« Et donc nous voilà partis pour deux trois minutes d'antenne sur ce que cela pourrait vouloir dire en terme de signes indirects par rapport à la possibilité éventuelle que Dominique Strauss-Kahn nous fasse l'honneur de bien vouloir revenir dans le débat politique français pour éventuellement apaiser nos angoisses insupportables concernant sa candidature. Pourquoi pas ? », a-t-il encore raillé. Déjà le 1er février, le député-maire de Meaux s'était exaspéré du silence de DSK, raillant « cette espèce de figure tutélaire, de statue de commandeur, d'oracle, de ce type dont on dit : il sait tout sur tout ».
« On n'est pas dans un tiercé »
Côté PS, l'agacement était également palpable chez certains au lendemain de la « petite phrase ». Contrairement aux strauss-kahniens, André Vallini, député de l'Isère et proche de Hollande, a estimé que « l'élection présidentielle ne doit pas se résumer à l'exégèse de messages subliminaux et de phrases sibyllines de l'épouse d'un candidat potentiel ! ». Henri Emmanuelli, député des Landes et situé à l'aile gauche du PS, est du même avis : « Je n'ai pas l'habitude de commenter les phrases des épouses ».« On n'est pas dans un concours de pronostic ou un tiercé. J'aimerais que l'on parle d'autre chose », a esquivé Jean-Louis Bianco, ex-soutien de Ségolène Royal et député des Alpes-de-Haute-Provence. Le député de l'Allier proche d'Aubry, Jean Mallot, a estimé « inutile de se prononcer sur cette phrase étrange et sans portée ».
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