TOUT EST DIT

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lundi 7 février 2011

Pour Barack Obama, l'Egypte ne reviendra pas en arrière

La place Tahrir, dans le centre du Caire, était toujours occupée lundi matin par des milliers de manifestants qui ont passé la nuit sur place pour réclamer le départ immédiat du président Hosni Moubarak. L'occupation se poursuit alors qu'une amorce de dialogue politique a commencé pour tenter de trouver une issue à la crise provoquée par les manifestations incessantes depuis le 25 janvier.

 Barack Obama a déclaré, dimanche, qu'il était convaincu que l'Egypte ne reviendrait pas au point où elle était avant et que le temps était venu de changer. Dans un entretien réalisé par Bill O'Reilly, un journaliste-vedette de la chaîne conservatrice Fox, le président américain a dit que seul le président égyptien Hosni Moubarak sait ce qu'il fera face aux manifestations quotidiennes. "Je veux un gouvernement représentatif en Egypte", a dit M. Obama. "Les Egyptiens veulent la liberté, des élections libres et justes, ils veulent un gouvernement représentatif, ils veulent un gouvernement réceptif. Et nous l'avons dit, vous devez engager la transition immédiatement (...). Une transition ordonnée"
, a ajouté le président américain.
M. Obama a aussi estimé que les Frères musulmans ne sont qu'une des factions égyptiennes et qu'ils ne disposent pas d'un soutien majoritaire dans le pays, mais qu'ils sont bien organisés et que certaines tendances de leur idéologie sont anti-américaines. Dimanche, les Frères musulmans ont engagé un dialogue inédit avec les autorités. Ils ont toutefois jugé insuffisantes les réformes proposées par le régime du président Moubarak.

Face à la crise égyptienne, les Etats-Unis veulent porter leur regard "au-delà de l'horizon", vers un avenir démocratique qui doit être minutieusement préparé, a expliqué dimanche Hillary Clinton. "Nous voulons voir commencer un processus qui conduira à une transition ordonnée avec ses étapes et ses mesures concrètes qui mènent à des élections libres et équitables", a-t-elle justifié. Les Etats-Unis, a en outre souligné Mme Clinton, refusent de "préjuger" de l'avenir des Frères musulmans.

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