Mouammar Kadhafi et la Ligue arabe auraient accepté le plan de paix proposé par le président vénézuélien Hugo Chavez pour mettre un terme à la crise en Libye, affirme jeudi la chaîne Al Djazira. Information démentie par la Ligue arabe, qui dit étudier le plan de paix, jugeant prématurées les annonces d'accord. Caracas propose l'envoi d'une mission de médiation internationale formée de représentants de pays d'Amérique latine, d'Europe et du Moyen-Orient pour tenter de négocier une issue entre le pouvoir libyen et les forces rebelles. Hugo Chavez s'est entretenu mardi avec le dirigeant libyen pour lui exposer son projet de réglement négocié des violences, a dit le ministre vénézuelien de l'Information, Andres Izarra. Les autorités vénézuéliennes n'ont pas fait état publiquement de la réponse du dirigeant libyen. Mais Al Djazira affirme que Kadhafi a donné son accord au plan Chavez. Et Dima Khatib, correspondante de la chaîne à Caracas, précise qu'Amr Moussa, le secrétaire général de la Ligue arabe, en a fait de même. Hugo Chavez, proche allié de Mouammar Kadhafi, accuse les Etats-Unis d'exagérer la situation libyenne pour justifier une invasion du pays producteur de pétrole.
Des soldats néerlandais capturésTrois soldats néerlandais ont été faits prisonniers dimanche par des hommes armés lors d'une opération d'évacuation de civils en Libye, a-t-on appris jeudi auprès du ministère néerlandais de la Défense. Selon le quotidien populaire néerlandais De Telegraaf, les trois soldats néerlandais ont été capturés par des hommes armés du colonel Kadhafi alors qu'ils participaient à l'évacuation à Syrte de deux civils, un Néerlandais et un autre Européen, menée en hélicoptère. Les soldats néerlandais ont été attaqués après l'atterrissage de l'appareil. Les deux civils ont été remis par les Libyens à l'ambassade des Pays-Bas et ont depuis quitté la Libye, selon De Telegraaf. droits de l'homme, Ali Zeidan.
Les rebelles demandent une intervention militaire étrangère contre les mercenairesLa coalition anti-Kadhafi a officiellement sollicité une intervention militaire étrangère contre les mercenaires. "Nous appelons les Nations unies et tout pays qui soutient la Révolution du 17 février à lancer des frappes aériennes sur les sites et positions des mercenaires dont il est clair qu'ils sont utilisés contre les civils et le peuple libyen", a déclaré lors d'une conférence de presse le porte-parole de l'insurrection, Abdelhafez Ghoqa.Intervention étrangère ? La France s'y opposeLa France a réaffirmé mercredi son opposition à une opération militaire, qui risquerait de "ressouder contre le nord de la Méditerranée les peuples arabes". "Nous avons fait part de nos réticences" lors d'une réunion mercredi à Bruxelles des ambassadeurs des pays membres de l'Otan, a déclaré le chef de la diplomatie Alain Juppé. "En revanche, il est possible de continuer à planifier par exemple une zone d'exclusion aérienne à condition qu'elle ne soit activée que sur une décision du Conseil de sécurité des Nations unies", a-t-il dit. Alain Juppé a aussi indiqué que la première cargaison d'aide humanitaire française était en cours d'acheminement vers la ville libyenne de Benghazi. De leur côté, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe se réunissent ce mercredi au Caire pour débattre d'un projet de résolution rejetant l'idée de toute intervention militaire étrangère en Libye.













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