TOUT EST DIT

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lundi 7 février 2011

Tunisie : la gauche maintient la pression sur Alliot-Marie

Les tentatives d'explications de Michèle Alliot-Marie sur ses vacances tunisiennes n'auront pas suffi à calmer la polémique. Après avoir multiplié les interventions dans les médias ces derniers jours (France 2, Canal+, France 24, Le Parisien, Europe 1), la ministre des affaire étrangères reste sous la pression de la gauche, qui continue de demander sa démission.



Premier au sein du Parti socialiste à avoir réclamé la démission de la ministre, Jean-Marc Ayrault a maintenant renoncé à ce qu'elle le fasse d'elle-même. "Je ne m'adresse plus à elle, je m'adresse à M. Sarkozy : si vous voulez donner un peu de confiance aux Français dans les institutions de la République, vous devriez changer votre ministre des affaires étrangères, c'est bien le moins", a dit sur France Info le chef de file des députés socialistes.
"LA VACANCE DE LA DIPLOMATIE FRANÇAISE"
Même stratégie pour François Hollande, sur i-Télé, en partenariat avec Le Monde, dimanche soir. "Ce n'est pas tant les vacances tunisiennes de Mme Alliot-Marie qui me heurtent que la vacance de la diplomatie française depuis maintenant un mois", a dit le député socialiste sur i-Télé. "Le seul responsable de cette situation, du maintien de Mme Alliot-Marie (...), c'est Nicolas Sarkozy (...). Ou il défend, maintient et conserve Michèle Alliot-Marie, comme il l'a fait avec d'autres – et il en portera lui-même la responsabilité dans l'élection présidentielle de 2012 –, ou bien il prend des décisions et il y a des choix à faire au niveau de l'équipe gouvernementale."


Hollande sur la polémique MAM
envoyé par franceinter. - L'info video en direct.

Le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, a estimé lundi que "la seule solution" permettant à Michèle Alliot-Marie, empêtrée dans l'affaire de ses vacances tunisiennes, "de recouvrer un peu de dignité" serait "qu'elle parte". "Voilà un pouvoir, un gouvernement, qui tous les jours appelle les Français à avoir des droits mais aussi des devoirs, mais qui ne respecte pas, Mme Alliot-Marie en tête, ses devoirs à l'égard du peuple français", a déclaré M. Hamon sur France Info.
Ségolène Royal, elle, a fustigé dimanche, sur Europe 1, les "mensonges" de la ministre sur ses vacances en Tunisie, estimant qu'il s'agit d'"un nouveau coup porté à la crédibilité de la diplomatie française". "Aujourd'hui, on a une ministre des affaires étrangères qui imite le président de la République puisqu'il a érigé le mensonge en méthode de gouvernement."

"Cela devient pathétique, ridicule, grotesque", a asséné le député du Doubs Pierre Moscovici sur TV5, en partenariat avec  RFI et Le Monde. "Michèle Alliot-Marie a fait preuve d'une incompétence et d'une complaisance rares, inadmissibles", a-t-il estimé.

Des critiques renforcées par Dominique de Villepin, qui a fustigé ce cas "insignifiant mais en même temps terriblement révélateur". "Nous ne pouvons pas manquer de penser que l'impunité dont s'entourent les politiques est inacceptable", a-t-il dit sur Europe 1.
L'UMP FAIT CORPS AUTOUR DE MICHÈLE ALLIOT-MARIE
Michèle Alliot-Marie reste soutenue par les ténors de l'UMP, même si Nicolas Sarkozy ne s'est pas encore exprimé sur la question. "Il a eu des gestes d'amitié que j'apprécie", a assuré la ministre des affaires étrangères sur France 24. "Michèle Alliot-Marie a dit ce qu'elle avait à dire (...), je voudrais lui apporter mon soutien sans réserve", a dit la ministre de l'économie, Christine Lagarde, sur France 5. "Michèle Alliot-Marie s'est expliquée sur ce qui s'est passé, elle a dit qu'elle regrettait, pour moi la polémique est close", a assuré la ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse, sur RMC lundi matin. Michèle Alliot-Marie est "une femme qui est d'une extrême honnêteté, d'une extrême rigueur (...). Elle s'est engagée au service des Français, au service de la politique depuis des dizaines d'années, je crois que tout le monde sait bien que cet engagement, elle s'y est donnée sans compter, y compris pendant ses jours de vacances, y compris pendant ses week-ends", a-t-elle ajouté.
De son côté, Eric Woerth, lui-même au cœur d'une polémique sur de présumés conflits d'intérêts, n'a pas voulu soutenir la ministre de peur d'ajouter à son discrédit : "Je serai le dernier à soutenir Michèle Alliot-Marie parce que mon soutien, probablement, la desservirait et je ne veux pas la desservir", a-t-il expliqué sur LCP.
SANS IDÉE, LES SOCIALISTES TIRENT SUR TOUT CE QUI BOUGE, ILS ONT LA MÉMOIRE COURTE.

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