TOUT EST DIT

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vendredi 4 février 2011

Algérie : Bouteflika lâche du leste

Abdelaziz Bouteflika, le président algérien a annoncé la mise en place prochainement de mesures visant à assouplir les libertés individuelles.
Le pouvoir algérien n'attend pas l'embrasement de son pays pour s'assouplir. Jeudi en conseil des ministres, Abdelaziz Bouteflika au pouvoir depuis 1999, a annoncé la mise en place « dans un avenir proche » de plusieurs mesures en faveur des libertés. La plus symbolique d'entre elles est certainement la levée de l'état d'urgence en vigueur depuis 1992.
Instauré par l'armée après l'annulation du second tour des élections législatives que le Front islamique du salut (Fis) était sur le point de remporter, il était présenté par les autorités comme une mesure nécessaire à la lutte antiterroriste. Bouteflika le lèvera « pour mettre un terme à toute polémique infondée sur cette question ».

Appel à manifester le 12 février

Conscient de la fragilité de la situation, au regard des événements en Tunisie et en Egypte, le président algérien a également promis plus d'ouverture en faveur de l'opposition. La radio et la télévision publiques sont ainsi priées d'ouvrir davantage leurs antennes à l'ensemble des partis et de couvrir leurs activités.
Une mesure qui s'accompagne toutefois d'une mise en garde présidentielle : « La liberté ne devra pas aboutir, dans quelque circonstance que ce soit, aux dérapages ou à l'anarchie auxquels l'Algérie a déjà versé un lourd tribut ».
Cet ensemble d'annonces qui n'empêchera certainement pas la manifestation du 12 février lancée par des associations, des syndicats et des formations d'opposition en faveur de réformes démocratiques.
Début janvier, plusieurs villes du pays ont été le théâtre d'émeutes provoquées par la flambée des prix de la nourriture. Deux personnes ont été tuées et des centaines d'autres blessées.



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