Le travail des seniors aggrave-t-il le chômage... par rtl-fr
lundi 26 août 2013
LE TRAVAIL DES SENIORS AGGRAVE-T-IL LE CHÔMAGE DES JEUNES ?
LE TRAVAIL DES SENIORS AGGRAVE-T-IL
LE CHÔMAGE DES JEUNES ?
Le travail des seniors aggrave-t-il le chômage... par rtl-fr
Délire socialiste et paradis perdu
Le délire habite certains esprits rendus infirmes par l’idéologie qui, alors, se targuent de changer l’âme profonde du peuple pour la rendre conforme à leur délire.
Depuis bientôt quarante ans, c’est-à-dire depuis 1974 où la France est entrée dans un cycle long de comportements politiques frisant parfois l’irrationnel, la société civile est tout à fait fondée, me semble-t-il, à procéder à une sorte de droit d’inventaire destiné à clarifier une situation qui, en 2013, se révèle chaque jour plus dramatique.
Imaginez (sic !) un pays bloqué de toutes parts, incapable donc de figurer honorablement parmi les nations de son rang et, tout particulièrement, dont le corps social d’origine, soumis à un tir de barrage anthropologique d’ordre hétérogène permanent, ne cesse plus de se désagréger tant il est rangé sous les lois d’une démocratie verrouillée.
À quelle sorte de fatalité devons-nous la dérive intellectuelle et morale véhiculée depuis cette date fatidique de 1974 jusqu’à nos jours ? Le socialisme, bien sûr, que l’on peut comparer en tout point à une maladie de l’esprit dont les effets, assimilables à ceux qui surviennent sous l’emprise de la drogue, finissent peu ou prou par inhiber le discernement.
Salut, horreurs ! Salut, monde infernal ! Et toi, profond Enfer, reçois ton nouveau possesseur. Il t’apporte un esprit que ne changeront ni le temps ni le lieu. L’esprit est à soi-même sa propre demeure ; il peut faire en soi un Ciel de l’Enfer, un Enfer du Ciel. (...) Ici du moins nous serons libres (...) Ici nous pourrons régner en sûreté ; et, à mon avis, régner est digne d’ambition même en Enfer ; mieux vaut régner en Enfer que servir au Paradis.
— John Milton, Le paradis perdu, chant I.
Un état de fait des plus tragiques qui m’incite à m’interroger solennellement sur la sincérité de nos élites dirigeantes : pour qui un Gouvernement est-il réellement censé agir si ce n’est, régi par l’État de droit, pour garantir aux citoyens leur intégrité et par conséquent leur liberté d’action ? Sauf que, chez nous, l’idéologie vient à se substituer à l’État de droit.
Ainsi, à La Rochelle, Manuel Valls s’est-il exprimé sur nombre de sujets, en particulier la fameuse dissension qui l’opposerait à Christiane Taubira et qui, soyez-en sûr, juré craché, n’existe pas ! En l’occurrence, la posture énervée et même proprement guerrière adoptée à la tribune par le ministre a fini, je l’avoue, par susciter en moi un fort sentiment de malaise. Je dois aussi à la vérité de dire que cette façon sectaire de s’approprier la République, bleu de gauche, blanc de gauche et rouge de gauche, selon la formulation évocatrice d’une seule France puissamment mais abusivement ancrée à gauche employée par M. Valls, m’est apparue tellement outrée qu’elle ne peut avoir été conçue que par un esprit authentiquement exalté.
Nos contemporains sont incessamment travaillés par deux passions ennemies : ils sentent le besoin d’être conduits et l’envie de rester libres (...) Ils se consolent d’être en tutelle, en songeant qu’ils ont eux-mêmes choisi leurs tuteurs (...) Dans ce système, les citoyens sortent un moment de la dépendance pour indiquer leur maître, et y rentrent.
— Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, vol II, 1840.
Ce jugement d’une grande vérité d’un des plus brillants libéraux français, toujours aussi recevable au 21ème siècle qu’au 19ème siècle lorsqu’il fut formulé par Alexis de Tocqueville, démontre le délire qui habite certains esprits rendus infirmes par l’idéologie qui, alors, se targuent de changer l’âme profonde du peuple pour la rendre conforme à leur délire !
