Olivier Besancenot compte sur la révolte populaire pour battre l’Élysée. Surtout, “que ça continue à monter, à se radicaliser”.
Certes, le mouvement social reflète un profond rejet de Nicolas Sarkozy. Sa politique, mais aussi ses manières, rebutent de plus en plus les Français. De là à délégitimer le président, qui n’aurait “aucun mandat” pour mener la réforme des retraites…
Le facteur de Neuilly, ici, se débarrasse un peu vite des enveloppes du suffrage universel. “Élections, piège à cons”, comme on disait au bon vieux temps.
Justement, M. Besancenot rêve à voix haute “d’un mai 68 aux couleurs du XXI esiècle”. Sarko à Baden-Baden et les usines, ou ce qu’il en reste, bloquées !
Daniel Cohn-Bendit, rangé des voitures du Quartier Latin, renâcle. À ses yeux, une grève générale ne fera pas le printemps. Démocrate pépère, il propose un Grenelle “gauche-syndicats” pour élaborer un programme alternatif avant 2012. Le conflit se réglera alors dans l’isoloir.
Honte à Dany, l’icône déchue des barricades ! Il s’est “embourgeoisé” au Parlement européen. La troupe fraîche des jeunes insurgés l’accable maintenant. “Moi aussi, j’ai eu votre âge” pourrait leur expliquer l’ex-rouge blanchi sous le harnais. Quitte à aggraver encore son cas…
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire