TOUT EST DIT

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jeudi 27 janvier 2011

A Davos, Nicolas Sarkozy défend l'euro, et la morale

Au Forum économique mondial, le président français a plaidé pour la régulation de la planète financière. Et annoncé que la présidence française du G20 serait l'occasion de créer un « petit groupe de pays leaders sur les financements innovants » en faveur des pays en voie de développement

A Davos, où il a pris la parole pour la deuxième année consécutive, Nicolas Sarkozy a défendu l'euro, et une certaine « morale ». Interrogé sur la meilleure façon de réguler les marchés financiers mondiaux sans handicaper le secteur bancaire, le président français a déclarer comprendre que trop de réglementation favoriserait le « shadow banking », mais estimé que, « entre la flexibilité et le scandale » il y avait place pour la réglementation. « Il n'y a pas d'économie de marché sans un minimum de valeurs morales ». Nous serons « raisonnables, sages, mais, croyez-moi, déterminés » a-t-il conclu sur ce chapitre.
La présidence française du G20 sera l'occasion de proposer la création d'un « petit groupe de pays leaders sur les financements innovants » en faveur des pays en voie de développement, a poursuivi Nicolas Sarkozy, espérant que « d'autres pays » rejoindraient plus tard cette initiative. « Il y a plusieurs financements innovants possibles », a-t-il ajouté, et personnellement « je reste attaché à une taxe infinitésimale sur les transactions financières mais il y a d'autres systèmes qui sont possibles. »
Auparavant, Nicolas Sarkozy avait estimé que trois grands risques menaçaient l'agenda économique mondial 2011 : la question des dettes souveraines, les déséquilibres monétaires et financiers , et enfin les risques pour l'inflation avec la croissance de « l'explosion des prix des matières premières ».
Au passage, le Français a défendu la monnaie européenne. « Angela Merkel et moi jamais, jamais nous ne laisserons tomber l'euro », a-t-il assené après un développement sur les désordres monétaires. « La question de l'euro n'est pas une question simplement monétaire, pas seulement une question économique, c'est une question identitaire (...) le message sur l'euro, c'est un message très simple, c'est tellement important que nous serons au rendez-vous pour le défendre », a assuré le président français.

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