Tout le problème est donc véritablement de savoir quel maître (sic !) les Français veulent au plus profond d’eux-mêmes se donner pour enfin parvenir, après tant de vicissitudes, à exorciser de longues décennies de petites et grandes lâchetés politiques et autres faiblesses morales dont la répétition à l’infini a accouché d’une France caractérielle aujourd’hui au pied du mur.
N.B. À l’occasion du rendez-vous annuel de son club Génération France à Châteaurenard, Jean-François Copé, président de l’UMP, a fait son coming out libéral : crois-moi, Coco, plus libéral que lui tu meurs !
Et vous, croyez-vous, comme Hollande, à la prophétie auto-réalisatrice ?
Si Hollande insiste dans son affirmation de réduction du chômage, c’est qu’il espère que la courbe finira par s’inverser, provoquant ainsi l’effet positif qui confirme sa prédiction.
À force de répéter, contre toute évidence, que la courbe du chômage va s’inverser d’ici à la fin de l’année, le Président Hollande doit certainement croire aux vertus de la prophétie auto-réalisatrice. Il nous en avait d’ailleurs donné la preuve irréfutable à propos de la croissance, n’est-ce pas ?
En réalité, je dois lui en être reconnaissant car son attitude m’a ouvert les yeux sur combien ma compréhension de cette théorie était réductrice par rapport à sa portée réelle. Depuis les nombreuses années que je l’enseigne dans mes séminaires de négociation, je n’en voyais que le côté sombre et négatif dont il fallait alerter mes clients.
Comment fonctionne-t-elle ?
La prophétie, appelée aussi oracle, est, selo
n le sociologue américain Robert Merton, une prédiction qui modifie les comportements de telle sorte que l’événement annoncé finit par advenir. En d’autres termes, il s’agit d’une croyance qui se réalise parce que nous agissons comme si c’était déjà vrai : « une fausse définition d’une situation suscite un nouveau comportement qui fait passer pour vraie la fausse conception ».
Prenons l’exemple de ce que certains États appellent « les guerres préventives ». Ils prétendent que leur ennemi voisin ou lointain fomente une agression à leur égard. Du coup, dans le but de mettre cet agresseur potentiel hors d’état de nuire, ils le précèdent en lançant une attaque contre lui. Ceci provoque, bien sûr, une contre-attaque de sa part. Du coup, l’État qui a déclenché la guerre s’auto-justifie en dénonçant le comportement belligérant de son ennemi, alors qu’en réalité il avait provoqué la soi-disant hostilité qu’il craignait.
Paul Watzlawick, l’une des figures principales de « l’École de Palo Alto », explique comment les attitudes agressives de certaines personnes engendrent les situations contre lesquelles elles veulent précisément se protéger mais, qu’ainsi, elles confirment leur conception de la vie d’être une bataille permanente. Il illustre, dans un exemple devenu un classique, les mécanismes de la prophétie auto-réalisatrice avec la rumeur qui se propage annonçant, pour une raison indéfinie, un risque imminent de pénurie d’essence. Les automobilistes se ruent alors dans les stations-service pour faire le plein dont ils n’ont pas forcément besoin et font même des réserves en en remplissant des jerricanes. Du coup, en moins de temps pour le dire… la pénurie survient confirmant ainsi la prédiction.
Il en est de même de la bourse. Si une rumeur annonce que la valeur d’une action va baisser, ses détenteurs, donnant en masse des ordres de vente, finissent par faire baisser effectivement le cours de cette action et valident ainsi la prédiction.
Un autre exemple d’application de ce mécanisme en créativité : si une idée nouvelle surgit et que des membres qualifiés d’un comité de direction disent qu’elle ne marchera pas, autant y renoncer tout de suite. En effet, ces derniers feront tout afin qu’elle échoue rien que pour démontrer qu’ils avaient raison.
