TOUT EST DIT

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mercredi 9 février 2011

Dominique Strauss-Kahn à un pas de 2012

S'il reste silencieux sur ses ambitions présidentielles, Dominique Strauss-Kahn a sans doute fait un pas supplémentaire vers une candidature à l'investiture socialiste pour 2012. C'est du moins ce qu'accrédite une confidence livrée par Anne Sinclair, l'épouse du directeur général du Fonds monétaire international (FMI), et citée dans le Point à paraître jeudi 10 février. "J'ai lu dans plusieurs journaux français que la réélection de Dominique serait assurée à la tête du FMI, déclare-t-elle. Pour ce qui me concerne, je ne souhaite pas qu'il fasse un second mandat." Des propos que l'on peut supposer avoir été confiés en accord avec son mari.
Les fonctions de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI se terminent théoriquement en novembre 2012, mais il peut briguer un second mandat de 5 ans. Au cours de sa conférence de presse du 24 janvier, Nicolas Sarkozy avait lui-même souhaité que DSK continue d'exercer ses responsabilités actuelles à la tête de l'institution financière, estimant que s'il les quittait, la France laisserait échapper cette fonction au profit d'un pays émergeant. En préconisant son retrait, Anne Sinclair laisse nettement entendre qu'il pourrait désormais songer à préparer son retour dans la vie politique nationale, même si l'intéressé continue d'évacuer la question : "Je ne veux pas répondre ; j'ai dit tout ce que j'avais à dire", avait ainsi répondu DSK fin janvier à Bloomberg Markets Magazine.
Apaiser les impatients
D'évidence, la confidence d'Anne Sinclair constitue aussi un signal adressé aux socialistes, pour leur signifier qu'ils doivent plus que jamais compter avec l'homme de Washington. En effet, un certain flottement avait paru gagner certains de ses partisans après une série de sondages en baisse, les attaques en règle de Jean-Luc Mélenchon et la remobilisation de l'UMP - avant la révolution tunisienne et les embarras du gouvernement qui en ont découlé. Si elle n'équivaut pas à une annonce de candidature officielle - qui entraînerait aussitôt sa démission du FMI -, la déclaration de l'épouse de DSK est censée apaiser les impatiences de ses soutiens et (peut-être) tempérer les critiques de ses détracteurs au sein du PS.
Considéré comme l'élu le plus proche de Dominique Strauss-Kahn, le député et maire (PS) de Sarcelles François Pupponi lance pour la première fois - lui aussi dans Le Point daté du 10 février - un véritable appel à sa candidature, qui déroge avec la prudence imposée jusqu'ici par l'entourage direct du directeur du FMI. "J'aimerais que Dominique fasse pour la France ce qu'il a fait pour Sarcelles, déclare-t-il. La ville avait un déficit abyssal et une image déplorable. Il a rétabli les comptes, relancé l'activité, fait reculer le chômage. C'est un homme qui trouve des solutions."
Le calendrier des primaires socialistes fixe la clôture des candidatures au 13 juillet. Entre-temps, DSK est attendu à Paris les 18 et 19 février pour une réunion des ministres des Finances du G20 ; puis à Deauville, fin mai, pour un sommet des chefs d'État du G8. Si son choix de se lancer dans la course à la présidentielle se confirme, ce pourrait être sa dernière réunion internationale dans ses fonctions de directeur du FMI.

CE N'EST PAS TANT DSK QUI VEUT DEVENIR PRÉSIDENT, C'EST SA FEMME QUI VEUT DEVENIR LA PREMIÈRE DAME DE FRANCE. ELLE A TOUJOURS EU LES DENTS QUI RAYAIENT LES PARQUETS.
QUI SERA AU POUVOIR ? DSK OU MR SAINCLAIR

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