Ah, on peut dire qu'ils y auront mis du temps, nos députés, à entendre leurs électeurs. Les représentants de la Nation ont eu la comprenette laborieuse... Normal, il s'agissait d'argent : si nos députés nous entendaient mal, c'était qu'ils sont durs d'oseille. Avec l'argent des autres, pas de problème : on taille, on dépense, on réforme sans tarder ni faiblir. Mais avec son argent... Il aura ainsi fallu plus de six mois pour que les députés se résignent enfin à réformer leur propre régime de retraite. Il faut dire qu'il était vraiment très généreux, et qu'on ne renonce pas aisément, fût-on député, à un avantage acquis. Mais tout de même, Monsieur Accoyer, vous qu'on a si souvent entendu haranguer les Français sur la réforme nécessaire et de bon sens, ne croyez-vous pas que votre assemblée aurait pu donner l'exemple, et montrer que la réforme peut également être juste ?
jeudi 21 octobre 2010
Juste
Ah, on peut dire qu'ils y auront mis du temps, nos députés, à entendre leurs électeurs. Les représentants de la Nation ont eu la comprenette laborieuse... Normal, il s'agissait d'argent : si nos députés nous entendaient mal, c'était qu'ils sont durs d'oseille. Avec l'argent des autres, pas de problème : on taille, on dépense, on réforme sans tarder ni faiblir. Mais avec son argent... Il aura ainsi fallu plus de six mois pour que les députés se résignent enfin à réformer leur propre régime de retraite. Il faut dire qu'il était vraiment très généreux, et qu'on ne renonce pas aisément, fût-on député, à un avantage acquis. Mais tout de même, Monsieur Accoyer, vous qu'on a si souvent entendu haranguer les Français sur la réforme nécessaire et de bon sens, ne croyez-vous pas que votre assemblée aurait pu donner l'exemple, et montrer que la réforme peut également être juste ?
Ah, on peut dire qu'ils y auront mis du temps, nos députés, à entendre leurs électeurs. Les représentants de la Nation ont eu la comprenette laborieuse... Normal, il s'agissait d'argent : si nos députés nous entendaient mal, c'était qu'ils sont durs d'oseille. Avec l'argent des autres, pas de problème : on taille, on dépense, on réforme sans tarder ni faiblir. Mais avec son argent... Il aura ainsi fallu plus de six mois pour que les députés se résignent enfin à réformer leur propre régime de retraite. Il faut dire qu'il était vraiment très généreux, et qu'on ne renonce pas aisément, fût-on député, à un avantage acquis. Mais tout de même, Monsieur Accoyer, vous qu'on a si souvent entendu haranguer les Français sur la réforme nécessaire et de bon sens, ne croyez-vous pas que votre assemblée aurait pu donner l'exemple, et montrer que la réforme peut également être juste ?
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