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mercredi 1 décembre 2010

Quand Washington jugeait Royal "fragile" et DSK "manquant du feu sacré"

Dominique Strauss-Kahn est "peut-être le plus capable" des socialistes français mais il "manque du feu sacré", jugeait en 2006 la diplomatie américaine, selon des documents diffusés par le site internet WikiLeaks. 

C'était il y a plus de quatre ans, cela pourrait être aujourd'hui. "L'impression donnée est que, tout en étant peut-être le plus capable et le plus qualifié des candidats socialistes, Dominique Strauss-Kahn manque du feu sacré pour le propulser vers la victoire", écrivait en mai 2006 l'ambassadeur des Etats-Unis, relatant la visite de DSK dans ses locaux parisiens, cinq mois avant la primaire présidentielle du PS qui vit la victoire de Ségolène Royal. 

Selon ce télégramme américain révélé par Wikileaks et dont le Monde publie des extraits, l'ancien ministre de l'Economie considérait alors que la popularité de sa rivale dans les sondages relevait de "l'hallucination collective". 
L'ambassadeur des Etats-Unis, écrit Le Monde, a apprécié la discussion avec le futur directeur général du Fonds monétaire international (FMI) mais le diplomate souligne qu'il "est l'un de ceux qui gouvernerait bien plus volontiers que de faire campagne". 
Selon les extraits publiés par Le Monde, "DSK a prédit que Royal s'effondrerait au bout du compte et que, si elle était désignée par le PS, elle ne survivrait pas contre Sarkozy". 
A l'époque, Dominique Strauss-Kahn estime que "80% du parti n'est pas derrière elle" et décrit la candidate finalement choisie par les militants comme "fragile" sur le fond. 
Selon Le Monde, qui publie au compte-gouttes des informations issues des documents classés révélés par WikiLeaks, l'ambassade américaine range Ségolène Royal dans la catégorie des "socialistes de type blairiste" en 2006. 
Elle a rencontré l'ambassadeur des Etats-Unis en février 2006 et "s'est montrée à la hauteur de son image peu banale de politicienne déterminée, subtile et charismatique". 
Ségolène Royal, qui s'est rendue aux Etats-Unis plusieurs fois depuis l'élection de Barack Obama, aurait alors "clairement fait comprendre qu'elle ne rejetait pas la culture populaire américaine, en indiquant qu'elle regardait 'Desperate Housewives'", selon un télégramme. 

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