C’est la faute à Kadhafi. Et à Ben Ali. Et à tous ces dictateurs qui ont laissé monter les révoltes sans prévenir notre Président, et surtout sa ministre des Affaires étrangères. Résultat: la révolution chez eux, la chienlit chez nous. Depuis un mois, la majorité se déchire tandis que notre Président s’épuise à courir derrière les révélations - les vacances de MAM, les amis de MAM, les parents de MAM... «Mam non troppo», s’est-il énervé dans la langue de son épouse, ce qui signifie en français: MAM, ça suffit ! Il a donc remanié sous pression ce gouvernement qu’il avait mis quatre mois à composer, après la débâcle des régionales. Et dans l’urgence, il a parié sur du solide: Alain Juppé et Gérard Longuet, déjà ministres il y a un quart de siècle. Mais le progrès est ailleurs: si de Gaulle avait dit, en 68: «La réforme, oui, la chienlit, non», avec notre Président, nous avons et la réforme, et la chienlit.
lundi 28 février 2011
Chienlit
C’est la faute à Kadhafi. Et à Ben Ali. Et à tous ces dictateurs qui ont laissé monter les révoltes sans prévenir notre Président, et surtout sa ministre des Affaires étrangères. Résultat: la révolution chez eux, la chienlit chez nous. Depuis un mois, la majorité se déchire tandis que notre Président s’épuise à courir derrière les révélations - les vacances de MAM, les amis de MAM, les parents de MAM... «Mam non troppo», s’est-il énervé dans la langue de son épouse, ce qui signifie en français: MAM, ça suffit ! Il a donc remanié sous pression ce gouvernement qu’il avait mis quatre mois à composer, après la débâcle des régionales. Et dans l’urgence, il a parié sur du solide: Alain Juppé et Gérard Longuet, déjà ministres il y a un quart de siècle. Mais le progrès est ailleurs: si de Gaulle avait dit, en 68: «La réforme, oui, la chienlit, non», avec notre Président, nous avons et la réforme, et la chienlit.
C’est la faute à Kadhafi. Et à Ben Ali. Et à tous ces dictateurs qui ont laissé monter les révoltes sans prévenir notre Président, et surtout sa ministre des Affaires étrangères. Résultat: la révolution chez eux, la chienlit chez nous. Depuis un mois, la majorité se déchire tandis que notre Président s’épuise à courir derrière les révélations - les vacances de MAM, les amis de MAM, les parents de MAM... «Mam non troppo», s’est-il énervé dans la langue de son épouse, ce qui signifie en français: MAM, ça suffit ! Il a donc remanié sous pression ce gouvernement qu’il avait mis quatre mois à composer, après la débâcle des régionales. Et dans l’urgence, il a parié sur du solide: Alain Juppé et Gérard Longuet, déjà ministres il y a un quart de siècle. Mais le progrès est ailleurs: si de Gaulle avait dit, en 68: «La réforme, oui, la chienlit, non», avec notre Président, nous avons et la réforme, et la chienlit.
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