L’époque est au binaire. Toujours, il faut être pour, ou contre. C’est l’un, ou l’autre. La pensée binaire donne de beaux débats à la télévision, pleins de bruit et de fureur, avec animateur aiguisant les oppositions et les audiences. Pour la nuance, vous repasserez, ça fait zapper... Parfois, le parlement se prend pour la télévision. Comme aujourd’hui le sénat, qui s’interroge: faut-il être pour ou contre l’euthanasie ? Eternelle question, qui ainsi posée réveille à chaque fois les passions. Difficile alors d’entendre d’autres voix qui suggèrent: c’est plus compliqué, ça dépend des circonstances, la question peut être abordée autrement... Notre Premier ministre l’a fait hier, demandant simplement si la société pouvait s’autoriser à donner la mort. Et s’il ne fallait pas mieux, auparavant, s’occuper de la fin de vie, des soins palliatifs. Imprononçable, ce mot. Invendable, à la télévision.
mardi 25 janvier 2011
Binaire
L’époque est au binaire. Toujours, il faut être pour, ou contre. C’est l’un, ou l’autre. La pensée binaire donne de beaux débats à la télévision, pleins de bruit et de fureur, avec animateur aiguisant les oppositions et les audiences. Pour la nuance, vous repasserez, ça fait zapper... Parfois, le parlement se prend pour la télévision. Comme aujourd’hui le sénat, qui s’interroge: faut-il être pour ou contre l’euthanasie ? Eternelle question, qui ainsi posée réveille à chaque fois les passions. Difficile alors d’entendre d’autres voix qui suggèrent: c’est plus compliqué, ça dépend des circonstances, la question peut être abordée autrement... Notre Premier ministre l’a fait hier, demandant simplement si la société pouvait s’autoriser à donner la mort. Et s’il ne fallait pas mieux, auparavant, s’occuper de la fin de vie, des soins palliatifs. Imprononçable, ce mot. Invendable, à la télévision.
L’époque est au binaire. Toujours, il faut être pour, ou contre. C’est l’un, ou l’autre. La pensée binaire donne de beaux débats à la télévision, pleins de bruit et de fureur, avec animateur aiguisant les oppositions et les audiences. Pour la nuance, vous repasserez, ça fait zapper... Parfois, le parlement se prend pour la télévision. Comme aujourd’hui le sénat, qui s’interroge: faut-il être pour ou contre l’euthanasie ? Eternelle question, qui ainsi posée réveille à chaque fois les passions. Difficile alors d’entendre d’autres voix qui suggèrent: c’est plus compliqué, ça dépend des circonstances, la question peut être abordée autrement... Notre Premier ministre l’a fait hier, demandant simplement si la société pouvait s’autoriser à donner la mort. Et s’il ne fallait pas mieux, auparavant, s’occuper de la fin de vie, des soins palliatifs. Imprononçable, ce mot. Invendable, à la télévision.
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