mercredi 19 janvier 2011
Tim Cook
Le directeur général délégué d'Apple est passé de l'ombre à la lumière en se retrouvant propulsé à titre intérimaire dans le fauteuil de numéro un de la marque à la pomme à cause des pépins de santé de son patron, Steve Jobs. Les fans de la firme californienne peuvent toutefois se sentir rassurés tant, depuis son arrivée dans la maison il y a treize ans, ce fils d'un ouvrier des chantiers navals de Robertsdale, en Alabama, s'est imposé comme un de ses piliers. Après des débuts chez IBM puis Intelligent Electronics, le titulaire d'un MBA de la Duke University, en Caroline du Nord, n'est resté que six mois responsable de la division matériaux de Compaq avant de se faire débaucher par le groupe de Cupertino. Ce gros travailleur au verbe sec, qui envoie des e-mails dès 4 h 30 du matin et organise des conférences téléphoniques avec ses collaborateurs le dimanche soir pour préparer le travail de la semaine, est loin d'avoir le charisme du père du Macintosh. Mais l'adepte de la gymnastique, qui passe son temps à avaler des barres énergétisantes même pendant ses interventions publiques, a su regonfler les marges de son groupe en réduisant l'appareil de production et en diminuant les délais de livraison. Ce célibataire amateur des chansons de Bob Dylan passe ses vacances dans les parcs nationaux américains. Il est aussi un grand admirateur de Lance Armstong, une façon de plus de rendre hommage à Steve Jobs, aux yeux duquel « l'ordinateur est l'équivalent du vélo pour l'esprit ».
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