La prophétie auto-réalisatrice dans les pratiques de négociation
En négociation, il faut être conscient que si une des parties s’attend à ce que son interlocuteur agisse d’une manière donnée, elle finira par faire en sorte que l’autre agisse ainsi qu’elle le suppose. Concrètement, si, par exemple, vous anticipez que votre vis-à-vis va être compétitif ou agressif, vous vous préparerez à l’être vous-même. Dès lors, votre corps, gestes, attitudes, ton de la voix… finiront par le convaincre que vos intentions sont d’être compétitif. Du coup, il agit de la sorte… confirmant ainsi que votre hypothèse initiale était vraie. Alors, qu’en fait, vous l’avez rendu compétitif ou agressif en agissant vous-même ainsi en premier.
Fisher alerte sur le fait que, face à un négociateur même retors, « il y a peut être plein de raisons de raccrocher le téléphone, mais (il recommande) de ne jamais couper les fils ». Car, si vous le faites, vous vous fermez définitivement à la réalité et à l’opportunité de tester vos hypothèses par la confrontation de vos croyances avec l’autre partie.
Faut-il croire en l’effet magique des mots ?
Comme nous pouvons le constater, dans les cas cités, la prophétie auto-réalisatrice alerte sur des comportements dont la portée, sur une situation ou sur la relation, est plutôt négative. Or, grâce à M. Hollande, je réalise que s’il persiste autant dans sa croyance, c’est qu’il espère faire fonctionner ce mécanisme à l’envers. S’il insiste dans son affirmation de réduction du chômage, c’est qu’il espère que la courbe finira par s’inverser, provoquant ainsi l’effet positif qui confirme sa prédiction. CQFD.
Au-delà de l’ironie, en cherchant un peu, j’ai découvert que des expériences conduites dans les milieux scolaires ont montré que dans une classe plutôt moyenne, si l’enseignant conspue ses élèves sur leur médiocrité, leurs résultats sombrent. En revanche, si celui-ci croit en eux et « surnote » délibérément ses élèves, ces derniers finissent par améliorer concrètement leurs résultats. Ceci démontre à nouveau, qu’une croyance, même fausse au départ, peut contribuer à forger la réalité.
Malheureusement, concernant M. Hollande, quand bien même comme les 3.264.000 chômeurs j’aimerais qu’il en soit ainsi, je crains plutôt qu’il s’agisse d’une autre version de la méthode Coué. Car, suffit-il de répéter comme d’une incantation une espérance pour qu’elle advienne ?
D’ailleurs, qu’est-ce que cela veut dire inverser la courbe du chômage ? Une fois que tous les records seront battus, la descente aux enfers s’arrêtera par la force des choses mais pas grâce aux mesures prises par le gouvernement. Mais, n’en doutons point, ce dernier n’aura aucun scrupule à s’en prévaloir.
Et vous, et afin d’éviter qu’elles ne vous jouent des tours, avez-vous repéré de quelles manières des prophéties auto-réalisatrices sont opérantes dans votre mode de négocier ou de manager ?
Les banques et le bagne
La rubrique des chiens écrasés dans les médias européens s’est enrichie ces derniers jours d’une information sur la mort subite d’un certain Moritz Erhardt, jeune Allemand de 21 ans, qui était stagiaire pour la banque d’investissement londonienne Merrill Lynch, filiale de Bank of America.
Il est décédé jeudi dernier dans son appartement londonien, après avoir travaillé pendant trois jours d’affilée jusqu’à 6 heures du matin. On apprend que pendant les six semaines de son stage ce régime de travail inhumain lui était imposé plus d’une fois par ses patrons qui d’ailleurs appliquaient le même traitement à tous leurs stagiaires qu’ils jugeaient insuffisamment zélés. Il est significatif que le porte-parole de Bank of America qui, avec l’habituelle hypocrisie de circonstance, a fait l’éloge « de l’abnégation exemplaire » de M. Erhardt s’est bien gardé de tout commentaire sur le rythme de son travail ou sur celui des autres stagiaires de la banque.
Il se trouve pourtant que ce détail révélateur est loin d’être l’unique témoignage du fait depuis longtemps établi que les banques d’investissement font travailler leurs stagiaires comme des forçats. Déjà en 2011 un jeune homme de 20 ans avait décrit au journal britannique Evening Standard ce cauchemar de tout stagiaire : « Un taxi vous ramène chez vous à 7 heures du matin et attend que vous vous soyez douché et changé pour vous ramener au travail. Ce rythme infernal s’appelle « carrousel magique ». Un autre « bagnard » a expliqué à ce même journal que «faire 100 heures dans la semaine est le minimum et que la moyenne tourne plutôt autour de 110».
