TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

jeudi 21 octobre 2010


Cohn-Bendit, l’ennemi du peuple 


 Olivier Besancenot compte sur la révolte populaire pour battre l’Élysée. Surtout, “que ça continue à monter, à se radicaliser”.
À peine sorti d’un échec électoral, le NPA fait bloc derrière son porte-parole. La rue lui sourit davantage que les urnes.
Certes, le mouvement social reflète un profond rejet de Nicolas Sarkozy. Sa politique, mais aussi ses manières, rebutent de plus en plus les Français. De là à délégitimer le président, qui n’aurait “aucun mandat” pour mener la réforme des retraites…
Le facteur de Neuilly, ici, se débarrasse un peu vite des enveloppes du suffrage universel. “Élections, piège à cons”, comme on disait au bon vieux temps.
Justement, M. Besancenot rêve à voix haute “d’un mai 68 aux couleurs du XXI esiècle”. Sarko à Baden-Baden et les usines, ou ce qu’il en reste, bloquées !
Daniel Cohn-Bendit, rangé des voitures du Quartier Latin, renâcle. À ses yeux, une grève générale ne fera pas le printemps. Démocrate pépère, il propose un Grenelle “gauche-syndicats” pour élaborer un programme alternatif avant 2012. Le conflit se réglera alors dans l’isoloir.
Honte à Dany, l’icône déchue des barricades ! Il s’est “embourgeoisé” au Parlement européen. La troupe fraîche des jeunes insurgés l’accable maintenant. “Moi aussi, j’ai eu votre âge” pourrait leur expliquer l’ex-rouge blanchi sous le harnais. Quitte à aggraver encore son cas…

0 commentaires: