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mercredi 16 février 2011

Lagarde craindrait-elle DSK ?

La ministre de l'Économie a déclaré mardi qu'elle souhaitait voir Dominique Strauss-Kahn rester au FMI. Et ne pas revenir en France .
 Il est désormais un temps où Dominique Strauss-Kahn fait plus parler la droite que la gauche. Le président du FMI n'est toujours pas candidat aux primaires socialistes - le sera-t-il un jour ? - et sa popularité ne cesse de chuter. Selon le baromètre Ipsos pour Le Point , DSK perd 7 points et pointe désormais à 51% d'opinions favorables. Dans les coulisses socialistes, certains se réjouissent et d'autres s'inquiètent. De l'autre côté de l'échiquier politique, d'aucuns s'impatientent et beaucoup attaquent. 
Christine Lagarde a apporté mardi sa pierre à l'édifice anti-DSK. La ministre de l'Économie n'a pas choisi la manière forte comme Christian Jacob dimanche mais a préféré la subtlité. Le président du groupe UMP à l 'Assemblée nationale avait présenté Dominique Strauss-Kahn comme un « bobo » qui ne correspondrait pas à « l'image de la France, l'image de la France rurale, l'image de la France des terroirs et des territoires, celle qu'on aime bien ». Depuis, la gauche gronde et accuse Christian Jacob de tous les maux.

« Choix intime »

Posée, la ministre de l'Économie a salué le « très bon travail » de DSK à la tête du Fonds Monétaire International. « Tout le monde s'accorde, et j'en fais partie, pour dire qu'il fait un très bon travail au Fonds monétaire international, a-t-elle reconnu sur France 2. Il soutient les thèses françaises pour ce G20, donc nous avons besoin de lui là où il est. » Un joli compliment qui se veut aussi un formidable baiser de Judas. Ou comment Christine Lagarde sous-entend que Dominique Strauss-Khan est très bien là où il, à Washington, États-Unis, loin de la France ? 
Ces mots font écho à ceux de François Baroin. Sur BFM TV, le ministre du Budget a jugé « très bien qu'un Français soit à la tête d'une grande institution internationale. C'est mieux pour l'image de la France que ce Français conserve son mandat jusqu'au bout. Puisqu'il a pris un engagement, qu'il le respecte ».
Directement, pourtant, Christine Lagarde a refusé de se prononcer sur une éventuelle candidature de DSK aux primaires socialistes. Assurant ne pas vouloir « rentrer dans une polémique de personnes », elle a indiqué qu'une candidature à l'élection présidentielle relevait « du choix intime de chacun des individus concernés ».

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