TOUT EST DIT

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jeudi 10 février 2011

DSK aux primaires : Copé se gausse

Jean-François Copé, pour la droite, a tourné en dérision la déclaration d'Anne Sinclair sur un éventuel retour de DSK pour 2012. Pour la gauche, un certain nombre de députés PS refusent de jouer le jeu de la sur-interprétation des intentions strauss-kahniennes.

Jean-François Copé en a marre de l'attentisme de DSK et de l'excitation autour de sa possible candidature. Et l'a fait savoir jeudi matin sur Europe 1, réagissant à la déclaration d'Anne Sinclair selon laquelle son époux pourrait ne pas briguer un second mandat à la tête du FMI. « Il y a un truc énorme qui vient de se passer au PS ! Ah bon ? Quoi ? Mme Sinclair a dit qu'elle ne voulait pas que son mari fasse un deuxième mandat au FMI. Énorme évènement ! », a ironisé le secrétaire général de l'UMP.

« Et donc nous voilà partis pour deux trois minutes d'antenne sur ce que cela pourrait vouloir dire en terme de signes indirects par rapport à la possibilité éventuelle que Dominique Strauss-Kahn nous fasse l'honneur de bien vouloir revenir dans le débat politique français pour éventuellement apaiser nos angoisses insupportables concernant sa candidature. Pourquoi pas ? », a-t-il encore raillé. Déjà le 1er février, le député-maire de Meaux s'était exaspéré du silence de DSK, raillant « cette espèce de figure tutélaire, de statue de commandeur, d'oracle, de ce type dont on dit : il sait tout sur tout ».

« On n'est pas dans un tiercé »

Côté PS, l'agacement était également palpable chez certains au lendemain de la « petite phrase ». Contrairement aux strauss-kahniens, André Vallini, député de l'Isère et proche de Hollande, a estimé que « l'élection présidentielle ne doit pas se résumer à l'exégèse de messages subliminaux et de phrases sibyllines de l'épouse d'un candidat potentiel ! ». Henri Emmanuelli, député des Landes et situé à l'aile gauche du PS, est du même avis : « Je n'ai pas l'habitude de commenter les phrases des épouses ».

« On n'est pas dans un concours de pronostic ou un tiercé. J'aimerais que l'on parle d'autre chose », a esquivé Jean-Louis Bianco, ex-soutien de Ségolène Royal et député des Alpes-de-Haute-Provence. Le député de l'Allier proche d'Aubry, Jean Mallot, a estimé « inutile de se prononcer sur cette phrase étrange et sans portée ».

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