Le secrétaire général de l'UMP a vivement critiqué dans Le Parisien le patron du FMI. Il a par ailleurs relancé sa proposition de créer une TVA sociale.
Comme on lui demande si une candidature de DSK peut changer la donne, Jean-François Copé répond: "J'aimerais bien qu'il parle. J'en ai marre de cette espèce de figure tutélaire, de statue de commandeur, d'oracle, de ce type dont on dit: il sait tout sur tout".
"D'accord, mais qu'il le dise. Il ne parle plus, or il faut parler aux Français. Eh bien qu'il parle!", s'exclame le député-maire de Meaux. Ce dernier, interrogé sur les propos de Christian Jacob, qui avait dit que Dominique Strauss-Kahn "a[vait] peur", a répondu qu'"il devait y avoir un peu de ça".
Le secrétaire général de l'UMP a fait valoir que "l'assiette de la TVA est extrêmement large et touche tous les Français". Un point supplémentaire de TVA, ça se voit à peine", a-t-il encore plaidé, reconnaissant qu'il y aurait "certes une augmentation" mais assurant que "tout le monde sera gagnant au final".
Autrement dit, le retour de la "TVA sociale", même si Jean-François Copé n'emploie pas ce terme. Et pour cause: en 2007, entre les deux tours des élections législatives, l'UMP avait perdu de nombreux sièges après avoir évoqué cette "TVA sociale".
Par ailleurs, questionné sur l'ISF (impôt sur la fortune), Jean-François Copé a réitéré sa volonté de "supprimer" cet impôt, et, "à la place", "augmenter la taxation des revenus du capital excepté la résidence principale".
Enfin, sur la question de l'application des peines, qui "va devenir un grand débat" selon Jean-François Copé et ce après le drame de Pornic, le secrétaire général de l'UMP a déploré le manque de places en prison, évoquant le chiffre de "20 000" places manquante.
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