Ségolène Royal, qui vient d'annoncer sa candidature aux primaires socialistes, a estimé, mardi 30 novembre, que Dominique Strauss-Kahn avait décidé de ne pas se présenter à l'élection présidentielle, s'appuyant sur de récentes déclarations du patron du FMI à la presse allemande.
"Ce qui avait été convenu, c'est que Dominique nous dise avant la fin du mois de décembre ce qu'il comptait faire, a-t-elle affirmé sur France 2. Il a déclaré très clairement — sa parole doit être respectée il faut le laisser libre de sa décision — qu'il décidait de rester à la tête du Fonds monétaire international jusqu'en 2012", a-t-elle rappelé, en allusion à un récente interview du patron du FMI à l'hebdomadaire allemand Stern.Interrogé sur son éventuelle candidature à la présidentielle française, M. Strauss-Kahn avait répondu : "Je vais vous répondre ce que je dis à tout le monde : je vais aller jusqu'au terme de mon mandat de directeur général du FMI. Et celui-ci dure jusqu'en 2012."
Interrogée sur un éventuel retrait de sa part à ce moment-là, Mme Royal a répondu : "Pourquoi pas." Si Martine Aubry décide d'y aller, aura-t-elle la même attitude ? "Je ne vais pas passer en revue non plus tous les candidats. Martine ne s'est pas encore déclarée", a-t-elle rappelé. Pour Mme Royal, "les socialistes doivent cesser de se regarder eux-mêmes et doivent se tourner vers les Français [qui] ne croient plus au discours politique, ne croient plus aux promesses".













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