Si elle est majoritairement positive, la critique du film est souvent entre le rappel historique et l'explication de texte. Le Los Angeles Times et le San Francisco Gate proposent des papier fleuves expliquant de bout en bout l'histoire du film, rappelant au passage les liens qui unissent la France et l'Algérie.
Au-delà de l'aspect historique, la question de la foi a surtout marqué les esprits. Le Huffington Post publie la critique d'un prêtre catholique titrée "The best film on faith I've ever seen" (Le meilleur film sur la foi que j'aie jamais vu). Un avis partagé par Joe Morgenstern du Wall Street Journal. New Jersey On Line angle sa critique sur la force, parfois destructrice, de la foi quand Le Los Angeles Times évoque cet aspect primordial du film avant de louer son déroulement dramatique.
Souvent comparé à Into a great silence, un documentaire de Philip Gröning sur le quotidien de moines, Of Gods and Men a touché par l'absence totale de prosélytisme, comme le souligne le National Post: "it's not a "message" film" (Ce n'est pas un film "à message"). La spiritualité et la réflexion dont font preuve les images et les dialogues ont aussi séduit. Le même National Post écrit "Words can only do so much, however" (Les mots peuvent faire tellement). Le journaliste Chris Knight évoque le dialogue entre un moine et une villageoise : "Nous sommes comme des oiseaux sur une branche, nous ne savons pas quand nous partirons" dit-il. Elle le corrige en disant : "Nous sommes les oiseaux, vous êtes la branche." Un dialogue métaphorique évoqué dans plusieurs critiques.
Le manichéisme (Thestar.com), la méditation (npr.org), la gestion du changement historique (Los Angeles Times), la condition du martyr (Huffington Post) ou la prise d'une décision cruciale (Wall Street Journal) sont également passés en revue. Unanimement, ces critiques saluent le talent de Xavier Beauvois pour traiter ces thèmes sans jamais imposer une réponse : "There are no easy answers to questions like these, and the film has the grace not to pretend otherwise." (Il n'y a pas de réponse facile à ces questions, et le film n'a pas la prétention d'en donner) peut-on lire sur le Los Angeles Times.
Pour New Jersey On Line ce rythme très lent est à la fois la force et la faiblesse du film. Certaines scènes relèvent carrément du morceau de bravoure pour Xavier Beauvois, qui montre à quel point il sait bien filmer la terreur silencieuse des moines. "But why should they all be so terrified, in unison, at that moment? No reason at all -- except to provide Beauvois with a bravura scene." écrit le journaliste. (Pourquoi devrait-ils être si terrifiés, à l'unison, à ce moment ? Il n'y a aucune raison, excepté de permettre à Beauvois une scène de bravoure)
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