Ces diverses formes de criminalité sont évidemment déjà réprimées au niveau des Etats. Ou visées par plusieurs mesures coordonnées au niveau européen (le mandat d'arrêt européen, les équipes conjointes d'enquêteurs, la coordination judiciaire, policière ou antiterroriste, etc.). "Toutefois, il n'y a jamais eu de tentative pour relier toutes ces pratiques et les inclure dans une stratégie cohérente et globale", affirme la Commission. D'où sa proposition, qui sera discutée avec le Conseil et le Parlement européens.
Elle suggère aussi, à l'instar de ce qui existe aux Etats-Unis, une banque de données sur les passagers (PNR) et entend mieux aider les Etats membres à lutter contre la corruption.
Dans le domaine du terrorisme, en s'inspirant aussi de l'exemple américain (le programme TFTP), la stratégie évoque la mise en place d'un programme européen de repérage des flux financiers et d'un nouveau réseau censé coordonner et promouvoir la lutte contre la radicalisation. Une nouvelle politique sur la sécurité des transports (aériens et terrestres) devrait également voir le jour.
Le contrôle des frontières extérieures devrait être également renforcé, avec la création d'un système commun de surveillance (Eurosur) dès 2011, une meilleure prévention de certain trafics et la possibilité pour Frontex, l'actuelle agence de surveillance, d'accéder à un réseau de données sur les personnes entrant et sortant de l'UE.
Enfin, la Commission veut développer les capacités de riposte commune en cas de désastre naturel ou de catastrophe avec, à la clé, une clause d'assistance mutuelle qui obligerait tous les Etats à aider celui qui, parmi eux, serait en difficulté.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire