Lors de la traditionnelle cérémonie de vœux aux autorités religieuses, le président de la République, Nicolas Sarkozy, a rendu hommage aux communautés chrétiennes d'Orient récemment endeuillées par une série d'attentats, revendiqués par des djihadistes en Egypte et en Irak. Devant les représentants coptes présents en France, le chef de l'Etat a indiqué que ces victimes étaient "nos martyrs", les "martyrs de la liberté de conscience", un droit qu'il a par ailleurs longuement défendu.
RESPECT DE LA LAÏCITÉ
Il s'est également livré à une définition de ce que doivent être, à ses yeux, le respect de la laïcité et le rôle des religions dans les débats et l'espace publics. "La République laïque assure à chaque culte et à chaque fidèle la sécurité sans laquelle il lui est impossible de vivre pleinement sa foi. Une République laïque entretient un dialogue permanent avec les religions pratiquées sur son sol de façon à les entendre et, parfois, pourquoi pas à les écouter."
Dans une allusion "aux prières de rue" des musulmans, dénoncées en décembre 2010 par Marine Le Pen, le chef de l'Etat a rappelé que "la République ne peut pas accepter qu'une religion investisse l'espace public sans autorisation mais cela implique, bien évidemment, que la République tienne aussi ses promesses en permettant que chacun puisse prier dans des lieux dignes".
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