Certes, le lien entre la mort de Moritz Erhardt et ses conditions de travail n'a pas encore clairement été établi. On prétend même que le jeune homme aurait souffert d’épilepsie qui serait susceptible d’être à l’origine de son décès. Soit. D’autant plus que les jeunes stagiaires soumis dans les banques à ce régime de travail inhumain ne meurent pas tous les jours comme des mouches, Dieu merci. Il n’en demeure pas moins que ce rythme de travail représente une violation flagrante des droits de l’homme et du principe d’égalité. Or, on a toutes les raisons de croire que si ce n’était pas la mort tragique de Moritz Erhardt, personne n’aurait prêté attention à cette politique discriminatoire pratiquée depuis longtemps par les banques d’investissement.
Par contre j’imagine facilement le tollé général si la direction de telle ou telle banque osait reprocher à l’un des stagiaires ses mœurs homosexuelles…
Google a inventé une machine à remonter le temps
La société Google a mis au point une machine à remonter le temps baptisée Timelapse interactive. Elle permet de voir la Terre telle qu'elle était il y a 28 ans. Plus de 2 millions d'images de notre planète ont été utilisées pour ce projet.
La société Google a mis au point une machine à remonter le temps baptisée Timelapse interactive. Elle permet de voir la Terre telle qu'elle était il y a 28 ans. Plus de 2 millions d'images de notre planète ont été utilisées pour ce projet.
Chaque personne pourra découvrir un endroit qui l'intéresse, et voir son évolution depuis 1984.
Ainsi, on peut voir la disparition des forêts amazoniennes, la création des Palm Islands de Dubaï, le processus d'urbanisation des villes, etc.
À l'avenir, Google envisage d'affiner sans cesse sa machine à remonter le temps en la dotant d'images de meilleure qualité et plus détaillées. /L
La plupart des riches du monde sont devenus riches... par hasard
Pourquoi certaines personnes sont-elles si riches, et d’autres si pauvres ? Le succès dépend de moins en moins des choix que l’on fait, que de nos origines, affirme Charles Kenny de Businessweek. Il explique que les facteurs qui tiennent du hasard comptent pour 80% de nos revenus d’adulte, et il suggère qu’il est nécessaire de mettre en place des mesures pour corriger ces inégalités de chance dans la vie.
Au Etats-Unis, les 20% les plus riches s’accaparent la moitié du revenu national, alors que les 20% les plus pauvres n’en récupèrent que 5%. En outre, les 10% les plus riches contrôlent environ 70% de la richesse. La société américaine n’est pas la seule à être inégalitaire : même en Norvège, les 20% les plus pauvres gagnent moins d'un tiers de ce que les 20% les plus riches gagnent.
Les choix que nous faisons en tant qu'individus peuvent nous positionner au dessus ou en dessous de la moyenne de nos semblables en terme de revenus, mais cette moyenne de nos semblables dépend de forces en deçà de notre contrôle, tels que l’endroit où nous sommes nés. Ce sont donc des facteurs liés aux hasard, tels que notre famille, qui jouent le plus grand rôle dans la répartition des richesses.
Kenny prend l’exemple du rôle de la famille. Aux Etats-Unis, près de 50% des écarts de richesse entre les gens et environ 35 à 43% des écarts des revenus de leurs enfants peuvent s'expliquer par la richesse relative et le revenu de leurs parents (.pdf).
L’une des explications de ce de cette relation, c’est que les parents qui ont étudié sont plus susceptible d’éduquer leurs propres enfants. Depuis 1969, le revenu médian des hommes aux États-Unis s’est réduit de 13.000 dollars, et la plus grande partie de cette baisse provient de la chute des salaires des travailleurs peu qualifiés et non qualifiés.
