TOUT EST DIT

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mercredi 2 février 2011

Hosni Moubarak veut "terminer son travail"

Lors d'une intervention télévisée, mardi soir, le président égyptien a annoncé qu'il ne serait pas candidat à la prochaine élection présidentielle mais que d'ici là il resterait au pouvoir pour "organisation une transition pacifique du pouvoir". 
 Il ne partira pas. Le président égyptien Hosni Moubarak, en proie à une vague de contestation sans précédent, a annoncé mardi soir à la télévision qu'il ne se représenterait pas à l'élection présidentielle, mais qu'il consacrerait les derniers mois de son mandat à la transition. La stabilité, a-t-il souligné, est une condition de ce transfert du pouvoir. Le prochain scrutin présidentiel doit avoir lieu en septembre. "Le Hosni Moubarak qui vous parle aujourd'hui est fier du bilan de ses années au service de l'Egypte et de son peuple", a ajouté le chef de l'Etat, qui a exclu de quitter le pays après la fin de son mandat. "Je le dis en toute sincérité, et sans tenir compte de la situation actuelle, je ne comptais pas me présenter à un nouveau mandat présidentiel", a déclaré le président égyptien dans une allocution très attendue. "J'ai passé assez de temps à servir l'Egypte et son peuple", a-t-il ajouté. "Je n'ai jamais demandé le pouvoir". "Je vous parle dans des conditions difficiles qui mettent l'Egypte et son peuple à l'épreuve et qui pourraient l'entraîner vers l'inconnu", a ajouté M. Moubarak, estimant que le pays avait le choix entre "le chaos et la stabilité". "Ce pays, j'y ai vécu, j'ai fait la guerre pour lui, et l'histoire me jugera", a-t-il dit. "Ma première responsabilité maintenant est de ramener la sécurité et la stabilité à la patrie pour assurer la transition pacifique du pouvoir", a dit le chef de l'Etat. Il a appelé le Parlement à "débattre d'un amendement aux articles 76 et 77 de la Constitution pour modifier les conditions de la candidature à la présidentielle et limiter les mandats". 
 Les manifestants rejettent le discours
Plus d'un million d'Egyptiens ont manifesté mardi dans le pays pour réclamer le départ du président Moubarak, au pouvoir depuis 29 ans, selon les services de sécurité. C'était la plus importante mobilisation en huit jours de contestation du  pouvoir du président égyptien. Et le discours du président ne les a pas convaincu.
Ils étaient encore des milliers massées dans la soirée sur la place Tahrir à scander :"Dégage ! Dégage !", "Nous ne partirons pas ! Vendredi après-midi, nous serons au palais!", ont-il repris en coeur, évoquant le défilé baptisé "vendredi du départ" qui doit avoir lieu ce jour-là pour réclamer la démission du chef de l'Etat.



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