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jeudi 3 mars 2011

Les libéraux de l'UMP veulent gagner en visibilité

Les réformateurs entendent peser davantage à l'UMP, avec l'arrivée au gouvernement de l'un des leurs, Gérard Longuet.

On a dû refuser du monde ! » s'est réjoui le chef de file des réformateurs libéraux, Hervé Novelli, secrétaire général adjoint de l'UMP, pour leur convention conclue hier soir par le patron du parti présidentiel, Jean-François Copé, dans les locaux de l'Assemblée nationale. L'aile libérale de l'UMP s'est penchée deux heures durant sur la question des normes et pesanteurs administratives ou réglementaires. Qui, selon Novelli et ses amis, asphyxient la liberté des Français, et, en particulier, celle d'entreprendre.
Le mouvement d'Hervé Novelli sort d'une période d'effacement, régénéré par l'arrivée au ministère de la Défense de Gérard Longuet, son vice-président et principal ténor. « C'est bien sûr d'abord la reconnaissance de son mérite et de sa grande compétence, mais aussi celle de notre sensibilité, importante au sein de l'UMP , qui était amoindrie depuis mon départ du gouvernement », confie l'ancien secrétaire d'Etat chargé des entreprises et du commerce extérieur.

« En phase » avec Sarkozy

Hervé Novelli avait dû batailler ferme, mi-novembre, pour se faire une place au sein de l'état-major de l'UMP, menaçant même de fonder une entité dissidente à l'Assemblée. Aujourd'hui, il veut croire à son influence dans la campagne présidentielle : « Je suis persuadé que le retour aux idées de croissance va sonner ; le débat présidentiel aura besoin de notre contribution. » Pour l'heure, les libéraux, qui se félicitent du succès des auto-entrepreneurs ou de l'autonomie des universités, maintiennent le cap sur la suppression de l'ISF. « Il n'y a rien de pire que de renier ses idées », jure Hervé Novelli, « en phase », dit-il, avec Nicolas Sarkozy.
Il compte bien donner davantage de visibilité à la centaine de parlementaires de sa sensibilité, à l'identité très hétéroclite, entre les ex-RPR, les anciens UDF et les libéraux très ancrés à droite comme Christian Vanneste ou Lionnel Luca. Et refonder, ces jours-ci, la « charte d'engagement » du mouvement , pour mieux fédérer une équipe plus resserrée autour de thèmes clefs, comme la lutte contre le « fossé qui se creuse entre les Français et les élites politiques », le refus du « culte du principe de précaution » qui « tue l'initiative en France », selon le député Yanick Paternotte, numéro trois des libéraux.

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