TOUT EST DIT

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lundi 22 novembre 2010

Primaire socialiste : la longue liste des prétendants

À dix-huit mois de l'élection présidentielle, seuls Manuel Valls et Arnaud Montebourg ont pour l'instant confirmé leur candidature à l'investiture socialiste. Mais derrière eux, une dizaine de prétendants est déjà en lice.

● Les favoris

Dominique Strauss-Kahn. Candidat malheureux à l'investiture socialiste pour l'élection présidentielle de 2007, DSK est aujourd'hui le grand favori des sondages. L'actuel directeur du FMI se voit toutefois très contesté au sein de la gauche, où de nombreux cadres et militants lui reprochent des positions trop libérales. Astreint à un devoir de réserve, Dominique Strauss-Kahn ne devrait lever le voile sur ses intentions qu'au tout dernier moment, lorsque le dépôt des candidatures sera officiellement ouvert, en juin 2011. 

Martine Aubry. Patronne des socialistes depuis deux ans, la maire de Lille n'exclut rien pour la présidentielle. Une chose semble toutefois acquise : à moins d'un rebondissement de dernière minute, Martine Aubry ne devrait pas être candidate si DSK décide de se présenter. «Ce sera Aubry ou Strauss-Kahn, Strauss-Kahn ou Aubry», a ainsi indiqué à plusieurs reprises l'un de ses proches, le député Claude Bartolone. Selon un sondage Ifop, elle est en tout cas perçue comme la présidentiable «la plus fidèle aux valeurs de la gauche».

Ségolène Royal. En s'inclinant face à Martine Aubry au Congrès de Reims de 2008, l'ex-candidate à la présidentielle de 2007 a considérablement perdu du terrain face à sa rivale, mais conserve de nombreux adeptes au sein du Parti, et continue de cultiver son jardin personnel, «Désirs d'avenir». Si elle n'exprime pour l'instant que peu d'envie de se représenter, Royal n'a encore rien écarté, et espère remonter dans les sondages en jouant le jeu de l'unité prôné par Martine Aubry.

François Hollande. Il n'a pas encore déclaré officiellement sa candidature, mais l'ancien numéro un du PS ne fait que peu de mystères de ses intentions, et tente pour l'instant de soigner son image. «Je ne suis pas dans le calcul des probabilités. Je fais en sorte de pouvoir être candidat», affirme-t-il sans détour. Son pari : jouer une musique différente de celle de Martine Aubry, qu'il rêve d'affronter si Dominique Strauss-Kahn ne se présente pas.

● Les candidats déclarés

 Manuel Valls. Pour combler son important déficit médiatique sur ses probables concurrents, le député maire d'Evry a fait un choix : se déclarer candidat dès juin 2009, soit près de trois ans avant l'échéance. Classé dans «l'aile droite» du PS, Valls, 48 ans, veut représenter «une nouvelle génération à gauche, moderne et imaginative». L'élu essonnais espère se démarquer en convaincant les Français que son projet est «plus crédible» que ceux de ses concurrents.

Arnaud Montebourg. Ardent promoteur de la primaire socialiste,le député de Saône-et-Loire ne se contentera pas d'en être le principal architecte. Après quinze années passées à l'Assemblée nationale, celui qui s'était interrogé en 2007 sur ses chances personnelles, avant de rallier le camp Royal, «rêve» cette fois de passer à l'étape supérieure.
 ● Les observateurs et les indécis

Jean-Louis Bianco. Ancien lieutenant de Ségolène Royal, le député plaidait en début d'année en faveur d'une «vaste coalition de progrès» dans la perspective de 2012. «Le temps n'est plus aux pusillanimités politiciennes», écrivait-il notamment dans un texte cosigné par dix-sept personnalités socialistes. Quelques mois plus tard, ses intentions personnelles ont quelque peu évolué. Jugeant qu'«il n'y a pas d'idées fortes dans le projet d'Aubry», l'auteur de Si j'étais président n'exclut pas de se présenter. J'ai «une voix à faire entendre pour développer des idées et une méthode qui me sont propres», répète l'ancien secrétaire général de l'Elysée.

Benoît Hamon. Principal représentant de «l'aile gauche» du PS avec Henri Emmanuelli, le porte-parole de la Rue de Solférino n'a aucune envie de devoir soutenir DSK si celui-ci venait à se présenter à la primaire socialiste et à en sortir gagnant. A tel point que si le directeur du FMI se porte candidat et que Martine Aubry lui laisse le champ libre, Hamon pourrait décider de l'affronter lui-même, assurent ses proches. En attendant, les strauss-kahniens reprochent à Martine Aubry d'inciter en coulisses Benoît Hamon à mettre la barre à gauche, pour compliquer la candidature de son rival et ainsi de faciliter sa tâche.

Pierre Moscovici et Gérard Collomb. Ils sont les plus ardents défenseurs d'une candidature Strauss-Kahn, mais le député du Doubs et le maire de Lyon ont déjà annoncé chacun que si leur favori renonçait à revenir en France, il faudrait compter sur eux. Et Moscovici d'accuser la direction du PS de «faire des promesses que l'on sait ne pas pouvoir tenir», ou Collomb d'appeler DSK à «envoyer des signaux maintenant» pour «faire bouger la ligne du PS, pour ne pas qu'elle soit trop proche de Besancenot».
 ● Les improbables

Christian Pierret. Ancien secrétaire d'Etat à l'Industrie dans le gouvernement Jospin, le maire de Saint-Dié-des-Vosges a créé la surprise en annonçant, courant septembre, sa candidature. «Porteur d'une social-démocratie décomplexée», cet inconnu du grand public dit avoir «des idées nouvelles» et promet d'aller «jusqu'au bout».

Daniel Le Scornet. Initiateur de la Couverture maladie universelle (CMU), cet ancien président des Mutuelles de France s'est déclaré candidat dans une étonnante vidéo postée début octobre sur Youtube. Son ambition, elle, semble encore floue : «Sortir d'une certaine hypocrisie» et «prendre part à une véritable révolution démocratique».

Hacène Mezrag. Militant à Tourcoing, il se dit prêt à «symboliquement» se porter candidat «s'il n'y a pas de candidature de la diversité». Ancien partisan de Ségolène Royal, Hacène Mezrag, 34 ans, dit avoir reçu le soutien d'élu locaux et d'un député européen, et tente de combler son déficit de notoriété en mettant en avant dans la presse lilloise ses études à la London Business School, «la meilleure école du monde selon le Financial Times».

Jean Mallot. Député de Saint-Pourçain-sur-Sioule, en Allier, il est le candidat du web. Dans une vidéo postée fin septembre sur Dailymotion et titrée «Jean Mallot 2012», l'élu socialiste raillait sur un ton improbable la politique de Nicolas Sarkozy, et se présentait comme «un grand président pour la France». Début novembre, Jean Mallot récidive en postantune seconde vidéo, dans laquelle il affirme cette fois n'avoir «aucun humour». «Les médias ne s'intéressent pas encore au candidat sérieux. Et pourtant, je suis prêt à me dévouer, pour vous», lançait-t-il. Alors est-une simple blague ? L'intéressé a beau démentir, les observateurs en sont persuadés.




OUF !! IL MA FAUDRA UN SACRÉ CADDIE POUR Y METTRE TOUT ÇA !!!!

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