En outre, l’avantage d’un milieu d’origine favorisé ne s’arrête pas aux diplômes. Selon l’économiste Linda Loury, la moitié de tous les emplois aux États-Unis sont pourvus par l’intermédiaire des familles, ou des réseaux d’amis et de connaissances. D’autres économistes, Miles Corak et Patrizio Piraino, ont conclu que près de 40% des employés ont travaillé dans la même entreprise que leur père, et que pour les 1% les plus riches, ce taux grimpait même à 70%. Un tiers des remplacements de CEOs dans les sociétés cotées américaines sont ourvus par des successeurs liés par des liens de sang ou par un mariage avec le CEO sortant, un fondateur ou un actionnaire important.
Au niveau international, la distribution des richesses dépend encore davantage de la chance. Selon Branko Milanovic, près des deux tiers des inégalités mondiales peuvent s'expliquer par la géographie (.pdf). La géographie et la famille déterminent ensemble environ 80% de notre revenu en tant qu'adulte. Kenny estime que ces faits devraient inciter à la mise en place d’un système fiscal plus progressif, et d'une politique qui permette une plus grande égalité de chances. Tout le monde devrait avoir accès à des services de base : un bon système de santé, une bonne alimentation, une bonne éducation, et la société devrait veiller à ce que ce soient les plus méritants qui aient accès aux meilleures écoles et aux meilleurs emplois, et non pas ceux qui ont les meilleures relations. Enfin, il faudrait prendre des mesures pour encourager la mobilité professionnelle, et permettre à ceux qui le souhaitent de migrer pour postuler à de meilleurs emplois.
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François Hollande et l'effet bœuf des 0,5% !
En déplacement à la Rochelle, les proches d'Hollande et les membres du gouvernement ne décrivent plus le chef de l'Etat en Guimauve le Conquérant. Désormais, c'est François le Grand, l'homme des... 0,5% de croissance ! Ou comment transformer un petit frémissement de l'économie en un véritable tremblement...
Si François Hollande chaussait du 42, désormais, il chausserait du 42,5 et pourrait faire des pas de géant ! Zéro cinq point qui change tout. Zéro cinq point de croissance inespéré, inattendu (si ce n'est par lui), qui lui confère, à en croire ses camarades socialistes, une autre pointure, une autre stature ! Et ils en sont tellement heureux. Du moins, ses proches conseillers et les membres de son gouvernement qui ont arpenté, joyeux, fanfarons même, sourires aux lèvres et lunettes de soleil sur le nez, les quais du port de La Rochelle...
Qu'importe le thème absurde de cette édition 2013 de l’université d'été du PS : combattre et démasquer le FN. Lorsque l'on est aux commandes du pays, c'est par la politique que l'on mène que l'on barre la route à l'extrême droite et non par trois jours de verbalisme consistant à parler en boucle de « bataille culturelle » (comme si tout le monde avait lu Antonio Gramsci cet été...), mais sans que l'on sache ce que le PS entend vraiment par là...
Qu'importe aussi que cette rentrée politique ait débuté par un méli-mélodrame fiscal autour de la « taxe carbone » annoncée par le ministre de l'Environnement, Philippe Martin, au rassemblement des écologistes, sans qu'aucun de ses collègues du gouvernement n'ait été prévenu (les éléments de langage leur sont parvenus plusieurs heures après sa sortie !).
Qu'importe enfin l’interminable bataille Valls – Taubira sur la réforme pénale…
Qu'importe tout ça donc, Hollande, nous explique son entourage en déplacement à la Rochelle, est aujourd'hui plus grand de 0,5% ! « C'est le meilleur économiste de France », lâche (en blaguant à peine) un de ses proches. « Un conseil : vous devriez bien l'écouter et surtout plus le croire », ajoute un autre à l’attention des journalistes, oubliant au passage qu'ils ne sont pas nombreux parmi les socialistes à avoir cru, jusqu’ici, à l'inversion de la courbe du chômage...
À les entendre, sous l’effet bœuf des 0,5%, Guimauve le Conquérant serait devenu Hollande le Grand,celui qui « ne se décourage jamais ». Hollande, le « sur-intelligent », ce « gros malin » qui a vu avant tout le monde et pensé contre tout le monde l’inversion de la courbe du chômage. Au point de « foutre la trouille à la droite », rien que ça ! Hollande, ce serait pour ainsi dire « Sisyphe » (c'est d'ailleurs ainsi qu'il signait parfois ses cartes de voeux du temps de Solfé), nous explique-t-on, roulant seul le rocher de l'emploi !
