Alors que les climatologues prônent une nécessaire limitation à 2°C du réchauffement global de la planète, ces pays riverains de la Méditerranée pourraient devoir faire face, dans quelques années, à une hausse de leurs températures moyennes de 4°C. Un réchauffement qui pourrait être accompagné d'une diminution des précipitations de 70%.
"La crise du climat menace notre propre mode de vie en tant que peuples de la Méditerranée" avait souligné quelques heures avant la signature de l'accord le chef du gouvernement grec, Georges Papandreou. "Si nous ne décidons pas d'organiser la planète ensemble (...), il y aura des conflits face aux problèmes" engendrés par le réchauffement climatique, tels que l'accès à l'eau et à l'énergie, la désertification ou le traitement des déchets, avait-il averti.
A un mois du sommet de Cancun, M. Papandreou a toutefois souligné l'incertitude et le scepticisme qui entourent les négociations visant à la signature d'un accord qui succèdera en 2012 au protocole de Kyoto. Un an après l'échec de Copenhague, "nous avons le sentiment que nous repartons en arrière", a-t-il déploré.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire