TOUT EST DIT

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lundi 28 février 2011

Le Premier ministre bis

Nicolas Sarkozy pensait en avoir fini avec les remaniements. Ne parlait-on pas en novembre d’une équipe de combat resserrée à dix-huit mois de l’échéance suprême ?

Le Président était convaincu d’avoir fait le plus dur. Au même titre que la crise est venue dérégler il y a un peu plus de deux ans toutes les économies mondiales, la révolte du monde arabe vient à son tour de bouleverser l’échiquier planétaire. Au-delà de la seule personnalité de Michèle Alliot-Marie, coupable d’une relation mal venue avec la Tunisie du président déchu Ben Ali, le “printemps arabe” a révélé le profond malaise qui couvait dans la diplomatie française.

Nicolas Sarkozy a convaincu Alain Juppé, qui avait refusé ce poste il y a trois mois, de quitter le ministère de la Défense pour se muer en pompier de service au Quai d’Orsay, là où il a si bien réussi entre 93 et 95 et redonner du crédit à la France. Ainsi revient aux Affaires et en grâce ce Chiraquien qui, pourtant, n’épargne jamais le chef de l’État, critiquant ses méthodes et sa politique sécuritaire.

D’ailleurs, la mise à l’écart de Brice Hortefeux, après l’éviction récente de Christian Estrosi, deux bons soldats du sarkozysme, et l’assurance que Claude Guéant s’occupe de l’Intérieur plus que de “l’extérieur”, font d’Alain Juppé le nouvel homme fort de cette fin de quinquennat. Autant dire un Vice-Premier ministre. Le couple Sarkozy-Juppé pourrait bien éclipser le tandem Sarkozy-Fillon…

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