Oui, mais c’est oublié que Sisyphe recommence inlassablement la même tâche… Et c’est ne pas vouloir voir que ces 0,5% ne sont encore que peu de choses. Un début de frémissement tout au plus.
Surtout la rentrée s'annonce périlleuse pour l'exécutif. Fin août, Ayrault recevra patronat et syndicats pour leur livrer les grandes orientations de sa réforme sur les retraites. Une manifestation suivra le 10 septembre. À la fin de ce même mois de septembre, le très délicat budget 2014 sera présenté en Conseil des ministres. Puis se déroulera la Conférence environnementale au cours de laquelle Hollande sera bien obligé de donner des gages aux écologistes. On connaîtra aussi et surtout le résultat des élections allemandes du 22 septembre. Si la réélection d'Angela Merkel fait peu de doute, quelle coalition sera-t-elle amenée à gouverner ? Et si les camarades du SPD faisaient partie de la coalition ? Bref, d’ici un mois, on saura vraiment combien chausse François Hollande…
Qu'importe le thème absurde de cette édition 2013 de l’université d'été du PS : combattre et démasquer le FN. Lorsque l'on est aux commandes du pays, c'est par la politique que l'on mène que l'on barre la route à l'extrême droite et non par trois jours de verbalisme consistant à parler en boucle de « bataille culturelle » (comme si tout le monde avait lu Antonio Gramsci cet été...), mais sans que l'on sache ce que le PS entend vraiment par là...
Qu'importe aussi que cette rentrée politique ait débuté par un méli-mélodrame fiscal autour de la « taxe carbone » annoncée par le ministre de l'Environnement, Philippe Martin, au rassemblement des écologistes, sans qu'aucun de ses collègues du gouvernement n'ait été prévenu (les éléments de langage leur sont parvenus plusieurs heures après sa sortie !).
Qu'importe enfin l’interminable bataille Valls – Taubira sur la réforme pénale…
Qu'importe tout ça donc, Hollande, nous explique son entourage en déplacement à la Rochelle, est aujourd'hui plus grand de 0,5% ! « C'est le meilleur économiste de France », lâche (en blaguant à peine) un de ses proches. « Un conseil : vous devriez bien l'écouter et surtout plus le croire », ajoute un autre à l’attention des journalistes, oubliant au passage qu'ils ne sont pas nombreux parmi les socialistes à avoir cru, jusqu’ici, à l'inversion de la courbe du chômage...
À les entendre, sous l’effet bœuf des 0,5%, Guimauve le Conquérant serait devenu Hollande le Grand,celui qui « ne se décourage jamais ». Hollande, le « sur-intelligent », ce « gros malin » qui a vu avant tout le monde et pensé contre tout le monde l’inversion de la courbe du chômage. Au point de « foutre la trouille à la droite », rien que ça ! Hollande, ce serait pour ainsi dire « Sisyphe » (c'est d'ailleurs ainsi qu'il signait parfois ses cartes de voeux du temps de Solfé), nous explique-t-on, roulant seul le rocher de l'emploi !
Oui, mais c’est oublié que Sisyphe recommence inlassablement la même tâche… Et c’est ne pas vouloir voir que ces 0,5% ne sont encore que peu de choses. Un début de frémissement tout au plus.
Surtout la rentrée s'annonce périlleuse pour l'exécutif. Fin août, Ayrault recevra patronat et syndicats pour leur livrer les grandes orientations de sa réforme sur les retraites. Une manifestation suivra le 10 septembre. À la fin de ce même mois de septembre, le très délicat budget 2014 sera présenté en Conseil des ministres. Puis se déroulera la Conférence environnementale au cours de laquelle Hollande sera bien obligé de donner des gages aux écologistes. On connaîtra aussi et surtout le résultat des élections allemandes du 22 septembre. Si la réélection d'Angela Merkel fait peu de doute, quelle coalition sera-t-elle amenée à gouverner ? Et si les camarades du SPD faisaient partie de la coalition ? Bref, d’ici un mois, on saura vraiment combien chausse François Hollande…
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