"Les enfants n'ont aucun problème à manger des insectes mais les adultes ayant acquis des habitudes alimentaires en ont et seul le fait de goûter et d'essayer peut les faire changer d'avis", a-t-il expliqué en ajoutant que "le problème est psychologique."
Pour vaincre les réticences, il a donc organisé des conférences, des séances de dégustation et des ateliers de cuisine animés par un chef et projette désormais de sortir un livre de recettes.
"Ce sont des aliments sains, dont la valeur nutritionnelle est élevée et qui sont très bénéfiques pour les personnes âgées", a indiqué Margot Callis, dont la famille gère un élevage d'insectes destinés jusqu'ici à nourrir des oiseaux, des lézards ou des singes, près de l'université.
La productrice ne peut cependant pas consommer les petites bêtes qu'elle élève, en raison d'une allergie.
Duyugu Tatar, une consultante en technologies de l'information qui a récemment participé à des ateliers organisés par l'université, s'est montré moins enthousiaste après la dégustation.
"Le goût n'était pas si horrible (...). C'était croquant. Le goût ne ressemblait pas à des aliments habituels. Ni la viande, ni les légumes, ni les fruits. Peut-être un peu comme des cornflakes", a-t-elle témoigné.
Myriam Rivet pour le service français
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