurs qui sont sortis des catégories A, B et C ont tendance à rester au chômage de plus en plus longtemps. L'ancienneté des "sortants" était de 287 jours (soit 9 mois et demi) en moyenne en août, contre 263 jours un mois plus tôt et 253 jours il y a un an. En parallèle, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits depuis plus d'un an a reculé au cours du même mois (-0,2%). Cela pourrait indiquer que les personnes qui sont sorties des statistiques étaient des chômeurs de longue durée. Ceux qui sont généralement les moins susceptibles de retrouver un travail mais qui, au contraire, auraient pu abandonner leurs recherches. Là encore, il faut prendre ces données avec des pincettes et attendre les prochains mois pour voir si cette tendance se confirme avant d'en tirer d'éventuelles conclusions.
L'État à la diète, vraiment ?
Un budget sur fond de ras-le-bol fiscal. À l'arrivée, c'est urticant et sans surprise tant l'élaboration du projet a déjà fait couler beaucoup d'encre. Alors que les avis d'imposition tombent dans leurs boîtes aux lettres, les Français découvrent la note pour 2014. Forcément salée. D'autant que la nouvelle douloureuse présentée, hier, par le gouvernement s'annonce plus sévère pour les ménages que les entreprises.
Pas question de se réjouir du malheur des uns, ces contribuables dont les rangs grossissent à vue d'oeil. Ni surtout de l'opposer au bonheur (relatif) des autres en recherche de compétitivité indispensable au rebond de la France. Le piège absolu à éviter quand un pays, en croissance mollassonne et rongé par le chômage, peine collectivement à repartir du bon pied de façon significative et durable.
Pour autant, l'exécutif a beau vendre l'idée qu'il a privilégié « historiquement » les économies plutôt que les hausses d'impôts pour réduire les déficits, le message a du mal à passer à la seule évocation du futur sursaut de la TVA.
La faute aux propos contradictoires de Matignon comme de l'Élysée sur la pause fiscale que tous les contribuables appellent de leurs voeux. Des contribuables prêts, en citoyens responsables, à tous les efforts du monde dès lors que la réduction des dépenses ne relève pas d'une habile construction ou d'une partie de bonneteau.
Or, l'État va-t-il vraiment se serrer la ceinture ? Si les missions prioritaires d'éducation, d'emploi, de justice et de sécurité sont confortées, des ministères, comme la Culture ou l'Agriculture, vont rogner dans leur budget. Mais une grande partie des économies affichées provient plus d'un arrêt de l'augmentation de leurs dépenses que d'une vraie diminution.
Le poison de la dette
Pour ramener le déficit public dans les clous des 3 % du PIB, exigés en 2015 par Bruxelles sur ses gardes, l'exécutif a beau se réjouir de la validation de ses prévisions de croissance par le Haut conseil des finances publiques, il a raté le train de la pédagogie. Et rame pour faire comprendre que, non, l'impôt n'est pas une punition. À condition que son produit soit employé à bon escient par un État providence qui, pour le rester, se doit d'être visionnaire et garant de la solidarité. Sans gâcher le moindre euro.
Certes, le flou persiste sur la question du financement de la branche famille. Cependant, la réindexation sur le coût de la vie du barème de l'impôt sur le revenu ou l'application d'une décote sur les premières tranches visent à garantir aux plus modestes un certain pouvoir d'achat. Et c'est bien.
Mais rien ne saurait faire oublier que notre pays continue de vivre au-dessus de ses moyens. À force d'emprunter à tour de bras à des taux si riquiqui (pourvu que cela dure !), on finirait par penser que c'est « cadeau ».
En dépit des quinze milliards d'économies défendus ici par le gouvernement et jugés par la droite comme un « trompe-l'oeil anti-croissance », la seule charge de la dette (30 000 € par Français, un record !) va continuer d'aggraver la situation. Comment stopper l'engrenage infernal ? Cette dépendance à la dette, créée de toutes pièces par les hommes quelle que soit leur couleur politique, serait-elle plus forte qu'eux ? Non, sérieusement, on refuse de le croire.