George Osborne, le chancelier de l'Echiquier britannique, a maintenu hier tous les objectifs de rééquilibrage des comptes publics du Royaume-Uni d'ici à 2015. Concrètement, ce sont 81 milliards de livres d'économies budgétaires conjuguées à une hausse des impôts de 29 milliards de livres qui vont ramener le déficit budgétaire britannique de 10,1% du PIB cette année à 1,1% en 2015. C'est le plan de consolidation budgétaire le plus violent en Europe et qui ne peut se comparer qu'au plan de rigueur irlandais. Face à cette « purge » qui va affecter l'économie, les critiques ne se sont pas fait attendre. « Ce n'est pas une revue des dépenses publiques mais un massacre », s'est indigné le leader du syndicat Unite, un des principaux du pays, tandis qu'Alan Johnson, le nouveau « shadow chancelor » travailliste, a estimé que le gouvernement « prenait un pari inconscient avec la vie des gens ». Cependant , pour le jeune ministre des Finances, qui a une nouvelle fois fustigé l'état des comptes publics dont il a hérité du Labour, il s'agit de restaurer « de la décence » financière. « C'est un chemin difficile mais il conduit à un futur meilleur », a-t-il déclaré. Même si Bob Crow, le représentant du syndicat du rail RMT, a expliqué que les syndicats anglais devraient s'inspirer de leurs homologues français, les syndicats n'ont encore engagé aucune action de protestation d'ampleur.Une partie de la droite estime que le gouvernement de coalition de David Cameron ne met pas assez l'accent sur la croissance. George Osborne a répliqué que 30 milliards de livres seraient investis dans les infrastructures de transports, soit plus que pendant les quatre dernières années, et que plusieurs grands projets d'« économie verte » verraient le jour.
jeudi 21 octobre 2010
Royaume-Uni : 500.000 fonctionnaires en moins
• L'âge de la retraite est repoussé à 66 ans • Près d'un demi-million d'emplois supprimés dans la fonction publique • La TVA relevée de 2,5 points, à 20 % • Les prestations sociales sérieusement revues à la baisse
George Osborne, le chancelier de l'Echiquier britannique, a maintenu hier tous les objectifs de rééquilibrage des comptes publics du Royaume-Uni d'ici à 2015. Concrètement, ce sont 81 milliards de livres d'économies budgétaires conjuguées à une hausse des impôts de 29 milliards de livres qui vont ramener le déficit budgétaire britannique de 10,1% du PIB cette année à 1,1% en 2015. C'est le plan de consolidation budgétaire le plus violent en Europe et qui ne peut se comparer qu'au plan de rigueur irlandais. Face à cette « purge » qui va affecter l'économie, les critiques ne se sont pas fait attendre. « Ce n'est pas une revue des dépenses publiques mais un massacre », s'est indigné le leader du syndicat Unite, un des principaux du pays, tandis qu'Alan Johnson, le nouveau « shadow chancelor » travailliste, a estimé que le gouvernement « prenait un pari inconscient avec la vie des gens ». Cependant , pour le jeune ministre des Finances, qui a une nouvelle fois fustigé l'état des comptes publics dont il a hérité du Labour, il s'agit de restaurer « de la décence » financière. « C'est un chemin difficile mais il conduit à un futur meilleur », a-t-il déclaré. Même si Bob Crow, le représentant du syndicat du rail RMT, a expliqué que les syndicats anglais devraient s'inspirer de leurs homologues français, les syndicats n'ont encore engagé aucune action de protestation d'ampleur.Une partie de la droite estime que le gouvernement de coalition de David Cameron ne met pas assez l'accent sur la croissance. George Osborne a répliqué que 30 milliards de livres seraient investis dans les infrastructures de transports, soit plus que pendant les quatre dernières années, et que plusieurs grands projets d'« économie verte » verraient le jour.
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