TOUT EST DIT

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mercredi 1 décembre 2010

Rachida Dati attaque la politique sécuritaire d'Hortefeux

L'ex-ministre de la justice, Rachida Dati, a la dent dure : elle s'en prend au bilan de Brice Hortefeux en matière de sécurité. "Les résultats ne sont pas au rendez-vous sur la sécurité", dit-elle dans un entretien aux Echos, mercredi 1er décembre. "La répression ne suffit pas à faire une politique publique. Une politique de sécurité doit être équilibrée. Il faut de la fermeté, de l'humanité et du dialogue", ajoute l'élue parisienne.

"La sécurité sera un sujet majeur de la présidentielle" et "les chiffres sont sans appel", notamment "les atteintes aux personnes" qui "ne cessent d'augmenter, et en particulier les violences contre les représentants de l'Etat", poursuit Mme Dati, qui "constate" par ailleurs une "escalade dans la violence de la délinquance des mineurs". "Ce n'est pas seulement en déployant en urgence des policiers au bas d'un immeuble que l'on éradiquera la délinquance, pour ne pas dire la criminalité organisée", estime-t-elle.

"Les 'opérations coup de poing', comme celles annoncées à Marseille, sont souvent plus spectaculaires qu'efficaces et dérangent tout le monde sauf les voyous, qui n'attendent que le départ des renforts pour reprendre leurs trafics", fait valoir l'eurodéputée. Au lendemain d'un règlement de comptes au cours duquel un adolescent avait été tué et un autre grièvement blessé par balles à Marseille le 21 novembre, M. Hortefeux s'était rendu dans la cité phocéenne, où il avait annoncé "des opérations coup de poing dans les plus brefs délais".

"Le ministre de l'intérieur ne devrait se déplacer qu'en cas de drames ou de crises, mais aller sur le terrain rencontrer les habitants de ces quartiers populaires que l'on abandonne de plus en plus aux voyous", conseille la maire du 7e arrondissement de Paris.
Selon Mme Dati, "il faut également agir sur l'éducation, maillon essentiel de la prévention". Elle ajoute, en s'appuyant sur un rapport de la Cour des comptes, que la réforme de la carte scolaire, qui visait à "sortir les jeunes de leurs ghettos, a creusé les inégalités". "Il faut que les policiers aient les moyens d'agir dans la durée", et "s'appuyer sur les habitants, majoritairement honnêtes", et "pour cela, il faut les respecter, reconnaître leurs difficultés et leurs souffrances car ce sont les premières victimes de cette criminalité", souligne Mme Dati.
Y'A DES COUPS ELLE FERAIT BIEN DE LA FERMER.

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