TOUT EST DIT

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mercredi 2 mars 2011

Jacob Zuma

Le président sud-africain, auteur d'un rebond politique sur ses terres grâce au Mondial de foot de l'an dernier, démontre qu'il n'en veut pas à la France pour l'attitude désastreuse de son équipe à cette occasion. Sa visite à Paris sera même l'occasion pour le successeur de Nelson Mandela de travailler à se forger une image à la hauteur de son illustre modèle. Il lui reste encore du chemin à parcourir. Certes, cet autodidacte, fils d'une domestique qui gardait les chèvres quand il avait six ans, a suivi dans les rangs de l'ANC l'apprentissage qu'il n'a pu effectuer sur les bancs de l'école. A l'instar du père de la nation sud-africaine, il a connu la rigueur du pénitencier de Robben Island, où il tuait l'ennui en arbitrant des matchs de foot. Mais lui, en revanche, n'a pas dû à son seul engagement politique de fréquenter les tribunaux. Les poursuites pour corruption engagées contre lui à propos d'un contrat d'armement avec Thales ont longtemps entravé son ascension, tout comme les accusations de viol d'une jeune femme dont il connaissait la séropositivité. Il est vrai que Msholozi, son nom tribal, éprouve un faible pour le beau sexe. Ce chrétien, qui cultive la tradition zouloue de polygamie, a eu cinq épouses. La naissance de son 20 e enfant, issu d'une liaison extraconjugale, a fait grincer quelques dents. Le presque septuagénaire papa avait toutefois l'excuse d'être dans l'actualité, puisque la jeune mère du bébé est la fille du président du comité d'organisation de la Coupe du monde.

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